{jcomments on}L’année 2008 est l’année des alliances entre partis politique. L’idée de cette alliance est de prouver que la sécurité est inexistante au Burundi, et que la démocratie y est bafouée. Ce message est lancé par le MSD d’Alexis Sinduhije … Il est intéressant aussi de remarquer la synchronisation des attaques du « FNL –PALIPEHUTU » au printemps de cette année et la question de la politique de –démobilisation – des ex-FAB mal perçu par l’extrême droite hima burundaise…

 

Les acteurs de la société rundi

2008

FNL-PALIPEHUTU :

– Au moment où une certaine confiance allait naître entre le gouvernement et le Palipehutu – Fnl, avec l’ouverture des pourparlers directs entre le chef rebelle Agathon Rwasa et le médiateur sud -africain, Charles Nquakula, les prétendus dissidents de ce mouvement rassemblés dans les camps de Buramata et Randa, en province de Bubanza, viennent d’entonner une autre chanson et semblent déterminés à mettre les bâtons dans les roues du processus de paix qui commençait à pointer à l’horizon.

Mars :

-(Netpress – Presse d’Extrême Droite Burundaise) En 2006, le porte-parole du mouvement d’Agathon Rwasa avait inclus une partie des Tutsi du Burundi – ceux non originaires de Bururi – parmi les Burundais à « libérer » au même titre que « leurs frères hutu ». Pasteur Habimana vient de récidiver en associant le combat du Palipehutu-Fnl à celui du Palipetutsi et du (…).

-Au moins 17 rebelles des Forces nationales de libération (FNL), un soldat et un civil sont tués au Burundi lors d’un accrochage dans la ville de Gatumba (15 km de Bujumbura), déclare à l’AFP le porte-parole de l’armée burundaise – le lieutenant-colonel Adolphe Manirakiza.

Avril :

– Attaque du 17 avril 2008 (par le FNL) sur les positions militaires du flanc Est de la ville de Bujumbura, à Gihanga et à Kayanza. (Suspicion sur l’encadrement de ces attaques à l’égard de militaires ex-FAB )

– Interview de Rwasa, chef du Palipehutu FNL- (Par Rukindikiza Gratien)

(Burundi News:) Agathon Rwasa, bonjour. (Rwasa:) Bonjour Monsieur Gratien.

(Burundi News:) Je vous remercie de m’accorder cette interview. La première question est de savoir où vous êtes à ce moment. (Rwasa :)- Pour le moment je suis à Dar es Salaam depuis fin janvier o j’ai été invité pour la relance du processus de négociations avec le gouvernement burundais. (Burundi News 🙂 Monsieur Rwasa, vous venez de reprendre la guerre. Pourquoi avez-vous choisi cette voie ? (Rwasa 🙂 Nous n’avons pas choisi cette voie de la guerre, mais plutôt elle nous a été imposée par le pouvoir burundais et ses soutiens. Depuis la signature des accords du 07/09/2006, …

– Mémorandum du gouvernement et critiques du Palipehutu FNL -Après avoir lu et analysé ce document, le PALIPEHUTU-FNL a relevé un tas de sophismes sur lesquels le gouvernement du CNDD-FDD s’appuie pour distraire le peuple burundais et la communauté internationale et beaucoup de lacunes au niveau tant du fond que de la forme…

Mai :

-Le Palipehutu FNL décide de retourner aux MCVS et EML à Bujumbura- Toutefois, compte tenu des ennuis que la force de l’Union Africaine monopolisée par les militaires sud-africains a causé à notre ancienne délégation, nous voudrions solliciter le recours de la force de la République Unie de Tanzanie au renforcement de la sécurité de cette nouvelle délégation.

Les Forces de libération nationale (FNL accepte de respecter l’accord de paix conclu en 2006 et de regagner le pays sans exiger au préalable une amnistie. “Nous allons rencontrer des représentants de la communauté internationale qui soutiennent le processus de paix (…) L’objectif est de discuter des moyens pour nous de regagner Bujumbura sans problèmes”, a déclaré mercredi le Pasteur Habimana, porte-parole des FNL, de Dar Es Salaam, en Tanzanie.

Juin :

-Les discussions au sein des Mécanismes Conjoints de Vérification, de Suivi et Contrôle de la mise en application de l’accord de cessez-le-feu signé entre le gouvernement et le FNL Palipehutu vont bon train.

Novembre :

-« PALIPEHUTU », un nom anticonstitutionnel ou simple parapluie politico juridico diplomatique

Décembre :

« 33 postes dévolus au Palipehutu FNL »



CNDD-FDD :

Janvier :

-Le Président du Parti au pouvoir CNDD-FDD, l’Honorable Jérémie Ngendakumana s’est exprimé, lundi le 7 janvier 2008, sur le blocage né à l’Assemblée Nationale lors de la session extraordinaire convoquée, en date du 3 au 4 janvier 2008, par le Chef de l’État, M. Pierre Nkurunziza. Honorable Jérémie Ngendakumana accuse l’Assemblée Nationale d’ingérence dans les prérogatives du pouvoir exécutif.

Février :

-Destitution d’Alice Nzomukunda de son poste de vice-présidente de l’Assemblée Nationale (CNDD-FDD). Pour rappel, Alice Nzomukunda avait été exclue du parti CNDD-FDD lors du congrès de Muyinga.

Mars :

-Démission au CNDD-FDD de Jean Bigirimana-

-Démission au Cndd-Fdd, Marina Barampama lui tourne le dos.

Juin :

-Exclusion des 22 députés, anciens membres du CNDD-FDD à l’ Assemblée Nationale.

Septembre :

-Visite du Président Kagame à son homologue S.E. Nkurunziza Pierre (issue du parti CNDD-FDD).

Octobre :

-Le Président du Burundi – Nkurunziza – ,issue du parti CNDD/FDD, est en Suède …

Décembre :

-Après les mises à feu des permanences du CNDD-FDD dans plusieurs provinces, un tract a été lancé dans ces provinces contre le CNDD-FDD. La question qui est sur toutes les lèvres est de savoir qui est derrière ces attaques des permanences qui sont très condamnables.



FRODEBU :

Janvier :

-Le Frodebu demande au président de la république de nommer un nouveau maire de la ville de Bujumbura.

Février :

-le Frodebu indique qu’il est impossible de cautionner dans un silence complice la perturbation d’insécurité qui prévaut au Burundi. Dans une conférence de presse animée ce matin à la permanence de ce parti qui continue de se réclamer de l’opposition, Léonce Ngendakumana, son président, n’a pas ménagé le parti présidentiel comptable de tout ce qui ne marche pas… De ce climat d’insécurité généralisé, le Frodebu déplore que la chasse à l’homme refait surface.

Mars :

-S’exprimant au cours d’une conférence de presse sur le nouveau blocage des institutions parlementaires, pour le président du Frodebu, M. Léonce Ngendakumana, cela s’inscrit dans le prolongement des crises institutionnelles provoquées par le parti Cndd-Fdd au pouvoir. Il s’agit d’un agenda caché du Cndd-Fdd pour créer le chaos et l’anarchie dans le pays pour ne pas organiser les élections de 2010, de peur de les perdre.

La décision d’exclure Alice Nzomukunda des rangs des « Abagumyabanga » dérange le Frodebu. Alors que le Cndd-Fdd veut que cette décision soit exécutoire, le Frodebu, renforcé par les autres députés mécontents du régime, ne veut pas entendre qu’une décision, fût-elle celle du Cndd-Fdd, soit imposée à l’assemblée nationale et exige qu’elle fasse l’objet d’un débat au sein de tous les députés. Selon le Frodebu, tout ce bocage n’aurait pas eu lieu, si le président de l’assemblée nationale, Pie Ntavyohanyuma, s’était conformé à temps à la constitution.

Conférence de presse du Parti Sahwanya-FRODEBU : Il veut éclairer et tranquilliser l’opinion publique sur l’éventuelle crise au sein de l’Assemblée Nationale …

Pour le Frodebu, la mise en place du Parlement et du Gouvernement juste après les élections de Juin-Août 2005, aucune des deux institutions n’a fonctionné conformément à la constitution de la République du Burundi et à la loi.

Août :

-Le Frodebu veut organiser des états généraux des hutu burundais – L’’éditorial de l’Aube de la démocratie N° 116 paru sur le site du Frodebu en Belgique, signé Pancrace Cimpaye, porte parole du Frodebu. L’article en soi est intitulé comme suit : “Le peuple hutu a -t-il besoin d’être libéré?”. La volonté du Frodebu de s’allier avec le FNL Palipehutu ne fait pas de doute pour les prochaines élections.

Le Dr Jean Minani qui avait dirigé le Frodebu vient de créer un parti politique qui est une photocopie en couleur du Frodebu. Minani prétend diriger un parti nommé Frodebu authentique, héritage du Président Ndadaye « FRODEBU-Nyakuri » (Véritable)

Octobre :

L’ancien Président Ndayizeye est candidat du Frodebu à la Présidence de la République

Novembre :

-Memorandum du parti Sahwanya- Frodebu sur la situation socio-politique qui prévaut au Burundi en novembre 2008.



UPRONA :

Janvier :

-(Extrême Droite Hima Burundaise) L’Uprona aile Charles Mukasi condamne l’adoption de la loi budgétaire.

-La question du Palipehutu-Fnl est non négociable pour la reprise des activités à Kigobe pour l’Uprona. Térence Sinunguruza de l’Uprona a été sans équivoque, dans ce sens, avant-hier au nom de ses pairs non membres de la branche du Cndd-Fdd de l’assemblée nationale encore fidèles au chef de l’Etat.

Février :

-L’Uprona célèbre le 17ème anniversaire de l’adoption de la charte de l’unité nationale sous le signe de la réunification.

Selon les bruits (information démentie au CNDD-FDD), les députés du parti UPRONA ont conclu un sacré marché avec le CNDD-FDD . Ils semblent déterminés à voter la destitution de l’honorable Alice Nzomukunda de son poste de vice-présidente de l’assemblée. Il faut un quorum de 78 députés.

-(Extrême Droite Hima Burundaise) L’Uprona de l’opposition s’inscrit en faux contre le désarmement sélectif et le harcèlement des enseignants.

Mars :

La brouille au sein des députés de l’Uprona se poursuit. Une dizaine de députés de ce parti viennent de se défaire de M. Bonaventure Niyoyankana qui était jusqu’alors président de ce groupe qui n’est toujours pas reconnu comme groupe parlementaire. Les griefs formulés par ces députés à l’endroit de M. Bonaventure Niyoyankana est qu’il ne serait pas coopératif et agirait même en solitaire à leur égard.

-(Extrême Droite Hima Burundaise) Conférence de presse par le président ad intérim de l’Uprona aile Charles Mukasi- . Me Gabriel Sinarinzi réclame la mise sur pied d’un tribunal pénal international pour le Burundi afin de juger les crimes commis après l’assassinat de Melchior Ndadaye. Selon lui, il est totalement inacceptable que des milliers de Burundais innocents, dont des vieillards, des femmes, des enfants et des handicapés, aient été éliminé uniquement parce qu’ils ont eu le tort de naître d’une ethnie.

La candidature de Ngenzebuhoro rejoint celle des autres anciens ténors de l’Uprona placés ici et là par une main invisible à l’East African Assembly.

Avril :

-(Net Press – Extrême Droite Hima Burundaise -) .Ce processus de réunification du parti Uprona amorcé il y a quelques mois tambours battants connaît une évolution satisfaisante, selon les initiateurs. Selon des sources proches de cette initiative, la réunification du parti du prince n’est qu’une question de jours. En effet, la commission mixte qui avait été mise sur pied pour peaufiner ce projet vient de proposer un comité national pour la coordination du processus de réunification composé de 30 membres issus d’une part de l’Uprona de Mugumya, et d’autre part des anciens upronistes proches de l’aile de Charles Mukasi.

-L’Uprona et le Mrc condamnent les attaques du Palipehutu-Fnl – (Net Press) . Les partis politiques continuent à condamner la reprise des hostilités entre le gouvernement et le Palipehutu-Fnl. Dans un communiqué de presse parvenu à la rédaction ce dimanche 20 avril 2008, le parti Uprona dirigé par Aloys Rubuka se dit choqué par ces violences qui causent des souffrance supplémentaires à une population déjà meurtrie par des années de guerre civile.

Mai :

-L’Uprona et le Mrc réagissent à la signature des accords de cessation des hostilités signés entre le gouvernement et le Fnl.

Décembre :

Communiqué de presse d’Alphonse Marie Kadege ( – impliqué dans le Coup d’Etat de 1993 qui a causé la mort de Feu Melchior Ndadaye -): « Le 19 Novembre, à travers le site (www.abarundi.org), les milieux politiques qui me persécutent viennent de répandre de nouvelles calomnies sur ma personne. Selon eux, je serais implique dans des réseaux extrémistes de déstabilisation ou se retrouvent pêle-mêle “les Sinduhije, Gateretse Frederic Ngoga, des Américains, les banyamulenge et d’autres”. En deuxième lieu, je suis accusé d’avoir créé un parti politique dénommé “ la délivrance du Burundi”. Enfin, Gateretse et l’ambassadeur du Burundi à Washington seraient entrain de lever des fonds pour ce parti… »



MRC :

Janvier :

-Le Mrc demande au gouvernement de faire de la question du Palipehutu – Fnl, une priorité des priorités. Le mouvement de rassemblement pour la réhabilitation du citoyen ( Mrc),l’ a rendu public ce 11 janvier 2008, dans un communiqué de presse.

Février :

-Le parti MRC Rurenzangemero tient sa sixième session ordinaire. Au cours des travaux les participants déplorent la persistance de l’insécurité à travers le pays. Selon le président de ce parti le colonel Epitace Bayaganakandi, les forces de sécurité sont actuellement débordées, d’où il propose à ce qu’elles soient épaulées par les éléments de l’armée nationale. Il a également dressé un bilan négatif des réalisations du gouvernement issu des élections de 2005. Il y a selon lui persistance de l’impunité et blocage de certaines institutions en particulier l’assemblée nationale. Le président du parti MRC propose en fin de compte au gouvernement de mieux contrôler la sécurité des citoyens pour que les échéances électorales de 2010 soient bien préparées et assurées.

Mars :

-Attentat contre les députés : le Mrc condamne fermement ces actes terroristes. [ Des grenades ont été lancées chez les députés Alice Nzomukunda, Mathias Basabose, Pasteur Mpawenayo et Zaituna Radjabu, soeur de Hussein Radjabu. Aucun blessé mais il y a eu beaucoup de dégâts matériels. Les experts balistiques concluent à une véritable simulation réalisée par les députés victimes. Il aurait lancé les grenades contre eux-mêmes.]

Avril :

-L’Uprona et le Mrc condamnent les attaques du Palipehutu-Fnl – (Net Press) . Les partis politiques continuent à condamner la reprise des hostilités entre le gouvernement et le Palipehutu-Fnl. Le parti Mrc Rurenzangemero condamne ces attaques qui ont provoqué non seulement des pertes en vies humaines, mais également miné l’espoir du peuple burundais pour la paix, la sécurité et la stabilité du pays ; le quel peuple en est déjà trop éprouvé et trop fatigué. Mais également, la reprise des hostilités peut compromettre la politique de démobilisation.

Mai :

-L’Uprona et le Mrc réagissent à la signature des accords de cessation des hostilités signés entre le gouvernement et le Fnl.



CNDD :

Janvier :

-Dans un communiqué envoyé à la rédaction de BR, le CNDD dirigé par Honorable Léonard Nyangoma condamne avec la plus forte énergie cet acte ignoble perpétré contre des personnalités de l’action humanitaire venues au secours de la population burundaise en situation de désespoir et de crise alimentaire grave. C’est un crime crapuleux en contradiction avec la tradition légendaire d’accueil et de générosité qui a toujours caractérisé le peuple burundais. Le CNDD attribue cet assassinat à la situation d’insécurité qui prend son origine dans la guerre qui perdure entre le PALIPEHUTU FNL et le Gouvernement,

-Le Cndd de Léonard Nyangoma demande au gouvernement de mettre rapidement sur pied une politique claire de désarmement.

Mars :

-Les militants du parti de Nyangoma sont indésirables par les populations barundi dans les provinces du Nord du pays. Le parti de Léonard Nyangoma réagit à cette situation dans un communiqué de presse qu’il publie le 25 mars 2008.

Avril :

– Le CNDD Nyangoma condamne les attaques du Palipehutu-Fnl – . Les partis politiques continuent à condamner la reprise des hostilités entre le gouvernement et le Palipehutu-Fnl. Le Parti CNDD condamne avec la dernière énergie ces actes bellicistes et irresponsables, quel qu’en soit l’auteur et présente ses condoléances à toutes les familles victimes de la barbarie consécutive à la reprise des hostilités. Le parti réitère son indéfectible attachement aux vertus du dialogue et de la concertation politique comme seul cadre de résolution du conflit et gage d’une paix durable ;

Octobre :

-14 è anniversaire du CNDD de Nyangoma.



EXTRÊME DROITE HIMA BURUNDAISE.

Janvier :

-(Extrême Droite Hima Burundaise) L’Uprona aile Charles Mukasi condamne l’adoption de la loi budgétaire.

Février :

L’ACCORD-CADRE pour la restauration d’un Etat de droit au Burundi a fêté ses huit ans d’existence le 2 février dernier. Cet organe qui brasse pêle-mêle les cinq associations anti génocide et l’aile non gouvernementale du parti UPRONA a bataillé ferme durant presque une décennie, mais le major Pierre Buyoya a tout fait pour lui mettre les bâtons dans le roues.

Afin de museler toute voix qui crier pour lever le voile sur le sang fumant des Tutsis, victime du génocide de 1993.

-Diomède Rutamucero, président de la milice PA-Amasekanya, rentre du Rwanda où il s’était rendu pour animer une conférence sur l’idéologie de génocide contre les Tutsi dans la Région des Grands Lacs Africains. Il a développé ce thème à l’Université Libre de Kigali (ULK), devant un public de plus de 500 professeurs et étudiants. Comme il le dit (Ce personnage de l’Extrême Droite Hima Burundaise), le génocide antitutsi au Burundi est bien décrit dans ses deux livres « Contre l’extermination d’un peuple : le combat non-violent contre le génocide des Tutsi au Burundi, au Rwanda et au Congo, Editions Kiyago, 2005 » et « la démocratie du nombre, arme pour le génocide contre les Tutsi au Burundi, Editions Intore, 2007 ».

Mars :

-Les premiers effets pervers d’un recensement biaisé se font sentir à la Fdn. (Net Press). Il y a quelques mois, se menait un recensement ethnique au sein des forces de défense et de sécurité pour se rendre compte si les quotas imposés par les accords d’Arusha ont été respectés. La manière dont ce recensement a été effectuée a été vivement critiquée au sein des éléments de la Fdn. En effet, ce recensement, de l’avis des militaires, a été effectué d’une manière biaisée dans la mesure où chaque militaire mentionnait son identité ethnique, sans aucune autre surveillance. Comme les militaires étaient au courant de la finalité de ce recensement, nombreux parmi les Hutu ont caché leur « Hutité » en mentionnant à dessein qu’ils étaient Tutsi. Les conséquences ont été que l’effectif des Tutsi s’est révélé beaucoup plus supérieur à celui des Hutu, alors qu’en réalité, la tendance sur terrain prouve le contraire… Selon des sources en provenance de l’armée, la présidence de la République, via le chef de cabinet civil, Melchior Wagara, vient d’adresser une correspondance au ministre de la défense pour lui donner des démarches à suivre pour la démobilisation des éléments de la défense nationale. Selon cette correspondance, la Fdn doit démobiliser 633 officiers Tutsi, élèves-officiers y compris et seulement 140 officiers Hutu. Du côté des sous – officiers et des hommes de troupe, cette démobilisation devra concerner 140 sous – officiers Tutsi ainsi que 2473 Tutsi hommes de troupe. Pendant ce temps, la correspondance du liquidateur du Cotebu, M. Melchior Wagara demande au ministre de la défense, le lieutenant-général Germain Niyoyankana, d’engager 600 sous–officiers Hutu ainsi que 382 hommes de troupes hutu pour respecter les accords d’Arusha, dit-on… Il y a par conséquent une certaine grogne au sein des militaires, surtout au sein des officiers dans la mesure où ils considèrent que cette opération s’est basée sur de fausses données… Si donc la commission mise sur pied pour étudier la question de démobilisation tel que le conçoit Melchior Wagara et que son patron et le ministre de la défense nationale, le lieutenant-général, Germain Niyoyankana n’usent pas de sagesse et de prudence en étudiant la question, non pas pour l’intérêt du parti au pouvoir, mais pour toute la Nation entière, cette opération risque de porter en elle-même, les germes de sa contestation et de produire des effets autres que ceux escomptés. Signalons enfin que la rédaction a contacté le porte – parole de l’armée, le lieutenant-colonel Adolphe Manirakiza pour s’exprimer à propos de cette correspondance, mais il s’est gardé de tout commentaire tout en soulignant qu’elle a été adressée au ministre de tutelle et qu’il donnera sans doute une issue appropriée à cette lettre.

-Les vaches de Mutimbuzi seraient-elles à leur tour victimes de leur « tutsité » présumée ? (Net Press) … Ces fantasmes dans l’assimilation des Burundais à des animaux domestiques font que, tandis que les Tutsi seraient proches des chats en raison de leur finesse et de leur délicatesse, les Hutu eux, seraient à rapprocher aux chèvres pour cause de brutalité.

-L’association Survit Banguka tire la sonnette d’alarme quant à l’exclusion des Tutsi de tous les secteurs de la vie nationale… L’association survit Banguka déplore en outre le fait que dans cette opération de désarmement, les officiers tutsi en retraite sont publiquement humiliés à travers les médias par des policiers qui les dépouillent de tous les attributs de l’armée à savoir armes, équipements jusqu’à la grande tenue qu’ils ne porteront plus que le jour de l’enterrement.

Avril :

-(Net Press) .Ce processus de réunification du parti Uprona amorcé il y a quelques mois tambours battants connaît une évolution satisfaisante, selon les initiateurs. Selon des sources proches de cette initiative, la réunification du parti du prince n’est qu’une question de jours. En effet, la commission mixte qui avait été mise sur pied pour peaufiner ce projet vient de proposer un comité national pour la coordination du processus de réunification composé de 30 membres issus d’une part de l’Uprona de Mugumya, et d’autre part des anciens upronistes proches de l’aile de Charles Mukasi.

Mai :

Lutte contre le génocide : Venant Bamboneyeho [un privilégié sous la dictature qui a causé près de 2,5 millions de victimes barundi en 40 ans] exhorte à la persévérance … Comme prévu, les militants et sympathisants de l’association AC-Génocide Cirimoso se sont rencontrés le soir du 21 mai au Carrefour de la JRR pour parler génocide, impunité et menace de relance de ce crime des crimes au Burundi.



PARENA :

Février :

« Le cas Nzomukunda devrait provoquer des élections anticipées et inspirer la refonte des lois et pratiques politiques qui nous gouvernent », estime le Parena.



MSD :

Janvier :

Conférence de Paris sur la sécurité et la démocratie au Burundi- Plus de trente personnes sont présentes. L’animateur du site Burundi News (Rukindikiza Gratien) présente les invités … Alexis Sinduhije, président du MSD, expose sur la genèse de la sécurité au Burundi depuis l’indépendance et la situation actuelle. Il parle aussi de l’importance de ce thème et explique les raisons qui ont motivé l’appellation de leur mouvement. Parmi les thèmes que la population a choisi comme majeurs, la sécurité est en tête. Elle est la préoccupation principale. Déo Hakizimana, secrétaire général du MSD, expose ensuite sur la démocratie au Burundi. Il a parlé de l’évolution démocratique au Burundi.

Février :

Communiqué no 02 du parti MSD – Mouvement pour la sécurité et la démocratie :- Depuis plusieurs mois, la situation sécuritaire du Burundi se caractérise par une recrudescence d’actes de violences qui confirment la présence de milices en cours de réorganisation. La distribution illégale d’armes et l’entretien de caches d’armes s’accompagnent d’un nombre important d’assassinats et de massacres ciblés, malgré les promesses tenues en matière de désarmement.

Ces atteintes au droit à la vie se déroulent en même temps que les médias se font l’écho chaque semaine, dénonçant la part jouée dans cette nouvelle impasse par certains hauts responsables de l’Etat. S’y ajoute la non application des accords signés entre le Gouvernement et le Palipehutu FNL, qui crée ce terrain propice aux violences, portant atteinte à l’intégrité de nos institutions…

Avril :

-Alexis Sinduhije, classé parmi les 100 personnalités les plus influentes dans le monde …

[http://www.time.com/time/specials/2007/time100walkup/article/0,28804,1725112_1723512_1724714,00.html]

Juin :

-Le MSD : Pas de changement de dénomination sans arguments juridiques

Septembre :

-Invitation à une conférence du président du MSD Alexis Sinduhije à Oslo.

Novembre :

– Alexis Sinduhije arrêté … Le président du MSD Alexis Sinduhije comparaît devant la justice burundaise pour des perturbations sécuritaires. Selon des rumeurs, Sinduhije et le parti UPD installent des combattants dans la forêt de la Kibira. Communiqué de presse – A la suite du transfert de Mr Alexis Sinduhije à la prison centrale de Mpimba ce 11 novembre 2008, sur ordre du Parquet de la République en Mairie de Bujumbura, le Mouvement Pour la Sécurité et la Démocratie (MSD) en instance d’agrément appelle tous ses membres à rester calmes et sereins devant ces épreuves.

Le MSD change de nom pour s’adapter aux exigences du pouvoir – Mouvement pour la Solidarité et la Démocratie.



ADR :

Mars :

Interview d’Alice Nzomukunda (Par Gratien Rukindikiza)- (Burundi-news 🙂 Bonjour Honorable Alice Nzomukunda (AN 🙂 Bonjour (BN 🙂 Je vous considère toujours comme la 1 ère vice-président de l’Assemblée Nationale. Ai-je tort ? (AN 🙂 Non vous n’avez pas du tout tort parce que ma destitution a été illégale et irrégulière, ce qui fait que même maintenant, l’Assemblée Nationale ne s’étant pas encore régulièrement réunie, tout sera remis en cause jusqu’à ce que le groupe qui a régulièrement violé la loi revienne à la raison pour que seule la loi soit notre seul cheval de bataille….

Juin :

-Manifeste du parti ADR, dirigé par Alice Nzomukunda-

Août :

-Le parti ADR d’Alice Nzomukunda est agréé.

Septembre :

– Discours d’Alice Nzomukunda, présidente de l’ADR – C’est un réel plaisir et un grand privilège de vous accueillir, en mon nom personnel et au nom des membres fondateurs du parti ADR, en ce jour du lancement officiel du parti. Nous apprécions hautement votre acceptation de notre invitation.

-Déclaration du parti ADR sur l’emprisonnement de Kavumbagu, directeur de Net Press.

Octobre :

-Mémorandum du parti ADR – Depuis sa création le Parti « URUNANI RW’IMVUGAKURI –ADR- » suit avec intérêt l’évolution socio politique, économique et sécuritaire qui prévaut dans le pays…



CDP :

Avril :

-Déclaration du parti CDP sur la situation actuelle au Burundi

Juin :

Anicet Niyonkuru arrêté samedi 21 juin 2008 et mis en garde à vue en province de Rutana (Sud du pays). . ( DAM, NY, AGNEWS, le 16 novembre 2010 )

 

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