Le Burundi est au travail. (A gauche, S.E. Pierre Nkurunziza, le Président du Burundi)En ce premier trimestre 2012, la croissance économique du Burundi s' accélére grace notamment  à la politique du gouvernement  Nkurunziza (nom du Président du Burundi) qui soutient  de manière très concrête la production agricole et stimule l'investissement dans la production touristique. Mais c'est aussi l'amélioration du climat des affaires dans ce pays africain – des milles et unes collines – qui  bénéficie des investissements privés. 
 
Selon le gouvernement, la croissance  est estimé à 4.8% pour cette année 2012. Elle atteindra les 6% en 2014.  L'inflation devrait diminuer en 2012.  Toutefois le gouvernement nuance car deux risques majeurs  sont à surveiller :- les coûts élevés du pétrole mondial ; –  et  l'insécurité.
Les exportations de café et autres produits agricoles devrait augmenter fortement et compenser l'augmentation attendue des importations, en produits pétroliers en particulier. Par exemple, la production du thé sec Rundi  est passée de 8.025 tonnes en 2010 à 8.816 tonnes en 2011, soit une augmentation de l'ordre de 10%.
L'insécurité est plutôt une affaire régionale. Elle est liée aux phénomènes nouveaux de banditisme violent dont doit faire face à petite échelle notamment le Burundi  qui a ouvert ses frontières au sein de l'East African Community (EAC)  et de la  Communauté économique des pays des grands lacs (CEPGL). La question de sécurité de la province du Kivu en particulier et  de la RDC  en général est primordiale pour la Région.  L'intensité de la coopération inter-régionale en matière de sécurité  demeure essentielle.
 
La politique de change plus flexible, combinée à des politiques monétaires et budgétaires prudentes, pronées par le  Vice Président du Burundi, S.E.  Rufyikiri Gervais, en charge de l'économie burundaise,  devrait limiter les effets de la crise mondiale sur l'économie du pays.
Depuis 2005, arrivée du Président  S.E. Nkurunziza Pierre au pouvoir et de sa formation politique le CNDD-FDD,  le Burundi se décentralise pour être proche des citoyens barundi (en les rendant  plus acteurs) et  réforme  toute sa structure socio-économique: – en modernisant son système éducatif; -en encourageant le développement de l'esprit d'initiative; et  en modernisant la gestion du territoire national. 
 
DAM, NY, AGnews, le 3 février 2012.
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