Le monopole médiatique au Burundi, au main des enfants de la Dictature Hima burundaise ( Micombero, Bagaza, et Buyoya )
Le monopole médiatique au Burundi, au main des enfants de la Dictature Hima burundaise ( Micombero, Bagaza, et Buyoya )

Au Burundi, la question de ré-ouvrir les média privés  est une problème de sécurité publique  et d’économie.

A Bujumbura, ce mardi 19 mai 2015, l’Etat du Burundi reçoit la pression des pays occidentaux pour qu’il puisse redonner l’autorisation aux média privés locaux, proches de l’opposition burundaise, d’émettre à nouveau.
Mais seulement à Bujumbura, on ne l’entend pas de cette oreille. Car, ces média, ont servi de propagandes lors du Putsch manqué. Et surtout, ces sont ces média qui sont responsables des Rumeurs Radio RR qui ont fait fuir la population burundaise vers le Rwanda, la Tanzanie, et la RDC Congo.

Voici ce qu’en dit un journaliste allemand sur cette guerre médiatique qu’utilisent les puissances occidentale lorsqu’elle décide de nuire à un pays, ou à quelqu’un.

Près de 100 000 Burundais ont fui le pays ces dernières semaines à cause des Rumeurs Radio RR qu’ont véhiculé ces Radio privés.
Fait étonnant, depuis que ces Radio Privés ont été interdites d’émettre à l’intérieur du pays, un mouvement de retour des réfugiés avait été observé. Mais, lors du Putsch Manqué (Mercredi 13 mai 2015) il a fallu une seule journée pour que la Radio Publique Africaine RPA,la Radio Rumeur Burundaise par excellence,  et 2 autres radio privés  ré-ouvrent à l’intérieur du pays que 50 000 Barundi, prennent peur, suite à une phobie,et  se sont réfugiés dare dare vers la Tanzanie et la RDC Congo.
Il faut préciser que ces Radio Privés, appartenant aux enfants de l’ancienne élite sous la Dictature Hima burundaise (Micombero, Bagaza, Buyoya), ne portent pas à cœur le fait que les enfants de l’ancien Royaume millénaire des Barundi Ingoma Y’Uburundi [ http://burundi-agnews.org/histoire_du_burundi.htm ]soient revenus au pouvoir depuis 2005 et qu’ils contrôlent désormais le pays.
Ces Radio privés ont été financée à hauteur de 1,7 millions d’Euros par les Pays Bas ( pays de l’Union Européenne ) juste avant les élections de 2015. Ce sont elles qui ont le monopole médiatique au Burundi et depuis de longues années elles ne servent qu’ à salir l’image du Burundi [  Burundi: 2014 – L’Espace Médiatique (Espace Public) – Monopole des Bahima burundais http://burundi-agnews.org/sports-and-games/?p=16403  ].
Elles travaillent en correspondance avec l’AFP, RFI, Reuter,Voice of America, Deuschewelle,  et  BBC. Rien d’étonnant que l’image extérieur du Burundi en prenne un sérieux coup. Comme nous sommes entrés depuis fin des années 1980 dans un monde où l’économie, l’image d’un pays ou d’une entreprise sont fortement liées à sa  communication ( attention aux Fausses Rumeurs ), il va de cela sans dire que, le Burundi, avec cet image noire  que lui colle incessamment ces média privés (épaulés par des multinationales de la Communication payés, par campagne,  par des Etats ou d’autres Multinationales ),  cela n’aide pas le pays à décoller son économie [ Burundi: 2014 – Une économie avec des signaux positifs mais une redistribution injuste  http://burundi-agnews.org/sports-and-games/?p=16986 ] mais au contraire la tue [1].  Il s’agit d’une véritable guerre économique moderne avec comme outil “le fameux 4ème pouvoir”…
Ainsi sans équilibre, au niveau médiatique, le Burundi ne peut pas à nouveau permettre de ré-ouvrir ces média.
Depuis, quelques semaines, le Burundi a été attaqué médiatiquement par la French Media Network  FMN  et la Samanta Power US – Connection ( c’est à dire par l’AFP, RFI, REUTER, et BBC ). Ce sont toutes ces multinationales de la Communication qui ont été utilisé par la France et les USA pour attaquer médiatiquement le Burundi. C’est à dire asphyxier économiquement. La campagne d’attaque s’est focalisé sur 4 quartiers de Bujumbura où tous les correspondants de ces multinationales s’étaient donné rendez-vous pour faire vivre la chute de très populaire Président africain du Burundi S.E. NKURUNZIZA Pierre, à la sauce burkinabè. Mais rien de cela ne s’est produit car le Burundi est resté uni.

La question de la réouverture des média au Burundi ira avec la promesse d’un équilibre au niveau des rapports de force médiatiques présentes tant au niveau local que international. Mais aussi, comme il s’agit d’une question de sécurité publique, il faudra sanctionner de manière irrévocable les média qui s’adonnent, en utilisant des techniques de communication jouant sur le psychisme de la société burundaise qui a souffert d’un génocide-régicide, pour la faire peur afin que la population prenne fuite suite à une phobie en se remémorant d’un passée terrifiant non encore soigné.

[1] page 53 à 56, Chap. “L’Accès à, et la Manipulation de l’Information”,  Que sais-je ? L’information et le renseignement par internet , Laurence Ifrah,  édition PUF, 2010

DAM, NY, AGNEWS, le mardi 19 mai 2015.

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