Les Barundi veulent mettre fin aux quota ethniques des Accords d’Arusha qui perpétuent l’- Apartheid Noir à Noir (entre africain) – autrefois dénoncé par  Feu Mze  Nelson Mandela au Burundi.

Depuis Kayogoro à Makamba, ce Samedi 14 décembre 2013, le président du parti CNDD-FDD, l’Honorable Pascal Nyabenda a invité tous les acteurs socio-politique burundais à participer  aux débats institutionnelles organisés par le Parlement du Burundi qui commence ce jeudi 19 décembre 2013 et qui prendra fin le vendredi 20 décembre 2013.

Le débat autour de la révision constitutionnelle au Burundi oppose 2 camps.  D’une part ceux qui souhaitent conserver les avantages des Accords d’Arusha notamment les quota ethniques.  Et de l’autre, ceux qui sont contre ces quota ethniques qu’ils jugent discriminatoires car ils font qu’ un citoyen burundais n’est pas égale à un autre citoyen selon son ethnie. Par exemple, aujourd’hui, un jeune hima (Tutsi) burundais a 7 fois plus de chance d’être employé à l’État qu’un jeune autre burundais. C’est une injustice flagrante !

Cette discrimination due aux quota ethniques des Accords d’Arusha dérange énormément la société burundaise, surtout les conséquences qu’elles génèrent au sein de la population ( notamment un chômage accrue au sein des autres Barundi).  5 à 8 % de la population ( les Bahima ) bénéficient d’un droit institutionnel de 40% du gâteau national au détriment des autres…
Le bas qui blesse les autres Barundi est que cette minorité Hima (Tutsi) choyée par la Constitution de 2005 qui comprend ces Accords d’Arusha, est celle qui a conduit le Burundi pendant près de 40 ans sous une des  Dictatures les plus féroces et sanguinaires qu’est connu le 20ème siècle.  Le régime des militaires Bahima burundais (Micombero, Bagaza, Buyoya) a fait plus de  4,5 Millions de victimes Barundi et jusqu’à présent, il n’a pas encore été jugé pour ces crimes.
Face à ce débat institutionnel qui sera lancé dès jeudi au Burundi,  les Bahima burundais ont préparé leurs armes depuis quelques semaines.  Ils  ont mis en place un subterfuge. Ils ont ouvert ce débat institutionnel en demandant à tous de dire “non!” aux modifications de la Constitution burundaise prétextant ( pour attirer une certaine compassion large au niveau des occidentaux et des opposants africains en général ) qu’il s’agissait de faire barrage à un 3ème mandat du très populaire Président Africain du Burundi S.E. Nkurunziza Pierre. Pourtant, comme décrit plus haut, le vrai débat est ailleurs, c’est celui des quota ethniques injustes.

Les Bahima burundais (Tutsi) risquent gros car, après 13 ans d’application des Accords d’Arusha, les Barundi  en ont marre de perpétuer  l’injustice sociale de cet – Apartheid Noir à Noir (entre africain) –  que Feu Mze  Nelson Mandela  avait dénoncé en 1999 au Burundi.

DAM, NY, AGNEWS, le 16 décembre 2013

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