[Le cinquantenaire des Accords d’Evian et du cessez-le-feu ayant précédé l’indépendance de l’Algérie, après 132 ans de présence française, a été célébré par des cérémonies locales en Algérie mais rien d’officiel n’a été organisé dans l’ancien pays colonisateur.]
BURUNDI :
Burundi : La production vivrière diminue de 11% pendant la saison 2012
Lundi 19 mars 2012 /Xinhua
BUJUMBURA (Xinhua) – Une étude menée par le ministère de l’Agriculture et de l’Elevage en collaboration avec la FAO, le PAM et l’UNICEF a montré une nette diminution de 11% de la production vivrière pendant la saison A de 2012 par rapport à la même saison en 2011 au Burundi.
“La production vivrière de la saison 2012A a été estimée à 244. 000 tonnes, incluant les productions marginales. Comparée à celle de 2011A, celle de cette saison connaît une diminution de 11% alors qu’elle est en baisse de plus de 47% par rapport à celle de la moyenne des cinq dernières années”, indique le rapport.
Ce rapport montre également une baisse de 15% de la production céréalière pendant cette période.
Selon Evelyne Nduwimana, consultante en matière des récoltes à la FAO Burundi, “cela affecte les moyens d’existence des populations d’autant plus que les importations alimentaires ne parviennent plus à résorber le gap enregistré”.
Ce rapport indique que l’érosion du pouvoir d’achat des populations et des ménages suite à la paupérisation croissante de la majorité de la population accentue l’accès très limité aux denrées alimentaires de base exacerbée par cette maigre production aggravant de ce fait la sévérité de la pénurie alimentaire des ménages.
“Pour assurer un niveau adéquat d’alimentation à la population burundaise estimée à 8.439.490 habitants pour le premier trimestre 2012, les besoins alimentaires qui devraient être couverts par les importations commerciales sont estimés à 588.000 tonnes d’ équivalents céréales”, indique encore une fois le rapport.
Le PAM et la FAO prévoient des interventions en faveur de la population burundaise face à cette situation nutritionnelle déficitaire.
Le PAM a prévu pour les six premiers mois une assistance d’ urgence de 10.962 tonnes de vivres en faveur d’environ 227.653 bénéficiaires.
Des 10.962 tonnes, 4.000 tonnes sont prévus pour 22.000 réfugiés et 18.600 rapatriés attendus de la Tanzanie.
La FAO quant à elle entend distribuer 1.005.000 boutures de manioc dans 8 des 17 provinces du pays, 11 tonnes de plaçons de pomme de terre dans deux provinces et 200 kg de semences maraîchères dans 8 provinces du pays.
Au Burundi, l’année agricole est divisée en trois saisons : la saison A qui va de septembre à janvier et qui contribue normalement pour 35% de la production annuelle, la saison B (50%) qui va de février à juin et la saison C qui va de juillet à décembre (15%).
Burundi : plus de 33 écolières atteintes d’une maladie liée à l’hystérie
Lundi 19 mars 2012/Xinhua
BUJUMBURA (Xinhua) – De plus en plus d’écolières burundaises sont atteintes de maladies liées à l’hystérie et le cas le plus récent concerne 33 enfants de l’école primaire de Rwizinge en province de Karuzi (nord).
Un psychologue a tenté de donner une explication à ce genre de maladie ce lundi à Xinhua Burundi.
“C’est une maladie qui attaque les adolescentes qui éprouvent des difficultés scolaires ou qui ont des paniques liées au placement de l’établissement. C’est une maladie qui risque de prendre une allure de contagion, mais de nature émotionnelle”, observe Njejimana Pierre Claver, psychiatrique traitant au Centre Neuropsychiatrique de Kamenge en mairie de Bujumbura.
Il indique que la maladie attaque le plus souvent les jeunes adolescentes puisque, dit-il, “la maîtrise de la peur chez les filles est inférieure par rapport aux garçons” et que les filles éprouvent des difficultés d’intégrité personnelle plus que les garçons.
Les écolières atteintes tombent par terre, lancent des cris et font des mouvements incontrôlés des bras et des jambes. Le phénomène de contagion apparaît dès que les autres vont essayer de les aider.
Il a indiqué que le traitement est plutôt psychologique et biochimique et proposé aux autorités de l’école de renvoyer momentanément ces enfants de l’école dès que la maladie apparaît à leurs établissements.
KENYA :
Kenya: Helicopters Join in Mt Kenya Forest Fire Fight
By Wambugu Kanyi/ Nairobi Star (Nairobi) /18 March 2012
Helicopters have been scrambled to fight the raging fires on Mt Kenya which continued for the ninth day running yesterday.
The KWS chopper been joined by another one offered by a volunteer, Lady Lori, and are now spraying the forest with water in a bid to contain the fires which have destroyed thousands of acres of indigenous tree.
British Army has provided one chopper which is helping survey the areas affected and airlifting the firefighters at the regions affected. Mt Kenya National Park deputy warden Simon Gitau said hundreds of acreages of indigenous and bamboo forest and moorland were being destroyed despite the efforts by KWS, KFS and over 500 members of the local community to fight the fires.
The fire was still burning at the Upper Burguret and some parts of Gathiuru forest, Narumoru River valley, Chogoria side, along Nairobi River and South Moorland at Sirmon area which is above 11,000 feet above sea level. The whole of western part of Mt Kenya forest between Kabaru and Ontilili areas were all still on fire yesterday. The Kenya and British armies joined in the fight yesterday with Mt Kenya Tourism Circuit providing sleeping bags while Highlands Company providing water for the fire fighters.
However, strong winds continued fuelling the fires with harsh weather also hampering the efforts. The fires which have engufed the tropical rain forest belt has destroyed most of the indigenous trees, thousands of acres of dry grasslands at moorlands and endangered thousands of wild animals in the area. Thousands of indigenous trees and bamboos which are over 100 years old were reduced to ashes and millions of micro-organisms killed as the KWS, KFS and local community tried in vain to put out the fire using choppers, bumper buckets and twigs.
KFS Nyeri zonal manager Muchiri Mathinji said they are forced to mobilise more resources to put out the fires saying strong wind blowing over the area were hampering their efforts. “The fire fighters are now spending the night in the forest. More others are joining them is shifts. Strong winds and heavy terrain are major challenges in fighting the fire. Flames of fire would still be sighted from Narumoru side,” he added.
He added: “Some fires are also burning on top of trees. We urge anybody who can offer any kind of help to come on board to save our forest.”The cause of the fires has not been established but many people suspect it might have been started either by honey gatherers or poachers doing illegal businesses inside the forest. Gitau said fighting fires is a costly adding that more than Sh1 million is needed daily for the exercise. Mathinji lamented that fire engines could not access the scenes of fires because of the rugged and bushy terrain.
Gitau, however, said tourists visiting the mountain for mounteering are welcome because not all areas are affected. He said a Wild Suppression Management Authority should be established to fight the fire whenever it erupts. Mathinji said it is difficult to know exactly how many acres of forest has been destroyed because the wild fires are still raging in different parts. He, however, said hundreds of hectares of forest has been burnt since the fire started last week.
He said the most affected areas include Kabaru, Ontilili, Chogoria, Gathiuru, Nairobi River Valley and Narumoru River Valley among other areas burning indigenous forest trees, grasslands and moorland. “The whole of Kabaru and Ontilili is covered by fire. Police have since joined in to help put out the fire,” said Mathinji. The exercise got a major boost on Saturday when Kenya Police, Kenya Army and British Army joined in the effort to fight the fire off.
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