{jcomments on}Le ministère de la Santé publique du gouvernement Nkurunziza vient de mettre en place des stratégies et une mobilisation de fonds pour lutte contre les maladies chroniques. « Les maladies chroniques non transmissibles deviennent de plus en plus un problème de santé publique très sérieux. Il est grand temps d’adopter des stratégies pour lutter contre ces infections qui emportent plus de 60% des vies humaines. », répète la ministre de la sante publique, chargée en même temps de la lutte contre le Sida, Dr. Sabine Ntakarutimana. « Elle a raison », reprend un employé du Ministère en question. « Face à ces maladies incurables comme le cancer, le diabète et l’hypertension artérielle, responsable de millions de morts chaque année à travers le monde, il faut agir … Par exemple une loi anti tabac pourrait aider ! Mais … », s’exclame le fonctionnaire.
Selon cet employé, son quotidien est d’observer tout ce qui se passe au niveau de la santé nationale et désormais régionale… « Que ce soit : – une mystérieuse maladie qui cause la mort d’au moins 48 personnes depuis novembre dans le nord de l’Ouganda; – une arbitre qui s’effondre en plein match sur la pelouse du stade Prince Louis Rwagasore ; – des communes de la mairie de Bujumbura frappées, comme chaque année, par des maladies de mains sales avec l’arrivée de la saison pluvieuse; – des malades ou accidentés publics refoulés, parce qu’ils ne peuvent pas payer, par des médecins qui ont juré sur le – serment d’Hippocrate -de tout faire pour sauver des vies humaines ; – le président du Burundi S.E. Pierre Nkurunziza qui libère 8 malades de la Clinique Prince Louis Rwagasore ( CPLR) qui étaient incapables de payer les factures des soins ; des médecins qui se plaignent de rupture des stocks des médicaments des maladies opportunistes… etc. » . D’après monsieur le Fonctionnaire de l’Etat , il est nécessaire d’avoir un topo général de questions de tous les jours concernant la santé des citoyens barundi.
Certaine fois face à des constats, il faut agir dit le fonctionnaire. ” Des constats comme : – plus de 50 % des enfants soigner à la clinique de Kigutu en commune Vyanda (Bururi), souffre des maladies liées à la mal nutrition ; – le Burundi se trouve à 60% dans l’alimentation en eau potable, et 35 % au niveau de l’assainissement ; – l’accès aux médicaments antirétroviraux (ARV) limité à 20.000 malades alors que près de 160.000 sont porteurs du virus ; – un taux de dépistage VIH/SIDA faible, seule une femme enceinte sur 10 suit un programme de prévention; – l’évocation par l’auteur Daniel Kabuto dans son dernier roman – Les trésors des albinos – du problème sérieux des maladies nosocomiales dans les Hôpitaux burundais ; … etc”, donne t’il comme exemples récents.
Il termine en révélant des cas de réalisations encourageantes tel : « – le succès des mesures de gratuité des soins de santé lors de la maternité, des enfants de moins de cinq ans ; – la vaccination de plus d’un million et demi d’enfants de 0 à 59 mois au cours de la période du 16 au 19 novembre 2010, suite à une découverte d’un cas de poliomyélite dans la région du Katanga, district de Kalémie en République Démocratique du Congo voisin avec le Burundi ; – la formation de plus en plus de jeunes barundi notamment à Institut National National de Santé Publique ; – ( Pour les personnes vivant avec le VIH/SIDA sous traitement) un traitement plus efficace et facile à prendre à raison de 1 à 2 comprimés par jour et sans effet secondaire , moyennant du matériel pour détecter la charge virale afin de commencer le traitement très tôt ; – un don de matériel et équipements médicaux à l’hôpital provincial et à tous les centres de santé de Cankuzo par la Première Dame du Burundi et Présidente de la Fondation BUNTU ; – la remise aux enfants de moins de 14 ans (compris) de médicaments contre les vers intestinaux ; – des projets en cours comme la réhabilitation des écoles paramédicales de BURURI, GITEGA et NGOZI et la construction des logements pour les stagiaires à l’hôpital de KIBIMBA et de RUMONGE. ; – le projet PTME, implanté à l’hôpital BUHIGA, qui encadre quarante femmes vivant avec le VIH/SIDA… etc. ».
Voici en bref, les questions / réponses qui se posent souvent au Ministère de la santé du Burundi, selon cet expert. Dans son budget 2011, le gouvernement Nkurunziza a promis d’augmenter le budget alloué à la Santé. “Avec la situation que je viens de décrire, il y a de quoi comprendre. Il y a beaucoup à faire dans ce domaine.” DAM, NY, AGNEWS, le 30 décembre 2010.