Le bilan en matière d'enseignement supérieur semble satisfaisant pour 2011 car le challenge est monstrueux. Il  y a un travail colossal à court, moyen, et long terme. Depuis la gratuité de l'école primaire en 2005, le nombre d'étudiants est exponentiel d'année en année … 


enlightened L'instruction primaire est obligatoire depuis 2005 au Burundi. En 2011, 18.000 élèves finalistes du secondaire ont passé leur examen pour passer au supérieur. Les chiffres gouvernementaux parlent :

–  d'une augmentation de 68% du nombre d’écoliers de 2005- 2011;
–  d'une augmentation de 64% du nombre d’écoles primaires;
–  d'une augmentation de 80% du nombre d’élèves du secondaire;
–  d'une augmentation de 90% du nombre d’écoles secondaires de 2005- 2011.

Comment arriver à repondre à ce nombre qui sera de plus en plus croissant ?  Est ce que l'enseignement supérieur du Burundi est prêt à répondre à ce défit immédiat ?  Les jeunes formés barundi qui rentrent dans le monde du travail répondent-ils  aux besoins des marchés ?  Combien de jeunes créent leur propre emploi à la sortie de leur étude ?   Le Ministre de l'enseignement supérieur du Burundi tire son bilan 2011


Le bilan 2011 du gouvernement Nkurunziza (Nom du Président du Burundi)  en matière d'enseignement supérieur est  satisfaisant. Le ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Julien , déclarait ce matin que l’une des grandes réalisations de son ministère était la loi portant réorganisation de l’enseignement supérieur au Burundi. 
Il disait s’être attelé à la restructuration du Ministère par la mise en place: 
–  d’une direction générale de l’enseignement supérieur;
–  d'une chargée de l’enseignement post secondaire professionnel;
–  d’une Commission Nationale de l’Enseignement Supérieur;
–  et de constructions de nouvelles infrastructures académiques dans les campus universitaires.
 
En matière de recherche, le Burundi possède  un potentiel de chercheurs talentieux qui peuvent aider le pays dans plusieurs secteurs de développement. Selon le Minstre, il faut penser et asseoir une politique visant la promotion de la science, la technologie et la recherche pour un développement durable et intégral  au Burundi. Il annonce que le gouvernement y pense et qu'il est entrain d'entreprendre en ce moment l'élaboration d'une politique nationale de la science, la technologie et de la recherche qui tracera un cadre institutionnel et opérationnel. Ce travail assurera à long terme  aux Barundi de tirer profit des résultats de la recherche.
 
Depuis l'arrivée du CNDD/FDD au pouvoir en 2005, le Burundi entreprend de grandes réformes socio-économiques . En ce moment, le pays modernise tout son système éducatif en vue de le rendre ouvert au monde du travail. Il faut que les jeunes barundi formés puissent répondre d'abord au marché burundais, à celui de la région et au monde global. Selon de nombreux Bagumyabanga( des militants du CNDD/FDD), l'éducation à l'esprit d'initiative devrait être beaucoup plus encouragé. Le micro crédit peut être un bon moyen de relancer l'économie burundaise.  Le gouvernement devrait penser à  des aides financiers afin d'aider à  – l'éclosion de Startup – lancé par des jeunes étudiants en fin  de cursus universitaires…
 
DAM, NY, AGnews, le 27 décembre 2011.
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