{jcomments on}DAM, NY, AGNEWS, le 26 juillet 2010 – Les élections se sont déroulées dans le calme. La sécurité était présente partout dans le pays. La mission d’observation électorale (MOE) de l’Union européenne salut cette accalmie et les conditions électorales globales entourant ces législatives 2010 burundaises. Plusieurs partis étaient en compétition.

En 2009, au Parlement des Barundi à Kigobe, l'”opposition” burundaise (Frodebu, Cndd, Uprona) avait mis de nombreuses balises de contrôle afin que leurs formations respectives soient rassurées par des élections transparentes. Petite anecdote, le commencement de la course électorale burundaise 2010 par les “Communales” était l’idée de cette opposition. Cette législation électorale a été jugée assez complexe par la mission européenne. Il faut la rendre plus simple pour la prochaine fois.

Selon un expert juriste de ministère de l’intérieur burundais, ” Les outils électoraux – à la proportionnelle – ne correspondent pas bien à une population burundaise encore trop analphabète. Les – majoritaires – sont plus justes, et elles permettent aux acteurs politiques de ne pas être trop étonnés du verdict populaire. Les politiciens à Arusha n’avaient pas pensé aux Barundi. Ils se voyaient seulement eux aux pouvoirs. Il n’y a pas de honte à avoir des scrutins majoritaires. En France, et en Angleterre, ils sont aussi majoritaires. Quant à ceux qui disent que -les proportionnelles- permettent aux minorités d’exister. Ces scrutins 2010 leur donnent tort.”

Toutefois, la délégation UE a condamné certains “assassinats ciblés”. A quelques endroits du pays, pendant la campagne, il a été remarqué par exemple, le cas de la colline Mena (commune Kabezi) où des individus ont lancé une grenade sur le toit d’une maison au moment où une famille prenait son repas du soir. Tous sont morts sur le champ. Le tort de cette famille  était de soutenir le parti au pouvoir CNDD/FDD.

Il est à noter que la délégation d’observateurs belges était composée de Parlementaires : – libéraux francophones, centristes flamands et francophones ; et de la gauche flamande très bien représentée. Les socialistes francophones, première force politique de Wallonie en Belgique,  étaient absents.

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