{jcomments on}DAM, NY, AGNEWS, le 9  décembre 2010 — Embarrassing US diplomatic cables released by WikiLeaks have put leaders in Kenya, Nigeria, and South Africa in the hot seat.

 

BURUNDI :


Le Burundi et sa population ont fait de grands progrès pour abandonner la violence politique, déclare le chef du bureau intégré des Nations Unies dans le pays

09/12/2010 / Conseil de sécurité /CS/10106 / Département de l’information • Service des informations et des accréditations • New York / Conseil de sécurité / 6439e séance – matin

Le Secrétaire général propose de remplacer le BINUB par un Bureau des Nations Unies au Burundi (BNUB), présenté comme une « structure plus légère »

Le Burundi et sa population ont fait de grands progrès pour abandonner la violence politique, a affirmé, aujourd’hui, devant le Conseil de sécurité, le Représentant exécutif du Secrétaire général au Burundi et Chef du Bureau intégré des Nations Unies au Burundi (BINUB), M. Charles Petrie. Présentant le rapport du Secrétaire général sur le Burundi, M. Petrie a estimé que ces progrès restaient toutefois fragiles et que la communauté internationale devrait continuer d’appuyer le pays, notamment par le biais d’une « structure plus légère » que l’actuel Bureau intégré, à savoir un Bureau des Nations Unies au Burundi (BNUB).

Le Ministre des relations extérieures et de la coopération internationale du Burundi, M. Augustin Nsanze, a remercié les Nations Unies pour l’appui que le BINUB lui a apporté durant les quatre dernières années. Le BINUB, a-t-il rappelé, a été « le premier partenaire du Gouvernement sur le terrain en matière de consolidation de la paix ». M. Nsanze a estimé que la nouvelle structure proposée était « adaptée aux réalités du moment », tout en émettant quelques réserves, notamment sur le contrôle des droits de l’homme.

Le Président de la formation « Burundi » de la Commission de consolidation de la paix, l’Ambassadeur Paul Seger de la Suisse a, quant à lui, rappelé que la mission actuelle de la Commission dans le pays s’achèverait bientôt et a recommandé que son assistance soit à l’avenir « alignée sur le mandat de la future présence de l’ONU ».

En présentant le rapport du Secrétaire général, M. Petrie, qui intervenait pour la dernière fois devant le Conseil de sécurité en tant que Chef du BINUB, a rappelé qu’il avait travaillé pour la première fois dans la région des Grands Lacs en 1994 et avait servi les Nations Unies au temps du génocide rwandais puis, pendant trois ans, dans l’est de la République démocratique du Congo. Précisant que, dans ses fonctions, il avait été « témoin d’une violence sans égale », M. Petrie a estimé être en mesure de « mesurer les progrès réalisés par le pays et sa population ». Ces progrès, a-t-il ajouté, restent toutefois fragiles et c’est pourquoi il est nécessaire que la communauté internationale aide les institutions démocratiquement élues à surmonter toutes les difficultés qui demeurent.

M. Petrie a notamment rappelé que la période considérée avait été marquée par une série d’élections, entre le 24 mai et le 7 septembre, processus que le BINUB avait appuyé en délivrant gratuitement des cartes d’identité aux électeurs. Il a mentionné le « boycott » des élections par une coalition de partis d’opposition, ce qui a permis au Président sortant, M. Pierre Nkurunziza, d’être aisément réélu et à son parti, le Conseil National Pour la Défense de la Démocratie (CNDD), de remporter ensuite tous les autres scrutins. Le Représentant exécutif a aussi mentionné l’exil volontaire de plusieurs dirigeants d’opposition et le retour dans la clandestinité, le 23 juin, d’Agathon Rwasa, le dirigeant historique des Forces nationales de libération (FNL), alors qu’il était revenu au pays au printemps 2008 après 20 années d’exil. M. Petrie s’est également dit préoccupé par le climat d’impunité qui prévaut, ainsi que de cas de violations des droits de l’homme, en particulier la torture. Il a toutefois ajouté que le dialogue entre le Gouvernement burundais et les Nations Unies concernant ces violations était « en très bonne voie » et que ces derniers temps, peu de cas étaient signalés. Il a précisé que le Conseil national de sécurité burundais avait récemment souligné la nécessité de sanctionner sévèrement les membres des forces armées.

M. Petrie a même insisté sur la vivacité de la société civile, estimant que sa contestation reflétait aussi une absence de violence de grande échelle. Il a vu dans une telle absence le signe que la violence était peu à peu rejetée comme moyen d’expression politique, ajoutant qu’elle n’était plus liée aux divisions ethniques.

M. Nsanze a qualifié les scrutins successifs de 2010 de « succès au niveau de la participation, de la sécurisation et de la transparence » et a dit avoir apprécié la qualité du plaidoyer du BINUB pour que la Commission électorale indépendante puisse disposer de toutes les ressources nécessaires à cette occasion. Il a affirmé que le Gouvernement burundais n’était « nullement responsable » de l’exil ou du retour à la clandestinité des dirigeants de l’opposition à la suite du processus. Le Ministre a rappelé que les partis politiques eux-mêmes avaient créé un « Forum permanent du dialogue politique » et a ajouté qu’à la base, la plupart des élus de ces partis participaient à la vie des communes par le biais des conseils de collines, désavouant ainsi leurs dirigeants.

Le Ministre des relations extérieures et de la coopération internationale du Burundi s’est dit conscient de « l’insécurité résiduelle » et a rappelé que son gouvernement prenait des mesures pour y faire face, notamment des mesures de réintégration des anciens combattants et une loi sur les litiges fonciers. Il a cependant regretté que des médias accréditent l’idée d’une nouvelle rébellion armée « sans en donner les dirigeants ni les objectifs politiques ». En matière de droits de l’homme, il a affirmé que le dossier relatif à la création de la Commission indépendante des droits de l’homme, retardé par le processus électoral, était désormais à l’ordre du jour. Reconnaissant que les partenaires techniques et financiers « ont encore des divergences de vues avec le Gouvernement burundais sur la compréhension » des Principes de Paris -qui fixent des normes pour garantir l’indépendance des organes nationaux de contrôle du respect des droits de l’homme-il a espéré que le Gouvernement parviendra à un compromis qui « respecte la Charte des Nations Unies et la souveraineté nationale ».

Le Ministre a outre mis l’accent sur les progrès réalisés en faveur des droits des enfants. À cet égard, le Chef du BINUB a rappelé que le Burundi avait été retiré en avril de la liste des pays auxquels il était reproché d’utiliser des enfants soldats.

Toujours en matière de droits de l’homme et d’état de droit, M. Nsanze, sans exclure la possibilité d’arrestations arbitraires, a affirmé que les prévenus « semaient exprès la confusion dans les enquêtes » et « qu’au lieu d’assumer la responsabilité de leur forfait, ils revendiquaient automatiquement » leur appartenance à des partis politiques ou des structures de la société civile, « comme si cette qualité les exemptait de leurs devoirs de citoyen ». Le Ministre a également justifié les mouvements de personnel dans la magistrature sans l’aval du Conseil de la magistrature, affirmant que la réforme du système judiciaire devrait aussi se traduire par des équilibres ethniques, conformément à l’Accord d’Arusha. Il a également jugé « hâtives » les conclusions de certains sur l’impunité qui prévaudrait dans certaines affaires, en affirmant que les enquêtes devraient prendre leur temps pour ne pas aboutir à condamner des innocents.

Concernant la situation économique, le Ministre a qualifié le rapport du Secrétaire général de pessimiste et a affirmé que son pays « allait relever le défi » de l’élimination de la fin de l’extrême pauvreté. Il a rappelé que le Burundi avait pu déjà atteindre des « résultats palpables », tels que le point d’achèvement de l’initiative en faveur des pays pauvres très endettés. Il a aussi rappelé que le Gouvernement du Burundi avait lancé la préparation de son nouveau cadre stratégique de croissance et de lutte contre la pauvreté. En outre, il a estimé que le pays tirerait profit de son intégration dans les organisations régionales et sous-régionales.

Toutefois, l’Ambassadeur Seger a souligné que, pour que le Burundi réalise son potentiel économique, les conditions politiques, institutionnelles et sociales devraient être réunies. À cet égard, « d’importants défis demeurent », a-t-il estimé, soulignant qu’il était crucial de mettre fin à la corruption grâce à un renforcement du secteur de la justice. M. Seger a déploré une « hausse significative » de violations des droits de l’homme, ajoutant que, couplée à l’érosion de la confiance des citoyens à l’égard de leurs dirigeants, cette tendance « risquait de décourager les donateurs ». Il a aussi appelé l’opposition extraparlementaire à cesser de proférer des menaces irresponsables, avant d’affirmer qu’en 2011, la Commission de consolidation de la paix devrait être aux côtés du Gouvernement burundais pour accompagner ses efforts de réconciliation nationale et de lutte contre l’impunité, dans un contexte qui sera marquée par plusieurs « commémorations d’événements passés tragiques ». Enfin, il a annoncé que lors du cinquième examen biannuel du Cadre stratégique, la Commission de consolidation de la paix proposera des solutions pour permettre à tous les acteurs politiques burundais, y compris ceux qui ne sont pas représentés au Parlement, de contribuer de manière constructive au débat politique.

Pour M. Seger, au terme du cycle électoral achevé cette année, « le Burundi ouvre un nouveau chapitre de son histoire » et il s’agit, à présent, « de bâtir une économie durable, en se basant sur les efforts d’un nouveau Gouvernement stable et les perspectives commerciales qu’offre l’intégration du pays à la Communauté d’Afrique de l’Est ». Il a appelé les partenaires du pays à soutenir cette intégration régionale, ajoutant que la Commission de consolidation de la paix se tenait prête « à aider le Burundi à mobiliser les ressources nécessaires à cette fin, une fois qu’elles auront été clairement identifiées ». Il a également souhaité que la CCP contribue à attirer de nouveaux investisseurs et a préconisé que la prochaine conférence des donateurs soit l’occasion de stimuler des opportunités économiques nouvelles afin « d’absorber ou de réduire les pressions sociopolitiques et les tensions causées par la pauvreté ».

Le Président de la formation Burundi de la Commission de consolidation de la paix a ensuite rappelé que la mission actuelle de la CCP dans le pays s’achèverait bientôt, l’examen du Cadre stratégique devant être effectué début 2011. Le Gouvernement burundais souhaitant que la Commission reste impliquée au-delà de cette date, il a assuré que la CCP proposerait une assistance ciblée axée sur les besoins exprimés par le Gouvernement. Il a recommandé que cette assistance soit « alignée sur le mandat de la future présence de l’ONU que le Conseil de sécurité s’apprête à définir ». « Notre responsabilité commune, à la Commission de consolidation de la paix, au Bureau intégré des Nations Unies au Burundi et au Conseil de sécurité, doit être d’appuyer les autorités dans la fourniture de services clefs aux 8,5 millions de citoyens burundais », a-t-il encore insisté.

Concernant la future structure du BNUB, dont le projet de mandat est détaillé dans le rapport du Secrétaire général, M. Petrie a expliqué qu’elle avait fait l’objet de consultations non seulement avec les autorités burundaises, mais aussi avec la société civile, les organisations régionales et sous-régionales et les institutions financières de Bretton Woods. Il s’agira, a-t-il expliqué, d’une structure plus légère que l’actuel BINUB.

M. Nsanze s’est dit très satisfait « du mandat, du format et de l’appellation de la nouvelle structure » proposée, qu’il a jugée « adaptée aux réalités du moment ». Il a toutefois émis quelques réserves, s’interrogeant notamment sur la nécessité pour le futur BNUB de faire des rapports sur la situation des droits de l’homme « alors que le Burundi va bientôt disposer d’une commission nationale indépendante » en la matière. Il s’est aussi demandé ce qu’on entendait par la référence à l’expression « mettre en place des institutions responsables ». Enfin, le Ministre a estimé qu’il faudrait rappeler à la société civile que son rôle « est surtout de renforcer les capacités de la population à la base, au lieu d’être souvent une caisse de résonnance de certains partis politiques d’opposition ». Pour M. Nsanze, « appartenir à la société civile ne se matérialise pas, sous d’autres cieux, par l’hostilité systématique vis-à-vis des institutions et par un comportement systématiquement antipatriotique ». La société civile doit « être un facteur de stabilisation plutôt qu’un ensemble de groupuscules financés clandestinement par des bailleurs mal intentionnés », a-t-il tenu à préciser.

En fin de séance, la Présidente du Conseil de sécurité pour le mois de décembre, l’Ambassadeur Susan Rice a, au nom des autres membres du Conseil, remercié M. Petrie pour son travail en tant que Représentant exécutif et Chef du BINUB.

LA SITUATION AU BURUNDI

Septième rapport du Secrétaire général sur le Bureau intégré des Nations Unies au Burundi (BINUB) (S/2010/608)

Dans ce rapport, qui concerne les principaux événements survenus au Burundi depuis le 30 novembre 2009, le Secrétaire général estime que la « situation au Burundi a suffisamment progressé », en dépit d’un certain nombre de problèmes, notamment dans les domaines du respect des droits de l’homme et de la consolidation de l’état de droit. M. Ban Ki-moon « encourage, par conséquent, la communauté internationale à réorienter progressivement son soutien au processus de paix en faveur d’une assistance en matière de redressement, de développement et de consolidation démocratique ». Il recommande donc que l’actuel Bureau intégré des Nations Unies au Burundi (BINUB) soit « remplacé par une présence plus limitée de l’ONU destinée à soutenir les efforts du Gouvernement en matière de consolidation de la démocratie et de développement durable », le Bureau des Nations Unies au Burundi (BNUB). M. Ban propose que le Conseil de sécurité approuve la création du BNUB pour une période initiale d’un an à compter du 1er janvier 2011.

Le Secrétaire général estime qu’au cours des 12 derniers mois, le Burundi « s’est sensiblement éloigné de son passé violent et a progressé vers la paix, la stabilité et le développement ». Il rappelle que le Gouvernement burundais s’est « acquitté pleinement, pour la première fois depuis 1993 », du « défi considérable » qu’a représenté l’organisation de cinq élections (communales, présidentielle, législatives, sénatoriales et collinaires). Tout en constatant que ces scrutins ont « provoqué de profondes divisions entre acteurs politiques et qu’un seul parti va dominer le paysage politique pendant les cinq années qui viennent », M. Ban juge « remarquable » que cette situation n’ait pas entraîné un retour de la violence à grande échelle. Il estime que le fait que la confrontation ait été, dans une large mesure, circonscrite au domaine politique « témoigne de la maturité croissante de la classe politique burundaise, du rôle actif joué par une société civile de plus en plus forte et indépendante et, surtout, du fait que la population souhaite voir s’installer durablement la paix et le développement ».

Le Secrétaire général se félicite que le Président Nkurunziza ait affirmé que son Gouvernement « laisserait aux partis politiques qui ont boycotté les élections la possibilité de s’exprimer » et l’encourage à dialoguer avec l’opposition non représentée au Parlement. Il juge encourageante la volonté d’intégration régionale du Burundi, la déclaration du Président faisant de la lutte contre la corruption une priorité de son nouveau Gouvernement, ainsi que la transmission au Parlement d’un projet de loi relatif à la création d’une commission nationale indépendante des droits de l’homme. Il observe toutefois que ce projet « n’est pas conforme aux Principes de Paris » et demande donc aux autorités burundaises de réviser le projet.

M. Ban constate en outre une sensible augmentation des violations des droits de l’homme. La liberté d’expression, d’association et d’assemblée des partis d’opposition et des organisations de la société civile « est fortement limitée », écrit-il, ajoutant que, « pendant toute la période électorale, la liberté d’expression et d’association a été fortement limitée, et le droit à la liberté et à la sécurité des personnes a été violé » et qu’après les élections, « les incarcérations de membres de partis d’opposition ont continué et les mesures de répression à l’encontre des journalistes se sont intensifiées ». Faisant également état d’une augmentation des cas de torture et d’exécutions extrajudiciaires, il demande à nouveau que l’enquête au sujet du meurtre du Vice-Président de l’Observatoire de lutte contre la corruption et les malversations économiques (OLUCOME) soit accélérée.

Pour le Secrétaire général, « les nombreux signes de progrès ne doivent pas être réduits à néant par le retour de la violence ou des violations des droits de l’homme » et il s’inquiète notamment d’incidents qui se sont produits récemment dans le nord-ouest du pays.

M. Ban se félicite néanmoins de « l’atmosphère de dialogue constructif qui règne à l’heure actuelle entre le Gouvernement burundais et le BINUB ». Estimant qu’en matière de redressement, de développement et de consolidation démocratique, les « cinq prochaines années seront essentielles », le Secrétaire général recommande que le BINUB, dont le mandat vient à échéance au 31 décembre 2010, soit remplacé par Bureau des Nations Unies au Burundi (BNUB), doté d’un mandat initial d’un an.

Le BNUB devrait « compléter l’action de l’équipe de pays des Nations Unies », dont les trois priorités stratégiques pour les cinq ans à venir sont « d’achever le redressement du pays et encourager une croissance équitable; de mettre en place et renforcer des institutions responsables, efficaces et réactives; et de mettre en place et renforcer des mécanismes efficaces de dialogue, de réconciliation et de justice transitionnelle ». Le mandat du BNUB consisterait donc essentiellement à réaliser des analyses, fournir des conseils et suivre l’évolution d’indicateurs clefs, notamment en matière de démocratie, de gouvernance; de droits de l’homme, de justice ou encore de réforme du secteur de la sécurité et d’état de droit. Le BNUB serait également chargé de fournir au Burundi un appui lorsqu’il assurera la présidence de la Communauté d’Afrique de l’Est en 2011, ainsi que des conseils au sujet des questions d’intégration régionale. Il devrait enfin faciliter et encourager le dialogue entre les acteurs nationaux et les mécanismes d’appui afin d’assurer une large participation à la vie politique et contribuer à la coordination de l’action des partenaires internationaux et à la mobilisation de ressources pour le Burundi.

 

http://www.un.org/News/fr-press/docs/2010/CS10106.doc.htm


RWANDA


Rwanda: le retrait des Casques bleus de l’ETO était une décision belge


Belga | 09 Décembre 2010 La décision du 7 avril 1994 d’évacuer les Casques bleus belges de l’Ecole Technique Officielle (ETO) Don Bosco de Kigali a été prise sous l’égide de la Belgique et non de la MINUAR, la mission de paix des Nations unies au Rwanda. C’est ce qui ressort du jugement interlocutoire rendu mercredi par le tribunal de première instance au procès intenté par des survivants du génocide rwandais contre l’Etat belge et trois officiers de l’armée belge.

Plus de 2.000 Rwandais s’étaient réfugiés début avril, au commencement du génocide, à l’ETO, car l’école était protégée par 92 Casques bleus belges. A la suite du départ des Casques bleus, le 11 avril 1994, ils avaient été massacrés par les milices Interahamwe et l’armée régulière rwandaise. Les survivants de ce massacre et des membres des familles des victimes avaient cité l’Etat belge et les officiers Luc Marchal, Joseph Dewez et Luc Lemaire car le gouvernement belge avait décidé le 7 avril d’évacuer ses troupes, à la suite de l’assassinat des dix Casques bleus belges. Le ministère de la Défense avait argumenté que les Belges se trouvaient encore sous commandement de l’ONU lorsqu’ils ont été évacués de l’ETO, mais cet argument a été balayé. Les réquisitions à l’encontre des trois officiers ont été déclarées recevables, mais la demande dirigée contre l’Etat belge serait prescrite. Le procès se poursuivra le 14 février prochain, avec la projection du film “Shooting Dogs” sur le drame qui s’est déroulé à l’ETO, et ensuite le 12 octobre 2011. (230)




Le Rwanda réitère son engagement à lutter contre les génocides


APA-Kigali (Rwanda) Une conférence de haut niveau pour commémorer le 62ème anniversaire de la Convention de l’ONU contre les génocides,s’est ouverte ce jeudi à Kigali, une occasion pour les pays à travers le monde de réitérer leur engagement dans la lutte contre les génocides.

Organisée par la Commission nationale rwandaise de lutte contre les génocides la rencontre réunit des milliers d’experts juridiques, de responsables politiques ainsi que plusieurs organisations de défense des droits de l’homme du monde entier pour discuter du rapport détaillé de l’ONU accusant les forces de défense rwandaises d’avoir commis un génocide en République Démocratique du Congo (RDC) aussi bien que des actes présumés de génocide perpétrés au Darfour.

Dans un entretien accordé à APA, le secrétaire exécutif de ladite Commission, Jean de Dieu Mucyo, a indiqué que cet évènement vise à rappeler à la communauté internationale la Convention de l’ONU contre le génocide adoptée en 1948 et son engagement de prévenir les génocides.

« Alors que nous célébrons le 62ème anniversaire de la Convention onusienne qui est entrée en vigueur au lendemain de l’holocauste juif, il urge de porter un regard sur les progrès accomplis en matière de lutte contre les génocides à travers le monde. En 1994, le Rwanda a connu un génocide aux yeux de la communauté internationale qui a laissé faire. Les populations locales au Darfour sont aujourd’hui victimes de massacres qualifiés de génocide au moment où les Nations Unies dénoncent l’implication des forces armées rwandaises dans les crimes de génocide commis en RDC, nous devons connaître la vérité », a martelé M. Mucyo.

Il a souligné que la conférence permettra de définir le terme génocide, et les circonstances dans lesquelles ce terme serait applicable, tout en essayant de trouver les voies et moyens afin de veiller à ce que les génocides ne se répètent nulle part dans le monde tel que stipulé dans la Convention de l’ONU.

« Le génocide rwandais est la preuve que le monde avait failli à son engagement vis-à-vis de cette convention. D’où la nécessité de rappeler la communauté internationale de cet engagement, mais également de le renouveler éventuellement en réfléchissant sur la définition la plus appropriée du mot », a-t-il expliqué.

Selon M. Mucyo, étant donné que le mot génocide pourrait être utilisé de manière erronée, il serait important de revoir la définition de ce terme.

Un rapport des Nations Unies sur les massacres de civils dans l’est de la RD Congo a été révélé aux médias et publié en exclusivité en août dernier par le journal français Le Monde.

Selon les médias, le rapport onusien soutient que des troupes rwandaises soutenues par des factions rebelles ont perpétré des crimes en République Démocratique du Congo (RDC) qui pourraient être qualifiés de génocide, s’ils sont reconnus comme tels par une Cour de justice compétente.

Le Rwanda a catégoriquement nié ces accusations se demandant comment les troupes qui ont mis fin au génocide de 1994 ont pu commettre de tels actes.

BB/ad/dss/of/APA / 09-12-2010




Denmark remands suspected Rwandan war criminal in custody

Dec 9, 2010,

http://www.monstersandcritics.com/news/africa/news/article_1604608.php/Denmark-remands-suspected-Rwandan-war-criminal-in-custody

Copenhagen – A Rwandan man suspected of having actively participated in the 1994 genocide in the East African country made a brief appearance before a Danish court Thursday.

The unidentified 48-year-old who has been living in Denmark since 2001, was arrested in the city Roskilde, west of Copenhagen, on Wednesday.

He was remanded in custody by the court in Roskilde and ordered to appear again on January 4.

According to prosecutor Lars Plum of the Special International Crimes Office, the man is suspected of having killed two women with a machete in Rwanda.

He has reportedly denied the allegations against him, with his lawyers arguing that witness statements are unreliable.

The man had reportedly been under investigation since June, following information provided to Danish authorities by an as yet unnamed source. Investigators travelled to Rwanda in preparing the case..

An estimated 800,000 ethnic Tutsis and moderate Hutus were massacred by Hutu militia and civilians in the Rwandan genocide that began in early April 1994 and lasted approximately 100 days.

Several Rwandans suspected of having played a role in the mass killing, have been found to be living in Denmark. In 2001, one suspect was extradited to Arusha, Tanzania, to stand trial before the Rwanda genocide tribunal.


UGANDA



Uganda denies Museveni feared Gaddafi assassination attempt


Dec 9, 2010,

http://www.monstersandcritics.com/news/africa/news/article_1604564.php/Uganda-denies-Museveni-feared-Gaddafi-assassination-attempt

Kampala – A spokesman for Uganda’s President Yoweri Museveni on Thursday rejected claims in a US diplomatic cable released by WikiLeaks that he feared Libyan leader Moammer Gaddafi would attempt to have him killed.

‘Museveni noted that tensions with Gaddafi are growing and as a result and he worries that Gaddafi will attack his plane while flying over international space,’ read a June 2008 cable sent by a United States diplomat after Museveni met Jendayi Frazer, who was the US’s top diplomat for Africa at the time.

‘Museveni requested that the US and Ugandan governments coordinate to provide additional air radar information while he flies over international space,’ the cable added.

The Ugandan president and Gaddafi, two of Africa’s old-school strongman leaders, indulged in a long-running spat over the Libyan head of state’s plans for the ‘United States of Africa’ – an idea Museveni believed was unworkable.

However, Museveni’s spokesman Joseph Tamale Mirundi told the German Press Agency dpa: ‘Those comments seem to be out of context because the president has gone to Libya many times and was there only recently.’

‘This reference on Libya requires the president’s own reaction because it is really unfounded,’ he added.

Cables written between 2007 and 2008 also claimed Museveni believed Sudan was helping the Lord’s Resistance Army, which fought a long rebellion in northern Uganda.

According to the cables, Museveni believed the government in Khartoum was supporting the LRA as late as 2007, even when the talks to end the rebellion were ongoing, saying: ‘Behind all this thing is Sudan, Sudan, Sudan.’

He also was concerned that Eritrea was a threat to Ugandan peacekeepers operating in war-torn Somalia.

Tamale Mirundi confirmed that Uganda’s concerns over Sudan and Eritrea were genuine.

‘Every country has interests to pursue beyond its borders. WikiLeaks may have distorted his opinions and I need to confirm with him but we have had a problem with Sudan. It was supporting the LRA and the president was concerned,’ he said.

‘If the president expressed his opinion on Eritrea with the US official as WikiLeaks says, it was legitimate,’ he added. ‘Eritrea was and is still a regional threat.’



Actis’s Ugandan Unit Will Invest $100 Million in Power-Prepayment Meters

By Fred Ojambo – Dec 9, 2010

Umeme Ltd., the Ugandan power distributor owned by Actis LLP’s Infrastructure 2 Fund, said it plans to spend $100 million installing prepaid electricity meters across the country to improve customer services.

The rollout of the meters will start in June after a pilot project in Kitintale, a suburb of Kampala, is completed, Charlotte Kemigyisha, a spokeswoman for Umeme, said by phone today from the capital. Details about the rollout period will be determined after a meeting with the state-run Electricity Regulation Authority, she said.

“The system will help us improve customer services and to manage our expectations instead of waiting for post payments,” Kemigyisha said.

Umeme connected more than 172,000 new customers in Uganda since it started operations on March 1, 2005, and a further 50,000 customers will be connected in 2011 at a cost of $6 million, the company said in an advert published today in New Vision newspaper. It didn’t give the size of its customer base.

The company plans to invest $32 million in 2011 boosting new connections, installing prepayment meters and building substations, according to the statement. Umeme invested $96 million in expanding and refurbishing the nation’s electricity network since 2005, it said.

Umeme holds a 20-year distribution concession in Uganda until 2025. CDC Group Plc, an investor in developing countries that is owned by the U.K. government, is the largest investor in the Actis fund that owns Umeme.

To contact the reporter on this story: Fred Ojambo in Kampala via Johannesburg at pmrichardson@bloomberg.net.

To contact the editor responsible for this story: Antony Sguazzin in Johannesburg at asguazzin@bloomberg.net.


TANZANIA:

 



Cranes battle hosts Tanzania

Thursday, 9th December, 2010

By Abdallah Mubiru in Dar Es Salaam UGANDA Cranes are just two steps away from completing a historic CECAFA Challenge Cup hat-trick.

A win over hosts Tanzania in today’s semi-final at the Mkapa national stadium will haul Uganda close to that achievement and a record 12th title in the regional competition.

Fixtures between the two countries have always been exciting.

In their last CECAFA meeting, the Cranes beat Tanzania 2-1 in the semi-finals at Nakivubo stadium –a feat the hosts will want to avenge in front of nearly 60,000 home fans.

Cranes coach Bobby Williamson however maintained that his troops would not be intimidated, particularly with the return of team captain Andy Mwesigwa from suspension.

“Tanzania is a strong side just like the other teams we have played but my players are steadily improving at winning matches.

“It’s not going to be easy playing against the home crowd but we played under the same atmosphere against Zanzibar in the quarter-finals any way,” Williamson stated.

Road to the Semi-finals

Tanzania beat Somalia and Burundi with 3-0 and 2-0 victories respectively to qualify as runners up in Group A behind Zambia.

They beat Rwanda 1-0 in the quater-finals.

To the contrary, Cranes qualified as Group C winners after wins over Ethiopia (2-1), Kenya (2-0) and 1-1 draw with Malawi.

Cranes’ nervous moment came in the quarter-finals, where they on a 5–3 penalty win to eliminate Zanzibar after the two sides had played to a 2-2 draw on 90 minutes.

Interesting statistics

It will be Cranes’ sixth consecutive semi-final match and 28th overall since the inception of the competition.

The 11-time champions have not lost a game in CECAFA since 2008.

Cranes opponents Tanzania have not gone beyond the semi-final stages since 2002 when they lost to Kenya in the finals.

Strategy

Cranes will try to control the midfield again like they did against Zanzibar, and hope to be efficient on the counter.

Williamson will however ask both Steven Bengo and Mike Sserumaga to adopt a more aggressive approach to try and get an early goal that will silence the voiceferous home crowd.

Probable line up:

Odongkara, Masaba, Walusimbi, Isinde, Mwesigwa, Mudde, Wagaluka, Mawejje, Okwi, Serumaga and Bengo.



CONGO RDC :



Taking on Polio in Democratic Republic of Congo with Mass Campaign to Immunize Children

Source: International Medical Corps (IMC) Date: 09 Dec 2010

By: Jaya Vadlamudi, Senior Communications Officer, International Medical Corps

December 9, 2010 – Following an outbreak of polio in Democratic Republic of Congo (DRC) where a re-emergent strain of the paralyzing disease has struck over 60 people this year, International Medical Corps has helped launch a mass immunization campaign for children under five.

Polio, which is highly infectious and often strikes children, overtakes the nervous system and can cause paralysis within a matter of hours. One in 200 infections leads to irreversible paralysis – usually of the legs. Of those paralyzed, up to 10 percent die due to their breathing muscles being immobilized by the disease.

Lacking a known cure, polio was largely eradicated in Central Africa through the World Health Organization (WHO)-supported Global Polio Eradication Initiative established in 1988. As a result of mass immunization campaigns, polio decreased by 99 percent worldwide since 1988 but has seen a recent resurgence in Republic of Congo (which borders DRC to the west) where 324 cases have been reported as of November 9th. The disease is reported to have spread from the epicenter in Pointe Noir, Congo, to DRC where 63 cases were registered as of November 23rd. With no new cases of polio from 2000-2005, DRC had appeared to have eradicated polio – until the recent outbreak. Based on the explosive nature and high mortality rate of this particular outbreak, it is being considered a top international public health priority as the disease can easily spread across borders.

“All children have the same right to be protected from polio,” said UNICEF Representative in DRC, Pierrette Vu Thi. “Failure to translate this right into reality today will be expensive tomorrow, in terms of human lives and resources.”

As polio cannot be cured – only prevented – polio vaccines administered multiple times, can protect a child for life. Per the World Health Assembly’s 2006 resolution, three elements are pivotal to quickly averting the epidemic:

· Immediate, mass oral polio vaccine campaigns in areas where cases have been documented

· Mass, oral polio vaccine campaigns in areas bordering the current epidemic

· Heightened Acute Flaccid Paralysis surveillance in areas where cases have been documented & in neighboring areas

In addition, widespread social mobilization and communication campaigns should be conducted at the community level to ensure awareness about the outbreak, educate locals on the need for vaccinations, and to combat misconceptions regarding vaccinations. Conducting this level of response, however, is contingent upon rapidly mobilizing emergency funding from the global community. WHO has filed an appeal for funds from the humanitarian community to facilitate an emergency outbreak response.

Having worked to deliver health care and training in DRC since 1999, International Medical Corps stands ready to support partners and local health networks in implementing a response to the recent outbreak and helping to promote efforts to eradicate polio globally.

In DRC, International Medical Corps provides health care, nutrition, food security, sexual and gender-based violence prevention and treatment, and water/sanitation services. In many remote areas of North and South Kivu Provinces, International Medical Corps is the only international NGO that has maintained a permanent presence. Today, International Medical Corps supports 85 health facilities in the DRC, including 41 in North Kivu, 42 in South Kivu, and two in Maniema. In total, International Medical Corps has served more than one million people in Congo, 80 percent of them displaced by war.

With the exception of public UN sources, reproduction or redistribution of the above text, in whole, part or in any form, requires the prior consent of the original source. The opinions expressed in the documents carried by this site are those of the authors and are not necessarily shared by UN OCHA or ReliefWeb.



RDC: près de 720 millions de dollars pour financer l’aide humanitaire

(AFP) – KINSHASA — La communauté humanitaire en République démocratique du Congo (RDC) a estimé jeudi à près de 720 millions de dollars US l’aide humanitaire en 2011 dans ce pays où des groupes armés sont encore actifs dans l’est, a rapporté l’ONU.

“La communauté humanitaire estime que plus de 719 millions USD seront nécessaires pour soulager les souffrances de 7,5 millions de Congolais sur l’ensemble du territoire de la RDC”, a déclaré à Kinshasa le coordonnateur humanitaire en RDC, Fidèle Sarassoro, lors du lancement du plan d’action humanitaire 2011.

En 2010, les humanitaires avaient lancé un appel de fonds de 827 M USD, dont près de 60% ont été récoltés jusque-là, mais pour 2011 le montant a été revu à la baisse.

Cela s’explique “non pas par une diminution des besoins sur le terrain mais plus parce que nous avons pris en compte (…) les projections des autres acteurs de stabilisation et de développement”, a expliqué M. Sarassoro.

Selon l’ONU, la population de la RDC est confrontée à une des “pires crises humanitaires au monde”, souvent causée par des conflits et violences armés ainsi que des événements soudains tels que les expulsions de Congolais d’Angola ou les calamités naturelles.

En 2010, 5 millions de personnes dans les zones de conflits, 89.000 expulsés d’Angola et près de 1.5 millions de personnes vivant dans les zones vulnérables hors conflit ont été assistées mais “de façon dispersée”, et les besoins humanitaires devraient rester “considérables” en 2011, selon M. Sarassoro.

“Les déplacés internes n’ont effectué qu’un retour timide (…) une assistance sera également nécessaire pour le rapatriement de 430.000 réfugiés congolais présents dans les pays voisins”, a-t-il ajouté.

Le plan d’action humanitaire pour 2011 devra notamment “renforcer la protection des civils, réduire la morbidité et la mortalité au sein des populations cibles et améliorer les conditions de vie des populations vulnérables”, a expliqué Max Hadorn, représentant du Bureau de coordination des affaires humanitaires de l’ONU (Ocha).

Les fonds estimés pour la réalisation de ce plan seront consacrés entre autres à la sécurité alimentaire, à l’accès à l’eau, hygiène et assainissement.

La communauté humanitaire en RDC a par ailleurs appelé le gouvernement congolais à la libérer des obstacles administratifs, logistiques et sécuritaires.




RDC: l’opposition dénonce les “échecs” de Kabila, ses “nouvelles promesses”

9/12/2010

http://www.romandie.com/ats/news/101209174101.0mv0kbb1.asp

KINSHASA (RDCongo) – Le Mouvement de libération du Congo (MLC), principal parti d’opposition parlementaire en République démocratique du Congo, a dénoncé jeudi les “échecs” du président Joseph Kabila et ses “nouvelles promesses”, au lendemain du discours à la Nation du chef de l’Etat.

“Pour avoir échoué sur tous les plans, économique, social, du développement, pour tous ces échecs, le pouvoir en place ne mérite plus la confiance du peuple”, a déclaré le secrétaire national du MLC, François Muamba, lors d’un point presse à Kinshasa.

Le député du MLC a dénoncé pêle-mêle “le manque de volonté” politique du chef de l’Etat pour n’avoir pas organisé les élections locales qui devaient clore le cycle électoral entamé en 2006, “l’instrumentalisation de la justice par le pouvoir”, où les “tripatouillages” qui retardent la mise en place de la Commission nationale électorale indépendante (CENI).

La CENI doit remplacer la Commission électorale indépendante (CEI) pour l’organisation les prochaines élections prévues pour débuter en novembre 2011 avec la présidentielle et s’achever en 2013.

Mercredi, devant le Parlement, le chef de l’Etat a jugé que la paix était “de retour” sur quasiment tout le territoire, mais pour le MLC dans l’est du pays “toutes les opérations militaires ont été un échec” et les populations “continuent à subir les exactions de différentes milices nationales et étrangères”.

“La mauvaise gouvernance caractérise toujours la gestion de l’Etat” et “n’a toujours pas permis d’améliorer le climat des affaires”, a jugé M. Muamba.

“Tous les réseaux de transport ferroviaires, routiers et lacustres demeurent dans un état de détérioration très avancé. Comme d’habitude, le pouvoir se contente de nourrir la population de promesses”, a-t-il poursuivi.

“La majorité de nos populations n’a toujours pas accès aux soins de santé primaire, à l’eau potable, l’électricité et à un habitat décent”, a-t-il également dénoncé.

Selon le député du MLC, mercredi M. Kabila a parlé “10 minutes sur ses oeuvres” et “80 minutes de ses projets”. “Le président de la République estime qu’il faut 10 minutes pour expliquer quelque chose qui se fait en 4 ans, et 80 minutes pour expliquer quelque chose qui va se faire au maximum en 12 mois”, jusqu’à la fin de son mandat début décembre 2011, a-t-il ironisé.

Pour le MLC, son candidat “naturel” pour la présidentielle de 2011 reste son président national, le sénateur et ancien vice-président de la RDC Jean-Pierre Bemba, actuellement jugé à La Haye par la Cour pénale internationale (CPI) pour des atrocités commises par ses miliciens entre octobre 2002 et mars 2003 en Centrafrique.

(©AFP / 09 décembre 2010 18h41)


KENYA :



US cable: Kenya risks new violence without reforms

9/12/2010 NAIROBI, Kenya (AP) — The U.S. ambassador to Kenya says in a confidential cable that if Kenya’s government doesn’t implement significant reforms the nation could be hit by a wave of violence worse than the country’s 2007-08 postelection riots in which more than 1,000 people perished.

In a cable posted by the website WikiLeaks, U.S. Ambassador Michael Ranneberger wrote that Kenya’s “old guard” continues to resist change and that key reforms are yet to be carried out.

The cable says Kenya’s president and prime minister are part of the “political and economic elite” that benefits from a lack of accountability and rule of law. Since the January cable, Kenya has passed a new constitution, but the country’s longtime attorney general, whom Ranneberger also singled out, is still in office.

“No significant steps have been taken against high-level corruption, which remains rampant,” the cable said. “No significant reform of the judicial or Attorney General’s office has been undertaken. No steps have been taken to hold accountable perpetrators of postelection violence. Police reform remains an open question.”

The cable adds: “Failure to implement significant reforms will greatly enhance prospects for a violent crisis in 2012 or before, which might well prove much worse than the last postelection crisis.”

Kenyan government spokesman Alfred Mutua said Ranneberger’s characterization of the president and prime minister as stumbling blocks to reforms in Kenya is wrong.

“Some of it, for lack of a better explanation, reads like fiction,” Mutua told journalists Thursday.

The U.S. Embassy said it can not comment on any leaked cables.

A statement from Kenyan President Mwai Kibaki’s office on Thursday said Kenya has “enjoyed unprecedented political, economic and social freedoms during his tenure in office.” The statement highlighted the adoption of a new Constitution in August that sets out a one-year timetable to weed out corrupt and incompetent judges. If there are any unwarranted delays, parliament risks being dissolved in measures written into the charter.

Ranneberger’s cable said the U.S. is reaching out to Kenyan youths to empower them to press for reforms, an issue that prompted Kenya’s government spokesman to say earlier this month that a country — he did not say which one — is seeking to overthrow the Kenyan government by funneling money to youth groups.

The cable says there is more democratic space in Kenya than ever before, and it credits an active civil society and a “vibrant” media.

The International Criminal Court is expected to indict six Kenyan leaders later this month for the 2007-08 postelection violence.

A separate leaked memo notes China’s engagement and investment in Kenya “continues to grow exponentially.” China is searching for oil in Kenya, though it hasn’t found any yet, and is interested in developing a new deep water port in the coastal city of Lamu. China, the note says, is also providing weapons to Kenya.

“China’s interest in the Lamu project is reportedly linked to the presence of oil in Southern Sudan and Uganda which could be exported via Lamu as well as the greater export potential to Ethiopia, Southern Sudan and Uganda,” the February cable said.

It also noted that Chinese “technicians” are working on an unspecified project inside Kenya’s intelligence headquarters.

A February cable from Nigeria shows America’s criticism of Chinese interest in the continent’s oil.

“China is a very aggressive and pernicious economic competitor with no morals,” the cable quotes U.S. Assistant Secretary of State for African Affairs Johnny Carson as saying. “China is not in Africa for altruistic reasons. China is in Africa for China primarily.”

Though the U.S. has strong ties with Kenya — the birthplace of President Obama’s father — the cable quotes Carson telling leaders there that “Nigeria is the most important country in Africa for the United States.”

Copyright © 2010 The Associated Press. All rights reserved.


AFRICA / AU :




WikiLeaks documents roil Nigeria, Kenya, and South Africa


Embarrassing US diplomatic cables released by WikiLeaks have put leaders in Kenya, Nigeria, and South Africa in the hot seat.

By Scott Baldauf, Staff writer / December 9, 2010 Johannesburg, South Africa

Africa’s newspapers are full of the latest leaked US diplomatic cables, focusing especially on those about the political leaders of their own countries and regions. As with other leaks, these came courtesy of the embattled web organization, WikiLeaks, whose founder, Julian Assange, was recently arrested in London on charges of rape in Sweden.

Some of the cables are crucial for piecing together parts of very well-known public events while others give almost novelistic detail about the cocktail-chatter world of US diplomacy, and the personalities of the political allies and rivals living in the countries where the diplomats were posted.

Some of these cables will be acutely embarrassing for host governments and US diplomats alike, like an all-too-frank best-man’s speech at a wedding. But for that very reason, these cables are likely to be widely read and unlikely forgotten.

Kenya arming South Sudan?

Consider the analysis in a cable dated Oct. 2, 2008, regarding the hijacking of a ship carrying 33 Ukrainian T-72 tanks, captured by (who else) Somali pirates off the coast of Kenya.

Since the ship was bound for the Kenyan port of Mombasa, the Kenyan government claimed that the ships were meant for the Kenyan military, even though Kenya uses NATO equipment, not Warsaw Pact equipment. The Oct. 2 cable says, “It is a poorly kept secret that the tanks are bound for the Government of South Sudan and that the Government of Kenya has been facilitating shipments from Ukraine to the Government of South Sudan since 2007.”

As for motives on why Kenya would allow arms shipments to South Sudan, and lie about it, the cable considers three possibilities. 1) Kenya has decided to support South Sudan in its bid to secede from the Islamist-led government in Khartoum, but doesn’t want to anger Khartoum. 2) It doesn’t want to appear to be doing something illegal. 3) It is deeply corrupt.

“…given Kenya’s track record on corruption, it is always possible that there is a financial benefit for a senior Kenyan official (or two, or more) in return for facilitating the arms shipments. As such, the question of ‘Who owns the tanks?’ will remain a touchy side issue for Kenya in the piracy of the M/V Faina.”

Shell ‘infiltrated’ the Nigerian government?

In Nigeria, papers have been focusing heavily on a cable from the US embassy in the Nigerian capital of Abuja, detailing a meeting between the US ambassador and Shell’s executive vice president for Africa, Ann Pickard. Ms. Pickard apparently indicated that Shell had “seconded” several of its own people to work inside the Nigerian government, and thus had a wide network of contacts to keep them posted on issues that might affect Shell. Nigerian papers termed this “infiltration.”

In one instance, the Nigerian government appeared ready to open up several oil exploration bids to Chinese firms, contracts that Shell was also bidding on.

“Pickard said Shell had good sources to show that their data had been sent to both China and Russia,” the cable read. “She said the GON [Government of Nigeria] had forgotten that Shell had seconded people to all the relevant ministries and that Shell consequently had access to everything that was being done in those ministries.”

Eritrea’s ‘unhinged, cruel’ dictator?

Some cables show a disarming level of candor. One document from the US embassy in the Eritrean capital of Asmara, for instance, opens up with this startling sentence.

Johannesburg, South Africa

“Young Eritreans are fleeing their country in droves, the economy appears to be in a death spiral, Eritrea’s prisons are overflowing, and the country’s unhinged dictator remains cruel and defiant.”

But more delicate are the cables that describe countries that are “strategic allies,” but whose leadership seem to be what one cable described as a “swamp of corruption.”

Here, when the US government trumpets its own efforts to promote democracy and human rights, it comes as a stinging indictment against a government that itself has a very mixed record on democracy.

Kenya’s ‘culture of impunity’

In Kenya, for instance, the US embassy in Nairobi has actively supported youth groups to strengthen democracy and to forestall a return of the post-election violence that killed 1,200 people and displaced 300,000 others following the disputed elections of Dec. 27, 2007. The US government also supported efforts by Kenya’s Parliament to write a new Constitution, which would change the winner-takes-all culture of Kenyan politics and reduce the likelihood of future post-election violence.

Far from supporting this US reform agenda, top Kenyan officials actually saw it as a threat, if not to the state, then certainly to their own “vested interests,” says a US embassy cable dated Jan. 12, 2010.

“Bringing about implementation of the reform agenda poses a large challenge because doing so threatens the culture of impunity and the entrenched political class that has existed in Kenya since independence. Most of the political and economic elite (to greater and lesser extents) compose the vested interests that benefit from and support impunity and the lack of accountability with respect to governance, state resources, and the rule of law. This includes President Kibaki and Prime Minister Odinga, who signed the coalition agreement, as well as most of the members of the Cabinet and leaders of the political parties.”

South Africa’s former president ‘thin-skinned’ and ‘shrill’

One US Embassy Pretoria cable, written in February 23, 2001 midway between the two terms of South African President Thabo Mbeki, found the president “thin-skinned” and “shrill” when criticized, but placed Mbeki’s behavior into a broader context of the ANC’s mindset from the long period of struggle against the racist apartheid government.

“Some speculate that Mbeki and the majority of ANC leaders and office holders are still handicapped by the experience of the struggle against apartheid. Then, enemies were everywhere and the world fit very neatly into shades of black and white. Others see Mbeki as an individual who must always be right. When the force of medical and public opinion on the causal link between HIV and AIDS grew too great, Mbeki announced that he was “withdrawing” from the debate rather than admit that he possibly had erred. Mbeki had posited the view that none of the criticisms he has received worries him because he knows they aren’t true…”

Not all of the comments were negative or embarrassing, though.

One of the more interesting comments from the US embassy, following a very lengthy profile of South African President Jacob Zuma, was this one, dated May 12, 2009: “One can only guess how South Africa will evolve under a Zuma presidency — which he promises will only be for one term. South Africans have suffered many more and greater tragedies than an elected government with a near two-thirds majority.”


UN /ONU :


USA :


CANADA :


AUSTRALIA :



EUROPE :


CHINA :


Cables show US wary of China’s Africa dealings

By William Wallis in London and Tom Burgis in Lagos December 9 2010

The default response in Washington to inquiries about China’s burgeoning engagement with Africa tends be a fairly banal insistence that there is more than enough room for all the continent’s suitors.

So the latest instalment of US diplomatic cables posted on the WikiLeaks website – including a large batch from African embassies – provides a refreshingly honest assessment of how Washington really views Beijing’s role on the continent after a decade in which trade between Africa and China has risen more than tenfold.

“The United States does not consider China a military, security or intelligence threat,” says a cable from the consulate in Lagos, Nigeria’s commercial capital, following a visit from Johnnie Carson, the assistant secretary of state for African affairs.

But the detailed attention of embassies across the continent to Chinese commercial deals, infrastructure projects and cases of corruption speaks of growing friction between the US and its emerging power rival on African soil.

“China is a very aggressive and pernicious economic competitor with no morals,” adds the cable, purportedly relaying Mr Carson’s views.

The cables describe Nigeria as the most important country on the continent for US interests because of its petroleum resources, large Muslim population and the market it represents as Africa’s most populous nation.

US oil companies are having to contend with tougher competition as China seeks to muscle in on new exploration concessions across west Africa.

But democracy campaigners detect a whiff of hypocrisy in western attacks on Chinese ethics. Chinese officials argue that Beijing’s resources-for-infrastructure deals offer an opportunity for industrialisation never countenanced by western trading partners and European former colonial powers.

Washington would interpret China’s role as more threatening should certain wires be tripped.

The same cable from Lagos says: “Is China developing a blue water navy? Have they signed military base agreements? Are they training armies? Have they developed intelligence operations? Once these areas start developing, then the United States will start worrying.”

The possibility for co-operation between the US and China seems particularly remote on the other side of the continent in Kenya, according to a February note from the embassy in Nairobi that recorded “little dovetailing of our interests to date”.

The embassy reported that China “has been silent on the implementation of the reform agenda which we consider essential to Kenya’s future stability and prosperity”.

The observation appears in line with Beijing’s policy of not interfering, publicly at least, in the political affairs of African nations.

The cable also foresees difficulties for China’s thrust into Africa.

“Given the possibility of a backlash by the Kenyan people against China, perhaps over the issue of imported Chinese labor or mishandling of natural resources, there may be benefits to keeping our distance, at least publicly, from China,” it says.

http://www.ft.com/cms/s/0/803517b2-03af-11e0-8c3f-00144feabdc0,dwp_uuid=9a36c1aa-3016-11da-ba9f-00000e2511c8.html


INDIA :


BRASIL:

EN BREF, CE 09 décembre 2010… AGNEWS /DAM, NY, 09/12/2010

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