{jcomments on} Les principaux accusés de ce procès comprennent l’ex-chef d’état-major de l’armée rwandaise Nyamwasa, qui a actuellement demandé l’asile en Afrique du Sud, l’ex-chef du renseignement Patrick Karegeya, l’ex-procureur général Gerald Gahima et son frère Theogene Rudasigwa, ex-secrétaire général du bureau de la présidence à Kigali.


BURUNDI :


RWANDA

Rwanda : 35 ans de prison pour le général Faustin Kayumba Nyamwasa

mercredi 5 janvier 2011- Un haut responsable de l’armée rwandaise, suspecté d’être l’un des principaux instigateurs de la récente attaque à la grenade dans la capitale du pays, a été condamné cette semaine à 35 années de prison pour désertion par un tribunal militaire à Kigali, a rapporté mardi à Xinhua une source judiciaire dans cette ville.

Selon le parquet militaire de ce pays d’Afrique centrale, le lieutenant-général Faustin Kayumba Nyamwasa, 50 ans, exerçant les fonctions de chef d’état-major de l’armée depuis 1998, a été reconnu coupable de désertion, d’insubordination et d’absences non-autorisées apparues récemment avant sa nomination comme envoyé spécial du Rwanda en Inde en 2000.

Cette sentence pour le premier crime de cet ordre jamais jugé est aussi la première condamnation prononcée dans l’histoire du Rwanda contre un officier supérieur de l’armée.

Les principaux accusés de ce procès comprennent l’ex-chef d’état-major de l’armée rwandaise Nyamwasa, qui a actuellement demandé l’asile en Afrique du Sud, l’ex-chef du renseignement Patrick Karegeya, l’ex-procureur général Gerald Gahima et son frère Theogene Rudasigwa, ex-secrétaire général du bureau de la présidence à Kigali. (Xinhua)

Rwandan Hutu leader ordered to Hague court

PARIS, Jan. 5 (UPI) — A Rwandan Hutu leader arrested in France must be transferred to the International Criminal Court for a war crimes trial, a French court has ruled.

Appeals by Callixte Mbarushimana, executive secretary of the Democratic Forces for the Liberation of Rwanda Hutu guerrilla movement, against his detention and transfer to the Hague were rejected Tuesday, Radio France Internationale reported.

The ICC accuses Mbarushimana of crimes against humanity and war crimes, including murder, torture and rape, in the eastern Democratic Republic of Congo in 2009, when U.N.-backed Congolese and Rwandan forces attacked his army.

Mbarushimana has been living in France as a political refugee since 2002, but was charged in December with crimes against humanity by his movement.

“There are many political elements,” said Phillipe Greciano, his lawyer. “Mr. Mbarushimana is a French refugee. The International Criminal Court is not defending the human rights of Mr. Mbarushimana. We don’t have evidence Mr. Mbarushimana is involved in those crimes.”


RDC –Congo

RD Congo : vers une révision constitutionnelle ?

Écrit par Corinna Leblanc-JustinRégions jan 5, 2011

http://www.legriot.info/903-rd-congo-vers-une-revision-constitutionnelle/

« Le scrutin à deux tours tel que expérimenté en 2006 n’est pas conforme aux intérêts du peuple congolais du point de vue économique, politique et sécuritaire »et « éviterait au pays de sombrer dans des guerres identitaires » a déclaré à la presse, lundi dernier, Lambert Mende Omalanga, ministre de l‘information et porte-parole du gouvernement congolais. Ses propos, qui expriment les pensées partagées par toute la famille politique du président Joseph Kabila, ne pouvaient être plus clairs. Brandissant comme prétextes les avantages financiers (350 millions de dollars pour un unique tour contre le double pour une élection en deux temps) et la crainte des tensions identitaires et ethniques similaires à ce qu’il se passe en Côte d’Ivoire, le pouvoir en place souhaite réviser la constitution pour organiser les présidentielles de Novembre prochain en un temps au lieu des deux tours actuellement prévus par la loi. Dans ce cas, le candidat qui obtiendra la plus grande proportion des suffrages, même si ceux-ci ne dépassent pas la majorité des votants, sera déclaré vainqueur.

Ce type de scrutin, qui avait emmené Ali Bongo à la tête du Gabon en 2009, n’a pas reçu un accueil favorable de la part de l’opposition congolaise. Celle-ci, au travers des voix concordantes de ses divers ténors, accuse le camp présidentiel d’avoir peur de perdre les élections. Indubitablement, les effets combinés du retour d’Etienne Tshisekedi et de la démission de Vital Kamerhe ont atteint le fauteuil de Kabila. Bien que celui-ci semble soutenir l’idée d’une révision constitutionnelle, il doit garder à l’esprit qu’un second tour permet aux électeurs soit de confirmer leur choix ou de changer d’avis après un éventuel débat contradictoire entre les deux derniers adversaires ; bref, une plus grande marge de manœuvre, principe important dans tout pays qui se veut démocratique.


UGANDA

Uganda Government News: Parliament Endorses Electoral Commission’s Budget

http://www.ugpulse.com/articles/daily/news.asp?about=Parliament+endorses+Electoral+Commission’s+budget&ID=17455

First published: 20110105 / The Parliament of the Republic of Uganda has passed the 85 billion shillings that was asked by the Electoral Commission to facilitate the forthcoming elections.

Parliament also passed the 28 billion shillings to spearhead the Youths’ Elections that was on standstill due to lack of funds.

The Members of Parliament were called from the Christmas holidays to discuss the 605 billion shillings for the Electoral Commission and State House that Clerk to Parliament called a crucial issue.

However, the 91 billion shillings budget for State House and 19 billion shillings for the President’s envelopes as part of the 605 billion shillings was passed with a lot of criticism from the Opposition Members of Parliament who said that President Museveni is going to use the money for his campaigns.

Uganda’s Tea Output May Climb 3.8% This Year on Better Crop Care, Planting

By Fred Ojambo – Jan 5, 2011 – Tea output in Uganda, Africa’s third- largest producer of the leaf, may climb 3.8 percent this year because of increased planting and improved crop husbandry, the Uganda Tea Association said.

Production this calendar year may rise to 55 million kilograms (121.3 million pounds) from a provisional estimate of 53 million kilograms for 2010, Executive Secretary George Ssekitoleko said by phone today from the capital, Kampala.

“Over the years we’ve registered a positive trend in our production and it’s likely to be the case this year with good weather,” he said. “Farmers are doing their best in caring for the crop and some of the recent plantings are now yielding.”

Ugandan tea output, which slumped to 5.6 million kilograms in 1985 from 23 million kilograms in 1972, is recovering after the government returned estates which had been confiscated during the rule of former dictator Idi Amin to their owners.

While the provisional estimate for last year is 4 percent better than the 50.97 million kilograms produced in 2009, it’s lower than an initial forecast of 54 million kilograms, said the association, which represents both producers and exporters of the leaf.

“We’re still getting returns for last year, but the final production figure may be 53 million kilograms,” Ssekitoleko said, without giving a reason for the shortfall.

Uganda, which exports about 97 percent of its crop, ships most its tea through weekly auctions at the port city of Mombasa in neighboring Kenya. The nation’s export earnings from the leaf rose 21 percent to $92 million in 2009, according to the agency. Figures for 2010 aren’t yet available, Ssekitoleko said.

In Africa, only Kenya and Malawi produce more tea than Uganda.

To contact the reporter on this story: Fred Ojambo in Kampala via the Johannesburg bureau at pmrichardson@bloomberg.net

To contact the editor responsible for this story: Antony Sguazzin at asguazzin@bloomberg.net


TANZANIA:

Tanzanie: le président du principal parti d’opposition interpellé

5/1/2011 – (AFP) – ARUSHA — Le président du principal parti de l’opposition tanzanienne, le député Freeman Mbowe, et au moins trois autres responsables de son parti, le Chadema, ont été interpellés mercredi par la police lors d’un meeting à Arusha, dans le nord du pays.

Ce rassemblement dans le centre-ville de plusieurs milliers de membres du Chadema entendait notamment “dénoncer la corruption” de l’actuel régime du président Jakaya Kikwete, selon le secrétaire général du parti, Willbrord Slaa.

Le député Mbowe et trois autres responsables du Chadema ont été arrêtés par la police alors qu’ils proposaient d’aller manifester en ville, selon des témoins.

Les forces de l’ordre ont ensuite tiré plusieurs fois en l’air à balles réelles et fait usage de gaz lacrymogènes pour disperser les manifestants qui tentaient de marcher vers les bureaux de la police pour y observer un sit-in, afin de protester contre l’interpellation de leurs responsables, a-t-on constaté.

“Pourquoi ne quittez-vous pas la présidence, M. Kikwete?”, a demandé M. Slaa sous les acclamations de la foule, essentiellement composée de jeunes.

“Nous n’avons pas peur de dénoncer la corruption, de dire la vérité”, a lancé le responsable du Chadema, candidat malheureux à la présidentielle d’octobre 2010.

Parlant des interpellations de responsables de son parti, il a lancé à la police: “nous n’avons pas peur et nous n’aurons jamais peur. Cela n’est que le début de la libération de la Tanzanie”.

“Nous poursuivrons notre lutte par des voies pacifiques. Nous ne recourrons jamais à la violence, sauf si nous y sommes réduits”, a-t-il averti.

En fin d’après-midi, quelques tirs étaient encore entendus en certains endroits du centre ville et, à certains carrefours, des jeunes du Chadema et des policiers anti-émeutes continuaient à se faire face.


KENYA :


Israel and Kenya share common vision on governance, says envoy

By EMEKA-MAYAKA GEKARA December 18 2010

http://www.nation.co.ke/News/Israel%20and%20Kenya%20share%20common%20vision%20on%20governance%20says%20envoy%20/-/1056/1074864/-/13o0wwkz/-/

If you are naïve, you may be persuaded by the argument that Israeli is a “small” country.

Israel ‘willing’ to help out Kikambala victims

“We are smaller than Tsavo National Park,” Israeli ambassador Jacob Keidar said during an interview in his office.

At 21,000 square kilometres, Tsavo National Park-East and West-is the largest protected habitat for wildlife in Kenya.

Israel covers 20,700 square kilometres, and measures 424 kilometres from north to south.

Fine. Israel may be small in size, but it has been at the centre of global politics for decades owing to the controversial story of its proclamation and religious heritage.

The influence

Typical of Israeli diplomats, Mr Keidar disagrees with the suggestion that his country wields great influence in world politics.

“We are not a superpower like the United States. Superpowers have more political leverage than we do. We are a small country and a bit more humble,” he said.

This is the mantra of Israeli diplomacy – a cleverly calculated strategy to project humility, victimhood and the desire for self-preservation in the midst of hostility.

Mr Keidar doesn’t agree. He says Israel captures world attention because of its geopolitical importance. “It is considered a holy place by Christians and is the only democracy in the Middle East.”

“There is also curiosity that such a small country without natural resources is one of the most successful in the Middle East and has probably the highest of number Nobel laureates in science.”

Pull strings

Though influential, Israeli diplomats prefer to pull their strings behind the curtains, away from the megaphone.

One may not have seen Israel’s hand in efforts to broker peace following the 2008 post-election violence in Kenya at a time when diplomats from the European Union, Britain, and the United States were visible and vocal. Israelis were at the centre of the conversation but only exercised their influence behind closed doors.

And during that time Mr Keidar learnt two attributes Kenyans share with his countrymen: resilience and optimism.

He says that despite the odds, Kenyans seemed hopeful that a peace deal would be struck.

Mr Keidar compares the Kenyan spirit with the Israeli attitude that the suggested two-state solution for the Middle-East conflict will come to fruition.

The solution envisages Palestinian and Israeli states existing side by side in peace.

He also points out that the problems facing the grand coalition are not unique to Kenya. Israel has been run by coalition governments since 1948.

“There will be difficulties and delays in a coalition but always ensure that there is movement,” he said. The diplomat describes negotiation and compromise as the lifeblood of any political coalition.

Air Tanzania Cancels Deal to Buy Airbus Planes, Citizen Reports

By Brian Latham – Jan 5, 2011 5:05 PM GMT+0100

Air Tanzania Co. canceled a plan to buy 10 aircraft from Airbus SAS, the Citizen reported, citing Air Tanzania Chief Executive Officer David Mattaka.

An agreement to modernize the state-owned airline’s fleet with Airbus planes is “dead,” Mattaka was cited as saying by the Dar es Salaam-based newspaper, a day after he announced the deal. The accord was worth about $537 million, the newspaper said on its website.

Mattaka declined to comment when contacted today by Bloomberg News.

To contact the reporter on this story: Brian Latham in Durban at blatham@bloomberg.net.

To contact the editor responsible for this story: Antony Sguazzin in Johannesburg at asguazzin@bloomberg.net.


AFRICA / AU :

Blé Goudé : «Je reprends la mobilisation… Le regard tourné vers l’Hôtel du Golf»

Publié le jeudi 6 janvier 2011 | Le Temps

Il n’est pas question que la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) déloge le président légal de la Côte d’Ivoire, Laurent Gbagbo par la force. Foi de Blé Goudé, patron des «jeunes patriotes» et ministre de la Jeunesse et de l’Emploi du gouvernement Gbagbo, qui a également soutenu sur la télévision française France 24, l’idée de la création d’une commission d’évaluation du second tour de la présidentielle en Côte d’Ivoire. Nous vous proposons cet entretien que nous avons retranscrit.

Confirmez-vous que la 2nde médiation africaine en Côte d’Ivoire n’a rien donné ?

Goodluck Jonathan et Raila Odinga ont dit hier, en substance, que les discussions continuent. On ne peut donc pas dire que les discussions n’ont rien donné à partir du moment où elles se poursuivent. Je ne voudrais pas tirer des conclusions hâtives dès l’instant où les négociations sont encore en cours.

Le Président nigérian parle « d’impasse » dans la situation en Côte d’Ivoire…

Nous sommes en situation de crise. Et des crises post-électorales comme celle-là ne se résolvent pas en deux, trois jours ou en quelques deux, trois heures de négociations. Mais il faut déjà noter le fait que les uns et les autres soient passés de position tranchée à celle des négociations.

Le camp du président Ouattara a déclaré que les discussions sont terminées…

M. Ouattara n’a jamais appelé à des discussions. Il a toujours prôné l’usage de la force. De 2000 à aujourd’hui, il est resté constant. Le dialogue, le respect de la Constitution ne sont pas son fort. Il a toujours préconisé la force et malheureusement ce qu’il dit n’a rien à voir avec la réalité.

Redoutez-vous que la Cedeao déloge Laurent Gbagbo par la force ?

On ne peut pas déloger quelqu’un qui a remporté des élections. Ce n’est pas que nous redoutons une force quelconque mais très souvent, les gens négocient après la guerre. Et au lieu de mettre des gens en danger ou même tuer des gens, nous pensons qu’il faut négocier maintenant. Pour cela, je suis convaincu que ceux qui soutiennent une intervention militaire font faux bond. Ils doivent comprendre que l’Afrique a perdu beaucoup de ses fils et aujourd’hui, il est nécessaire de tourner la page militaire. Nous ne redoutons rien mais nous pensons qu’il faut dialoguer.

Vous avez menacé à plusieurs reprises d’attaquer l’Hôtel du Golf les mains nues. Ces initiatives, sont-elles toujours d’actualité ?

Il ne faut pas parler d’ «attaquer» parce qu’avec les mains nues, les manifestants ne peuvent pas le faire. J’ai dit que nous ne pouvons pas accepter que M. Ouattara et son équipe avec à la tête le rebelle Guillaume Soro puissent être dans la capitale ivoirienne et attaquer les Ivoiriens avec le soutien de l’Onu. C’est pourquoi, nous voulons libérer l’Hôtel du Golf les mains nues. Depuis quelques jours, des voies se sont élevées et la sagesse a gagné tout le monde. Si bien que les uns et les autres parlent aujourd’hui, de négociations, de dialogue. En ce qui me concerne, je reprends la mobilisation dès ce soir et j’ai le regard tourné vers l’Hôtel du Golf.

Que peut apporter de plus la commission d’évaluation proposée par Laurent Gbagbo ?

Les Institutions en Côte d’Ivoire sont régies par des lois. Il n’est donc pas autorisé qu’une commission publie les résultats des élections hors délai et dans un hôtel qui se trouve être le Quartier général de l’adversaire politique. M. Laurent Gbagbo ne peut pas manquer des voix dans des bureaux où il a des représentants. C’est quand même aberrant. Au lieu de vouloir aller vite, prenons le temps de mieux analyser les résultats du second tour des élections. Les sieurs Ouattara, Soro et Choï avaient une feuille de route secrète qui était d’installer M. Ouattara par tous les moyens à la présidence. C’est pourquoi, nous proposons effectivement cette commission qui sera chargée de dire réellement qui de Laurent Gbagbo et d’Alassane Ouattara est le vainqueur des élections.

Les Nations unies, la Cedeao, l’Union européenne reconnaissent Alassane Ouattara comme vainqueur de la présidentielle…

Ce ne sont pas les Nations unies qui élisent les présidents en Afrique. Ce n’est pas non plus l’Union africaine qui choisit le président à la place du peuple ivoirien.

La Commission électorale indépendante (Cei) a proclamé Alassane Ouattara vainqueur des élections…

M. Bayoko n’est pas la Cei. Il est simplement le président de la Cei et celle-ci fonctionne selon un mode opératoire. Selon ce mode, les résultats doivent être prononcés au siège de la Cei au plus tard 72 heures après les votes. Après ce délai, il revient au Conseil constitutionnel de donner les résultats. Ces conditions ont-elles été respectées ? Non. Mais pourquoi donc vouloir nous mettre hors des lois ? C’est le même Conseil constitutionnel qui a permis à M. Ouattara d’aller au second tour des élections. Mais on dit que le Conseil constitutionnel est aux mains des pro-Gbagbo… Le Conseil constitutionnel français est aux mains de qui ? La Cour suprême aux Etats-Unis est aux mains de qui ? Je voudrais qu’on respecte la décision du Conseil constitutionnel. Parce que c’est cette même Institution qui a permis à M. Ouattara d’aller au second tour de l’élection. Pourquoi n’a-t-il pas refusé le second tour des élections parce que le Conseil constitutionnel est proche de Laurent Gbagbo ? Tenez ! En Côte d’Ivoire, la Cei est composée à 90% d’opposants. Malgré cela, nous sommes allés aux élections. D’ailleurs, chaque responsable en Côte d’Ivoire est proche d’un leader politique.

Que proposez-vous donc pour sortir de cette crise ?

Le président dont je suis le ministre a proposé de mettre en place un comité d’évaluation qui va dire s’il y a effectivement eu des élections au Nord de la Côte d’Ivoire. Quand les représentants de Laurent Gbagbo ont été chassés des bureaux de vote par des hommes en armes de Guillaume Soro et que des femmes ont été violées dans des bureaux de vote, il est temps d’ouvrir les yeux afin de voir que c’était du «voyoutisme» politique que personne ne peut accepter. Nous ne pouvons pas accepter des résultats qui ont été publiés dans le Qg d’un adversaire politique. Cela est impensable surtout que c’était hors délai. En clair, il faut mettre en place une commission qui sera chargée d’investiguer et de tirer des conclusions.

Comment réagissez-vous aux 173 morts dans les exactions et redoutez-vous des poursuites ?

La manière dont ces exactions sont présentées suscite ma réaction. Savez-vous que lorsque M. Ouattara appelle à manifester les mains nues, les manifestants descendent dans les rues avec des kalachnikovs et tirent sur la police ? Savez-vous aussi que ces manifestants ont incendié un immeuble et calciné un policier ivoirien ? En France et aux Etats-Unis, les manifestants ne tirent pas sur la police. Mais dans un Etat où les gens descendent dans la rue avec des kalachnikovs pour manifester, il ne faut pas faire deux poids deux mesures. En Côte d’Ivoire, nous avons affaire à une guérilla urbaine aux mains de M. Ouattara.

In Fasozine


UN /ONU :

L’ONU recolonise l’Afrique

| 03.01.11 | 14h21 Mis à jour le 04.01.11 |

http://www.lemonde.fr/idees/article/2011/01/03/l-onu-recolonise-l-afrique_1460370_3232.html

Pauvre Afrique, hier, on lui imposait ses dictateurs, aujourd’hui, on lui choisit ses “démocrates”. Les rappeurs, ces Prévert des nouveaux temps, viennent d’inventer un néologisme qui fait fureur d’un bout à l’autre du continent : la démocrature. Entendez, ce système hybride (le visage de la démocratie, le corps diabolique de la dictature) qui a le don de déchaîner les passions et d’ajouter à la confusion.

Qui a gagné les élections en Côte d’Ivoire, qui les a perdues en Guinée ? Cette question qui a l’air d’embraser l’univers n’a aucun sens dans les faubourgs de Conakry et d’Abidjan où, bon an, mal an, la vie politique n’aura jamais qu’un seul régime, la disette, et une seule loi : “tout ce qui n’est pas obligatoire est interdit”, pour reprendre le fameux mot de Léon Campo. Là-bas, on préfère d’expérience les mauvaises élections aux guerres civiles bien réussies. Mieux vaut encore Bokassa et Mobutu que les drames du Liberia ou de la Sierra Leone ! La bête humaine s’habitue à l’enfer du despotisme, certainement pas aux massacres à la rwandaise !

Or, les démons de la violence et de la haine hantent à nouveau la Côte d’Ivoire. Comme en 2000, le pays va se couper en deux, il va brûler comme une paille, plus rien ne peut l’empêcher. La faute à qui ? Au monde entier et d’abord et avant tout à cette fameuse communauté internationale qui n’est jamais mieux dans son rôle que quand elle rallume les incendies qu’elle est censée éteindre.

Formellement, ce “machin” derrière lequel se cachent les grosses griffes des Etats-Unis et de l’Union européenne ne pèse pas plus que le poids d’un arbitre. Son rôle se limite à prévenir les conflits et à proposer une solution négociée lorsque ceux-ci s’avèrent inévitables. Aucune circonstance exceptionnelle ne lui permet de déborder de ce cadre-là. C’est du moins ce que croyaient les néophytes, les sorciers de la diplomatie, eux ne manquant jamais d’arguments pour justifier l’injustifiable.

Disons-le clairement : l’ONU n’a pas à décider qui est élu et qui ne l’est pas à la tête d’un pays (le cas ivoirien compte peu en l’occurrence). Le faisant, elle outrepasse ses droits, ce qui lui arrive de plus en plus. Au point que derrière le langage feutré de ses diplomates, on distingue des bruits de bottes coloniales. A la manière dont Barack Obama, Nicolas Sarkozy ou Ban Ki-moon, traite ce pauvre Laurent Gbagbo, on croit revoir Gosier-d’Oiseau (célèbre personnage du Vieux nègre et la médaille, roman du Camerounais Ferdinand Oyono) transpirer sous son casque en engueulant ses nègres dans une plantation d’Oubangui-Chari.

Nous ne soutenons pas Laurent Gbagbo, nous nous contentons de rappeler un principe. D’ailleurs, le pestiféré d’Abidjan n’a pas besoin de notre soutien : l’arrogance des chancelleries et l’hystérie des médias travaillent pour lui. La diabolisation dont il est l’objet a fini par le rendre sympathique aux yeux de ses pires détracteurs. “A force de jeter une grenouille de plus en plus loin, on finit par la jeter dans une mare”, dit un proverbe peul…

Nous ne contestons pas non plus l’élection d’Alassane Ouattara (nous sommes même convaincus que psychologiquement et techniquement, il est mieux outillé que n’importe lequel de ses concurrents pour gouverner). Nous disons simplement que le rôle de la communauté internationale ne revient pas à prendre des positions partisanes et à se répandre en déclarations intempestives encore moins dans une situation aussi explosive que celle de la Côte d’Ivoire. Pourquoi le défi et la menace du canon là où la discrétion, la ruse, la prudence et le tact bref, l’art de la diplomatie, auraient suffi ?

Nous n’allons pas apprendre à des géopoliticiens de métier que la Côte d’Ivoire est la pierre angulaire de la sous-région et que, si elle sombre, elle risque d’entraîner ses voisins, alors que la Guinée tente une périlleuse expérience démocratique et que Al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI) a déjà ses sanctuaires au Burkina Faso et au Mali. La situation paraît d’autant inquiétante qu’il plane sur la région un “non-dit” tribal lourd de menaces pour l’avenir : tout sauf un Dioula au pouvoir à Abidjan ; tout sauf un Peul au pouvoir à Conakry.

La Côte d’Ivoire mérite-t-elle de brûler pour les besoins des statistiques ou pour les beaux yeux de Laurent Gbagbo ou d’Alassane Ouattara ? Non, assurément non !

Henri Konan Bédié, Laurent Gbagbo, Alassane Ouattara, où est la différence ? Ils forment le trio maléfique qui a ruiné le pays d’Houphouët-Boigny. A Bédié, le poison de l’ivoirité, à Ouattara, celui de la sécession, à Gbagbo celui de la confiscation du pouvoir. Chacun de ces caïds a montré combien il était prêt à sacrifier sa patrie au profit de son pouvoir personnel. De ce point de vue, ils n’ont rien d’exceptionnel.

La quasi-totalité des chefs d’Etat africains sont au pouvoir à la suite d’un putsch sanglant ou d’une élection truquée. Une loi non écrite permet à chacun de tuer, de voler et de tricher pour arriver au pouvoir. La nouveauté, ce sont les “scrupules” avec lesquels les grands de ce monde regardent cela. Congo, Rwanda, Somalie, jusqu’ici ils ont encouragé les trucages électoraux et les putschs et fermé les yeux sur les pires atrocités au gré de leurs intérêts. Et voilà que ces messieurs sont soudain pris d’un excès d’états d’âme !

Eh bien, s’ils sont devenus aussi vertueux qu’ils le prétendent, pourquoi ne vont-ils pas fouiller dans les cuisines électorales du Burkina, de la Tunisie ou de l’Egypte ? Sont-ils sûrs que les dynasties présidentielles du Gabon et du Togo sont sorties de la vérité des urnes ? Se seraient-ils comportés ainsi s’il s’était agi de l’Iran, de la Birmanie ou de la Chine ?

Ce raffut fait autour de Ouattara est tel qu’il en devient suspect. Que veut sauver la communauté internationale, à la fin : la Côte d’Ivoire ou un de ses protégés ? Ouattara et Gbagbo sont les loups-jumeaux de la politique ivoirienne : même teint, même sourire carnassier, même poids électoral (l’un contrôlant la Commission électorale et l’autre la Cour suprême). Il y a cependant entre eux une différence de taille : le carnet d’adresses. Dans le monde mesquin et corrompu qui est le nôtre, plus besoin de formule magique, ce joujou-là suffit à ouvrir les plus secrets des sésames.

Ancien directeur adjoint du Fonds monétaire international (FMI), Ouattara se trouve au coeur du complexe réseau qui gouverne ce monde alors que, modeste professeur d’histoire, Gbagbo, hormis un bref exil à Paris, n’est jamais sorti de chez lui. Ce petit détail-là explique mieux que tout (les longs couplets sur la démocratie par exemple) pourquoi une simple élection africaine a pris une dimension mondiale. Le village global est bel et bien là : la planète des copains et des coquins ! Et ses lois s’appliquent partout aussi bien en Côte d’Ivoire que dans la Guinée voisine où, Alpha Condé, le président “élu” est un ami des présidents africains et un vieil habitué des ministères parisiens.

“Je ne me vois pas échouer cette élection”, affirma le nouveau président guinéen au lendemain du premier tour alors qu’il accusait un retard de près de 25 points sur son concurrent. Il ne croyait pas si bien dire : l’élection fut prolongée de cinq mois, le temps sans doute que le “bon” candidat soit prêt avec à la clé, l’incendie de la Commission nationale électorale indépendante, les vols du fichier informatique, le tout suivi d’un véritable nettoyage ethnique. Il n’y eut aucune enquête et ces sourcilleux jurés de la communauté internationale n’y trouvèrent rien à redire. Comme pour confirmer ce que tout le monde savait déjà : pour être élu en Afrique, pas besoin de mouiller la chemise. Avec un peu de chance et quelques copains bien placés à l’ONU, à la Maison Blanche, à l’Elysée ou au Quai d’Orsay, vous êtes sûr de passer même à 18 %.


USA :

Les USA lâchent Laurent Gbagbo

Mercredi, 05 Janvier 2011 10:27

Malgré les sorties tonitruantes du porte-parole du département américain contre Laurent Gbagbo, ce dernier continuait à jouir de certaines entrées discrètes au sein de l’administration américaine. Le président ivoirien sortant qui a perdu les élections face à son rival Alassane Ouattara, mais qui s’accroche au pouvoir à Abidjan, bénéficiait surtout de l’entregent de son conseiller en communication et lobbyiste Lanny Davis.

Proche du clan Clinton, Lanny Davis, grassement rémunéré par Gbagbo a démissionné il y a quelques jours privant le président sortant d’un appui de taille. D’après les observateurs américains, cette démission signifie un changement dans la politique américaine. Si certaines informations ont fait part du refus de Laurent Gbagbo de prendre Barak Obama au téléphone serait à l’origine de cette démission, la raison véritable serait à chercher du côté d’Abuja. Le président nigérian Jonathan Goodluck a multiplié les pressions sur l’administration américaine pour qu’elle lâche Gbagbo. Leader naturel de la CEDEAO, le chef d’Etat nigérian ne veut surtout pas perdre cette bataille pour la démocratisation. Il y joue sa réélection à la tête du Nigéria. Ainsi, il a pu convaincre ses pairs et l’administration américaine de l’opportunité d’une opération militaire contre Laurent Gbagbo dont le fer de lance serait les troupes nigérianes conseillés par des militaires américains. D’après les Informations dont dispose Maghreb-intelligence, l’option militaire a été définitivement approuvée par les chefs d’Etat de la CEDEAO qui se disent fortement irrité par la suffisance et l’arrogance de Laurent Gbagbo.

http://www.maghreb-intelligence.com/afrique/630-les-usa-lachent-laurent-gbagbo.html


CANADA :


AUSTRALIA :



EUROPE :

EU, Comesa sign cooperation agreements

MERNAT MAFIRAKUREWA – Jan 05 2011 18

http://www.newsday.co.zw/article/2011-01-05-eu-comesa-sign-cooperation-agreements

The European Union (EU) and the Common Market for East and Southern Africa (Comesa) have signed three cooperation agreements worth over €55 million to support regional integration and spur the region’s economic growth.

The agreements encompass the economic integration process, climate change and political integration.

According to the regional economic community’s commniqué, the development is in line with its Medium Strategic Plan for 2011-2015.

Comesa, whose 19 member states include Zimbabwe, is one of Africa’s major markets whose annual import bill hit $152 billion in 2008 with external shipments ticking up to over $157 billion the same financial year.

The bloc’s secretary-general Sindiso Ngwenya said Comesa was the only regional economic community with a contribution agreement with the EU.

“I would like to assure our member states and the EU that the funds will be used to improve compliance and create synergies between national and regional programmes,” said Ngwenya.

“In this vein it is worth noting that Comesa has intentions of utilising the 10th EDF regional funding to expand and interconnect key regional transport corridors initiated under national EDF envelopes.”

Ngwenya said the two trading blocs were currently appraising a €50 million programme in the context of the North-South corridor.

The first agreement is the Regional Integration Support Programme (RISP2) which supports the economic integration process of the eastern and southern Africa and Indian Ocean (ESA-IO) regions.

CONTINUES BELOW

It seeks to enhance the capacities of organisations from the region (Comesa Inter-governmental Authority on Development [IGAD], East Africa Community [EAC]) and stakeholders in member states to liberalise trade, create integrated markets and address obstacles to trade.

RISP2 consists of a 100% EU contribution of €50 million and will be implemented over the next 36 months through a contribution agreement, a mechanism that allows Comesa to implement the programme using its own procedures.

The second programme, which relates to “climate change adaptation and mitigation inthe eastern and southern African region”, is a multi-donor programme of €45 million to which the EU contributes €4 million.

This programme is part of the EU Global Climate Change Alliance with the African, Caribbean and Pacific regions and countries, to step up cooperation between the EU and the developing countries that are hit earliest and hardest by climate change.

The third programme is the “regional political integration and human security support programme”.

The project will be implemented by three regional organisations —EAC, IGAD and Comesa — at an estimated cost of €4,9 million.

The outgoing head of the EU delegation accredited to Comesa, Dr Derek Fee, said EU continues to support Comesa in its different missions.

“With these programmes, the EU demonstrates its commitment to support Comesa in its traditional missions of economic integration as well as in its endeavours to reply to arising global challenges, such as political and human security and climate change,” said Dr Fee.


CHINA :


China to send observers for South Sudan referendum

AP / BEIJING, janvier 4, 2011 – China says it is sending a delegation to southern Sudan to observe an independence referendum.

China’s interest in Africa’s largest country is high and it has been seeking strong relations with officials in both Sudan’s north and south ahead of the vote on Sunday. Sudan is sub-Saharan Africa’s third-largest oil producer.

Sudan’s oil-rich mainly Christian south is widely expected to choose independence from the mainly Muslim north.

Foreign Ministry spokesman Hong Lei said on Tuesday that China hopes the vote will be held in a “fair, free, transparent and peaceful atmosphere and that all parties involved should be committed to peace and stability in Sudan.”

Mr. Hong says China is sending an observation mission to the referendum. He did not give details.


INDIA :


BRASIL:

EN BREF, CE 5 janvier 2011… AGNEWS /DAM, NY,5/1/2011

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