Burundi: Analyse de l’adhésion à la SADC
 Le siège de la SADC à Gaberone, capitale du Botswana ( Photo: cedida )
Le siège de la SADC à Gaberone, capitale du Botswana ( Photo: cedida )

Au siège de la Southern African Development Community ( SADC )  à Gaborone ( capitale du Botswana ), ce samedi 12 mars 2016, les Etats membres de la SADC ont analysé l’entrée du Burundi dans cette organisation.


C’est ce qu’ a indiqué M. Sandro Agostinho Oliveira, directeur national du Cabinet de la SADC du Ministère des Relations Extérieures.
Un bon grand nombre des critères pour une adhésion du Burundi dans la SADC sont déjà remplis. C’est à dire : – respecter les idéaux de l’organisation ; –  savoir faire des compromis ; –  montrer des indicateurs macro-économique en progrès ; etc.
Le Burundi a déjà de très bonnes relations régionales avec la Tanzanie, la RDC Congo, l’Angola, et l’Afrique du Sud qui sont des membres à par entière de cette organisation.  Sans oublier, la très bonne coopération et l’amitié qui existe aussi avec le Botswana, le Lesotho, le Malawi,l’île Maurice, la Mozambique, la Namibie, les Seychelles, le Swaziland, le Zimbabwe et la Zambie … Il y a entre les Barundi et les Peuples des pays qui composent la SADC  des liens sociologiques forts. Un des atouts des Barundi, c’est aussi qu’ils disposent de bons guerriers, de bons militaires…

Le Burundi a besoin de cette adhésion pour des raisons géostratégiques régionales, notamment sa protection sécuritaire face à l’agression des pays occidentaux ( USA,  UE : France et Belgique ). En 2015, le Burundi a subi une Révolution de Couleur ou Une Tentative de Renversement du pouvoir démocratique en place depuis 2005, concoctée par les USA, la France, la Belgique, le Rwanda, et l’ancien dictateur Hima burundais Pierre BUYOYA, qui a échoué.

DAM, NY, AGNEWS, le mardi 15 mars 2016

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