Droits de l'Homme –  Human Rights Watch (HRW) vient de sortir  son dernier rapport  sur le Burundi et au même moment, de nombreuses familles burundaises commémorent  – le 40 ème anniversaire du génocide des Bahutu Barundi (Batutsi et Baganwa compris) en 1972- ( http://www.burundi-agnews.org/indexgenocide72.htm ) . Le Burundi sort de près de 40 ans d'une des dictatures les plus féroces que le Monde ait connu. La Dictature des Bahima burundais (Micombero, Bagaza, Buyoya) a fait près de 4.5 Millions de victimes Bahutu Barundi ( comprenant les morts, les réfugiés, et les internés des camps de concentrations de 1996 à 2001). Ce qu'attend le gouvernement  démocratique du Burundi et les Barundi en général, ce sont des ONG's  de défenses des Droits de l'Homme qui aideraient à ce que la Justice puisse être un jour pour les Millions de victimes de la Dictature et leurs familles. Or le sens logique, pris par de nombreux ONG's (société civile), semble être à l'inverse. Par exemple, pas un mot sur ce Génocide dans le Rapport de HRW !  D'où la frustration entre l'Etat du Burundi et ces organisations !
 
Le gouvernement du Burundi vient d'interdire une conférence de presse de Human Rights Watch (HRW). HRW voulait présenter son dernier rapport  sur le Burundi. Incompréhension sur les tabloïds des Droits de l'Homme !  "Nous regrettons que le ministre de l'Intérieur ait interdit notre conférence de presse …", disait Mme Carina Tertsakian, une chercheuse à la division Afrique de HRW. Le Ministre, M. Edouard Nduwimana, a réagit. Selon lui, HRW n'a pas été interdit  … Mais  cette organisation allait violer la loi n’eût été la vigilance des autorités burundaise. HRW n’avait informé ni les autorités ni le Conseil National de la Communication.
Selon un proche du gouvernement,qui souhaite son anonymat,  "l'Etat du Burundi en a marre de HRW comme de  International Crisis Group  (ICG)… Le problème semble être les sources qui sont derrière les rapports de ces organisations mais aussi l'ethique suivit par ces ONG's vis à vis du Burundi, Etat Démocratique".
 
Selon notre source,  " le conflit avec HRW  s'est accentué avec l'arrivée de Mme Neela Ghoshal qui succèda à Mme Alison Desforges. Selon  le site internet burundais "Le Témoin nyabusorongo",  cette dernière est la maîtresse   d'un des opposants burundais, membre de l'ADC Ikibiri (organisation née en 2010 rassemblant les partis politiques qui ont perdu les élections démocratiques).  De ce fait, Mme Neela Ghoshal, accusée de complicité avec l'opposition, avait été expulsée mi-juin 2010  du Burundi.  Mais,apparemment, cette dernière reste tenace. C'est cette intrigue qui mène à la tension les relations entre le Burundi et HRW.
Quand à ICG, la source principale de ses rapports sur le Burundi émane d'un -enfant de la Dictature- burundais ( un jeune Hima burundais). 
Le manque de neutralité des sources est une des causes des relations "de non confiance" ,tendues, ou non crédibles,  entre le Burundi et  ces ONGs. Bref, les sources sont  trop tribalisées  à première vue …"
 
"De nombreux Barundi ne comprennent pas pourquoi les ONG's  des Droits de l'Homme (DH) ne sont nullement des adjuvants pour les premiers gouvernements démocratiques que le Burundi connait depuis la fin de la Dictature militaire. Après la 2ème guerre mondiale, les USA ont permis directement (4 ans plus tard) la mise en place du Tribunal de Nuremberg  afin de juger les criminels  responsables de la Shoah (6 millions de victimes juives).    La logique des ONG's des Droits de l'Homme au Burundi devrait tendre pour être des réconforts aux victimes Bahutu Barundi, comme les USA avec Nuremberg, et  tout faire  pour que la justice vienne à l'aide des victimes de la Dictature des Bahima Barundi. Par exemple combien n'ont pas encore pu faire le deuil de leur mort ? En commençant par la famille de SAR.  Charles Ndizeye (Ntare V) !  Or  la voie qu'empreinte HRW, ICG, FIDH (…) est tout autre … Ces organisations mettent les batons dans les roues aux enfants des victimes du génocide  des Bahutu Barundi. La cause en est que ces organisations ont choisi de travailler de manière générale avec des -enfants de la Dictature -.  C'est-à-dire  les Bahima Barundi ! Voilà le mal qui ronge les relations entre ces organisations et l'Etat du Burundi … ", termine la source.
 
DAM, NY, AGNEWS, le 3 mai 2012.
News Reporter