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{jcomments on}DAM, NY, AGNEWS, le 9 juin 2010. – En ce moment où l'économie mondiale bat de l'aile, les autorités burundaises semblent dépourvues face à "une déferlante image négative du pays" véhiculée par l'ancienne oligarchie politique. Vendredi dernier, l’UPRONA, par la voix de son président inexpérimenté, Bonaventure Niyoyankana, a annoncé que son candidat, Yves Sahinguvu, ne participerait pas à l’élection présidentielle du 28 juin … Cette nouvelle a créé chez de nombreux Barundi un ouf de soulagement. "Enfin le – parti de la Dictature – ne sera plus au pouvoir … Cela dure depuis", s'exclame un passant à Bujumbura.

 

Depuis 2005, lors du retour aux institutions démocratiques, l'UPRONA au gouvernement, n'a rien fait pour aider le pays. Et pourtant au niveau socio-économique, ce parti avait la main sur plusieurs corporations (des journalistes, des avocats, des magistrats, des syndicats, des ligues des Droits de l'Homme etc. ). Ces derniers ont été des instruments de propagandes anti-gouvernementaux pendant toute la législature.

Selon un économiste de l’Institut de Statistiques et d’Etudes Economiques du Burundi (ISTEEBU), la nuisance en termes d'images produit en près de 5 ans par "cette société civile" a causé une perte financière pour les Barundi près d' 1 milliard de Dollars d'entrée. Une perte sèche énorme accentuée par notamment les nouvelles du pays propagées par l'AFP (Esdras Ndikumana) et Reuter (Patrick Nduwimana) … Ce sont deux journalistes, employés dans deux multinationales de la communication, apparemment "qui aime beaucoup leur Pays" !

D'après cet expert de l'ISTEEBU, la nuisance que produisent ceux qu'on appelle communément "les partis d’opposition" en terme journalier correspond à une perte de plusieurs dizaines de millions de Dollars pour les Barundi.

Les spéculateurs boursiers, ceux qui tentent en ce moment de couler toute l'économie européenne (L’euro est en chute libre !) , scrutent les faits et gestes pour savoir si le Burundi va devenir « un pays intéressant » dans ce monde globalisé. C’est de cette agressivité mondiale que les Barundi doivent avoir peur, termine l’expert de l'ISTEEBU car «  Les chiffres de la croissance africaine pour 2010 avoisinent les 5% , or pour le Burundi elle atteint désormais près de 3 %  . L’Etat doit mettre – ces partis d’oppositions- face à leur responsabilité. La Justice doit sévir au nom des intérêts de tous les Barundi ! L’Intérêt National  est sacré ».

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