{jcomments on}La rédaction ,Bujumbura, le 08 juin 2010 (abarundi.bi) Démocrates Burundais ouvrez l`oeil le bon car les anciens démons se sont réveillés. Serrons-nous les coudes pour que la démocratie au Burundi chèrement acquise par le sacrifice suprême de beaucoup de nos valeureux combattants de la liberté, tombés dans la fleur de l`âge ne nous file d`entre les doigts en un clin d`œil.

La soit disante « opposition » veut mettre à genou le CNDD-FDD, arracher et imposer un gouvernement de transition prolongé dans lequel elle va prendre place afin d`extorquer des postes juteux à son avantage, tenant compte du résultat des élections communales et vu le pronostic des futures élections, bien entendu au mépris du vote exprimé par la population.

Raisons pour laquelle, cette opposition fait tout pour discréditer le gouvernement, disqualifier la CENI et ternir l`image des observateurs tant nationaux qu`internationaux afin de contourner la voie des urnes. Le mode opératoire est connu et c`est une question de stratégie et de persévérance. Des hommes de paille électoralement légers tels que Nyangoma et Rwasa ont déjà été identifiés et mis en œuvre à cette fin, ils font la sale besogne à l`instar des marionnettes dans les mains des manipulateurs Burundais professionnels d`antan habitués à récolter là où ils n`ont pas semé. Qui peut encore en douter ? Le fruit sera mûr car seule cette opposition prendra les rennes du pouvoir en main et se donnera toutes les prérogatives lui permettant de dicter sa volonté, vu que les autres acteurs (gouvernement, CENI, Communauté internationale) auront été déclarés hors jeu. Certains sites internet affiliés à cette opposition, appellent déjà le « peuple » à la mobilisation et à être prêt pour déloger si besoin est par la violence les dirigeants actuels.

Des informations et autres indiscrétions recueillies dans les milieux de l`opposition à Bujumbura et surtout les confidences éclairantes données par ceux qui viennent de quitter ce conglomérat de partis antidémocrates, il est de plus en plus certain que les perdants aux élections communales voire les autres qui suivront, vont tout faire pour obliger le parti CNDD-FDD à partager sa victoire électorale avec eux. La démocratie, les élections libres ils n`en ont rien à cirer.

C`est du déjà vu.

Lors des élections de 1961 qui avaient consacré la victoire au Prince Louis Rwagasore et son équipe, les perdants à cette époque avaient aussitôt ourdi l`assassinat du prince et par la suite s`engouffrèrent dans le parti orphelin pour récupérer le parti et le pouvoir bien évidemment en écartant sine die les objectifs et les idéaux du prince par l`instauration d`un régime basé sur l`exclusion ethnique. La suite tout le monde la connaît trop bien.

Il s`en est suivi un cycle de violence orchestré par ces antidémocrates dont le bilan en coût humain est trop lourd (assassinats ciblés en 1965, 1969, génocide en 1972, massacres 1988, assassinat du 1er Président démocratiquement élu en 1993 ainsi que ses principaux collaborateurs et massacres généralisés sur tout l`étendu du territoire en toute impunité) sans parler du coût économique dont le Burundi souffre encore aujourd`hui (parmi les 10 pays les plus pauvre au monde).

En juin 1993, les contestataires sont descendus dans la rue le lendemain des élections clamant que le vote avait été ethnique. La première tentative d`assassiner le président Ndadaye fut fomenté avant que celui-ci ne porte serment. Les putschistes sont restés impunis à telle enseigne qu`ils ont eu le temps de mûrir leur plan et le réaliser tranquillement le 21 octobre 1993. Aujourd`hui ils courent toujours et ce sont les mêmes qui veulent étouffer la démocratie dans notre patrie.

La loi électorale est claire, en cas de contestation la procédure à suivre est connue de tous. Mais alors, pourquoi ce moyen n`intéresse pas cette opposition désireuse de faire respecter partout et en tout lieu le respect de la loi et qui nous dit la main sur le cœur qu`elle veut promouvoir un Etat de droit, sic. A défaut, depuis qu`elle nous casse les oreilles via les médias qu`une fraude massive a été observée, qu`est ce qu`elle attend pour montrer les preuves. A moins que cela ne ressemble à la fameuse fable de Lafontaine du « loup et de l`agneau ». Quoi qu`en dise l`agneau pour se défendre en plaidant pour son innocence le loup avait déjà tranché, l`agneau était coupable et il lui revenait de doit d`appliquer la sentence, ce qui fût fait illico presto,…

 

Démocrates Burundais et amis du Burundi, c`est maintenant qu`il faut être ferme et dire non aux aventuriers antidémocrates pyromanes afin que le Burundi puisse progresser sur la voie de la réconciliation et de la consolidation de la paix en réussissant ce cycle vertueux électoral pour dire adieux définitivement aux violences imposés par le passé par cette poignée de gens sans foi ni loi.

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