A Bujumbura, ce mercredi 6 janvier 2016, M. Benoît Nzigidahera, de l’Office Burundais pour la Protection de l’Environnement (OBPE), et M. Damien Nindorera, consultant juriste, ont expliqué qu’il serait souhaitable qu’ au sein du Marché commun de l’Afrique orientale et australe (COMESA) les pays membres mettent ensemble un cadre d’harmonisation de la Biosécurité. Les frontières communes entre pays nécessitent de mettre en place un cadre législatif commun sur le Biosécurité.
Cette considération ressort des synthèses de 2 ateliers – réflexions organisés par le Ministère burundais de l’Environnement sur la mise en œuvre du protocole de Cartagena.
La Biosécurité relate les mesures de sécurité prise pour protéger la santé humaine et l’environnement lors de l’utilisation ou de la manipulation d’organismes pathogènes (OP) ( virus, bactéries et parasites) et/ou d’organismes génétiquement modifiés (OGM) ( bactéries transformées et animaux transgéniques).
Le Burundi a ratifié le Protocole de Cartagena (Colombie) sur la Prévention des risques biotechnologiques (Biosécurité) le 31 décembre 2008. Actuellement un cadre national de Biosécurité et un projet de loi y relatif sont en cours d’élaboration. On soupçonne les OGM d’être à l’origine de cancers… Ainsi l’établissement de ce cadre de Biosécurité se fait en collégialité entre plusieurs ministères ( la santé publique, l’agriculture, la recherche scientifique, le commerce et l’industrie) auxquels s’associent la société civile burundaise ( le secteur privé et les associations de consommateurs ).
DAM, NY, AGNEWS, le jeudi 7 janvier 2016