Les réfugiés Bahutu  fuyant pendant la période de la Dictature.

Les Barundi accusent certaines ONGs étrangères de perdurer dans les discriminations ethniques à l'embauche  comme sous la période de la Dictature meurtrière des Bahima burundais ( Micombero , Bagaza , Buyoya). L'exemple de l'ONG Refugee Education Trust (RET)  crée en  décembre 2000 par Mme Sadako Ogata, ancienne Haut Commissaire du HCR.
 
Selon le travail d'investigation sérieux du quotidien Témoin-Nyabusorongo (1), l’ONG Refugee Education Trust (RET) au Burundi poursuit ses recrutements comme à l'époque de sa création en 2000, pendant la dictature des Bahima burundais.
 
L'ONG RET est accusé de recruter sur une base ethnique que ce soit à son siège social à Bujumbura ou au sein de ses bureaux basés à l’intérieur du pays.
Mme Barbara Zeus, chef de Mission, et Mlle Natalia, qui coordonnent le projet RET,disposent de  22 employés  burundais. 
Le problème est que, comme sous la dictature des Bahima burundais (Micombero, Bagaza, Buyoya) qui a fait  environs 4.5 Millions de victimes parmi les Bahutu Barundi (Baganwa et Batutsi compris) en près de 40 ans,   RET  embauche  comme employé  99%  de   Bahima ( les enfants de la Dictature ) contre 1% de Bahutu Barundi. Soit sur ses 22 employés burundais,  21  sont des Bahima  contre 1 seul Hutu.
Toujours selon le Témoin-Nyabusorongo qui a mené une enquête de fond, le constat est que chaque fois qu’il y a un appel d’offre lancé par RET, ce sont les mêmes gens du Bureau de Bujumbura qui amènent leurs amis et les entrevues ne sont faites que pour la forme et le plus souvent le questionnaire est distribué d’avance aux candidats sélectionnés sur mesure.
 
A l'époque de sa mise sur pied, Refugee Education Trust  devait être  une réponse aux besoins criants en matière d’éducation post-primaire pour les réfugiés et les déplacés internes.
Le paradoxe, avec cette dimension de discrimination ethnique dénoncée,  RET, dont le siège social est à Genève, et qui  a été fondé par Mme Sadako Ogata, ancienne Haut Commissaire des Nations Unies pour les Réfugiés UNHCR,  s'occupe d'encadrer notamment les Millions de  victimes Bahutu Barundi du régime de la Dictature féroce des Bahima.
Il faut s'imaginer la tension interne  que vivent  ces victimes Bahutu barundi (ex-internés des camps de concentration du Burundi (2) ou rapatriés (3) lorsque se voit venir encadrer par les enfants de leurs boureaux ou responsables de leur exil…
 
 
DAM, NY, AGnews, le 13 mai 2012.
 
(1)  L'enquête du Témoin-Nyabusorongo est faîte sur des critères HUTU  TUTSI compréhensible  à l'opinion en général. Mais la réalité burundais voudrait qu'il aille dans le détail clanique. C'est dans ce sens que va notre article qui parle des BAHIMA burundais et non de TUTSI. 
 
(2) Les camps de concentration au Burundi (1996-2001) du  Dictateur, le Major Pierre Buyoya.
 
(3) Les réfugies bahutu barundi. http://www.burundi-agnews.org/agnews_refugees.htm
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