Mgr Sérapion Bambonanire, président du CNTB (au milieu), et  son équipe (photo igihe.bi)
Mgr Sérapion Bambonanire, président du CNTB (au milieu), et son équipe (photo igihe.bi)

A Bujumbura, ce 23 décembre 2013, lors d’une conférence de presse sur le bilan de l’année 2013 ( précisément de janvier à novembre 2013) de la Commission Nationale Terres et Autres Biens (CNTB), le très aimé Monseigneur Sérapion Bambonanire, président de cette commission CNTB,  a annoncé que 3259 dossiers ont été clôturés par la CNTB, dont 1446 litiges réglés à l’amiable et 1251 clôturés par décision.  Il s’agit d’un bilan plutôt positif et satisfaisant.

Cette année 2013, la CNTB a enregistré 1200 nouvelles plaintes, venant des provinces de Bururi, Makamba, Rutana, la Mairie de Bujumbura, Bubanza et Cibitoke. Par exemple, rien qu’en  mairie de Bujumbura, ce sont  121 dossiers concernant des maisons à Rohero, Ngagara, Cibitoke et Nyakabiga.
Mgr Sérapion Bambonanire a déploré les tracasseries dont la CNTB a été victime, pendant cette période 2013, venant notamment de l’UPRONA, qu’il n’a pas nommé lors de la conférence de presse. L’UPRONA est l’ancien parti unique sous la Dictature des Bahima burundais -Buyoya, Bagaza, Micombero- qui a fait plus de 4,5 Millions de victimes Barundi en plus de 40 ans de pouvoir.

Chaque année, les dossiers, que traitent la CNTB, mettent au grand jour ( sous les grands projecteurs) la vérité sur une partie de ce qu’aura été le Génocide- Régicide du Burundi, notamment sur les années 1972, 1988( Ntega-Marangara) et 1993. Mgr Bambonanire  est fier du travail de la CNTB qu’il préside car, c’est au quotidien qu’elle applique l’article 13 de la Déclaration International des Droits de l’Homme qui stipule que tout réfugié à droit de retrouver ses biens à son retour de l’exil, sinon il doit être indemnisation…

DAM, NY, AGNEWS, le 23 décembre 2013

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