Dans la guerre impitoyable que se livre  les multinationales de la téléphonie mobile en Afrique, et particulièrement au Burundi, désormais dans la région, U-COM, la plus ancienne entreprise privée du secteur, surfe sur la vague du succès … Il y a un an,  M.Raymond Laforce, le DG d’Ucom , évoquant sa stratégie commercial disait:  «Nous visons le marché régional car nous allons bientôt couvrir le Rwanda, le Kenya, la RDC, et l’Ouganda » . Aujourd’hui, U-COM annonce qu’elle va injecter 25 millions d’USD  dans le réseau Rundi …

U-Com Burundi, anciennement Telecel-Burundi, devenu LEO, va injecter 25 millions d’US Dollars  dans son réseau de téléphonie mobile, grâce à un prêt privé de la Banque Mondiale,plus exactement de l’International Finance Corporation (IFC).

U-COM va  étendre sa couverture réseau  au Burundi. Mme Aida Kimemia, responsable d’U-COM Burundi (LEO)  confirme ce prêt. Selon elle,   ce financement «aidera l’entreprise à s’étendre  dans les régions rurales et éloignées du pays, où le service de téléphonie mobile n’est pas disponible».

Dans les années 1990,sous la Dictature,  l’Office national des télécommunications (opérateur historique) était seul à dominer le marché national …  Actuellement, les sociétés sont  six à se partager le Burundi dans ce secteur prometteur… En avril 2010, ces six opérateurs  offraient leur service à près de  14% de la population Rundi, soit  un total  de 1 100 000 abonnés.  U-COM surfait  sur une vague de succès avec plus de 68 % des abonnés.  Selon les chiffres actualisés,un plus an après (soit en septembre 2011), U-COM  Burundi (LEO),  du groupe égyptien Orascom Telecom de Globe, propriétaire aussi de  Telecel,  parle de 1.132.000 abonnés, et cela équivaut désormais seulement à  55% du marché Rundi. Tout cela rend  fou un tourniquet et   au DG d’ U-Com Burundi, M. Raymond Laforce,  de  déclarer : « ce financement  va nous permettre de lancer des plans d’expansion ambitieux …”.

DAM, NY, AGnews, le 18 novembre 2011.

News Reporter