[Soldiers in Mali, a West African nation often cited as a democratic model, overthrew the elected government on Thursday, looted the presidential palace, arrested ministers and declared that they had seized power.]

 

 

 

 

 

 

 

 

 

BURUNDI :

 

 

 

 

 

 

RWANDA :

 

Gates of Rwanda open to Turkish investors, says President Kagame

www.sundayszaman.com/March 23, 2012

 

Rwandan President Paul Kagame has called on Turkish businessmen to invest in his country, expressing willingness to further develop the field of economy and trade.

“We have started a dialogue which will bring our nations together. Our country is inviting Turkish businessmen who have not visited Rwanda,” said Kagame on Thursday in İstanbul, where he is on a three-day visit at the invitation of a Turkish business club. Answering questions from the press at İstanbul’s Atatürk International Airport upon his arrival, Kagame praised Turkey’s recently launched “African initiative.” He also spoke about Rwandan investment opportunities that might appeal to Turkish businessmen, emphasizing Rwanda has significant potential for investment in the fields of mining, tourism and construction.

 

Later during a meeting with the Turkish Confederation of Businessmen and Industrialists (TUSKON), prominent Turkish businesspeople and investors, Kagame mentioned that Rwanda can be a door to other African countries. During the meeting Kagame met with a delegation of Turkish businessmen that included Ihsan Kalkavan, Ahmet Çalık, Fenerbahçe Deputy Chairman Nihat Özdemir and Süreyya Ciliv, the CEO of Turkey’s leading GSM operator Turkcell, to discuss further cooperation in the fields of economy and commerce.

 

“We feel at home in Turkey,” the Rwandan president said. President Kagame is also scheduled to tour manufacturing companies in İstanbul.

 

On Friday, Kagame will receive an honorary doctorate from Fatih University in recognition of his leadership in Rwanda as well as his contributions within the international community.

 

Turkey and Rwanda enjoy cordial relations and the country is represented in Rwanda through its embassy in Uganda. Rwanda has been represented in Turkey since 2009 by an honorary consul, and as of September 2011 has a full-fledged honorary consulate and an office of the Rwanda Development Board in İstanbul.

 

 

 

Rwanda: Country’s GDP Up By 8.6 Percent

By Saul Butera/The New Times/23 March 2012

 

 Rwanda’s real Gross Domestic Product (GDP) increased to 8.6 per cent in 2011, up from 7.2 per cent in 2010, according to latest figures released by the National Institute of Statistics of Rwanda (NISR).

 

The primary sector contributed 1.6 per centage points, secondary sector 2.4 per centage points while tertiary sector contributed 4.1 per centage points, the statistics said.

 

The primary sector is the sector of an economy making direct use of natural resources. This includes agriculture, forestry and fishing, mining, and extraction of oil and gas.

 

The secondary sector has to do with manufacturing and other processed goods, while the tertiary sector is about producing services.

 

For the year 2011, GDP at current prices was estimated to be Rwf3.8 billion ($6.4 million), up from Rwf3.2 billion ($5.5million) in the year 2010.

 

In 2011, 46 per cent of GDP was generated by the tertiary sector compared to 32 per cent by the primary sector. The remainder or 16 per cent was attributed to the secondary sector and 6 per cent as adjustment.

 

“Agriculture grew by 5 per cent in 2011 as a result of growth of 5 per cent in “food crops” and 3 per cent “exports crops”,” NISR said.

 

The industry sector grew by 18 per cent in 2011, whereas mineral products grew by 50 per cent last year, compared to a slump of 11 per cent in 2010.

 

“Manufacturing grew by 8 per cent, food processing 4 per cent, beverages and tobacco grew by 7 per cent,” the figures indicate.

 

However, electricity, gas and water remained unchanged at 15, construction grew by 24 per cent in 2011, following an increase of 9 per cent in 2010.

 

The tertiary sector grew by 9 per cent in 2011 as a result of growth of 5 per cent “Transport, storage, communication.”

 

Finances and insurance grew by 20 per cent in 2011, following an increase of 24 per cent in 2010.

 

Private final consumption expenditure was 83 per cent and the government final consumption expenditure was 15 per cent of GDP in 2011.

 

In 2011, imports are provisionally estimated to have increased by 20 per cent at constant prices.

 

These figures imply an increase of 7 per cent in private final consumption expenditure. Exports grew by 48 per cent, following an increase of 6 per cent in 2010.

 

Rwanda’s inflation increased to 8.34 per cent in December 2011 from 7.4 per cent in November 2011, driven by an increase in the cost of housing, water, electricity, gas and other fuels.

 

However, according to recent statistics from NISR, Rwanda’s inflation for the month of February increased to 7.85 per cent from 7.81 per cent the previous month.

 

 

 

 

 

 

RDC CONGO:

 

RDC : Les projecteurs braqués sur «KABILA»

23/03/2012 / KongoTimes!

 

C’est une belle leçon que Charles Mwando Nsimba a administrée à la classe politique congolaise. Il a travaillé assidûment pour terminer sa mission avant le délai constitutionnel de trente jours, renouvelable une fois. On a donc gagné du temps. Mais, ces consultations n’auront été qu’une première étape du processus. Il appartient au président de la République, Joseph Kabila de tirer toutes les leçons nécessaires. D’abord, en termes de nomination du formateur. Ensuite, en termes de la mouture même du Gouvernement. Comme qui dirait, le regard des Congolais reste rivé du côté du Palais de la Nation d’où sortira l’acte nominatif du futur formateur.

 

Fini le ballet politique au 18ème étage du grand hôtel Kinshasa (GHK). Depuis hier, l’informateur Charles Mwando Nsimba a clôturé sa mission. Reste maintenant la seconde étape de nomination du formateur du Gouvernement. Ainsi, la balle se trouve désormais dans le camp du Raïs.

 

Charles Mwando Nsimba aura le mérite de conduire sa mission à bon port en un temps record. Au lieu de trente jours constitutionnels, l’ancien ministre de la Défense et des anciens combattants n’a mis que deux semaines pour recevoir  les partis politiques, toutes obédiences confondues. Sauf l’Udps d’Etienne Tshisekedi dont le refus a été archi connu de l’opinion politique. C’est son droit. Pourvu que le processus poursuive son cours normal et aboutisse au résultat tant attendu, à savoir la formation du Gouvernement.

 

Dans l’opinion, les attentes se généralisent. L’impatience gagne les esprits. Les interrogations abondent. Qui sera le Premier ministre tant attendu ? De qui l’Exécutif national du second quinquennat sera-t-il composé ? Que des questions sans réponses précises pour l’instant. Mais, à la lumière des consultations politiques amorcées le 13 mars et clôturées hier mercredi 22 du même mois, les supputations foisonnent. L’encre des analystes politiques coule au point de sécher la plume. Certains y voient déjà l’ombre d’un Gouvernement  de représentation nationale. D’autres, par contre, prennent le raccourci et prédisent un Gouvernement de coalition. L’une ou l’autre hypothèse semble tenir la route. Contexte politique oblige.

 

LES PROJECTEURS BRAQUES SUR LE RAIS

C’est une belle leçon que Charles Mwando Nsimba a administrée à la classe politique congolaise. L’élu de Moba dans la province du Katanga  a travaillé assidûment pour terminer sa mission avant le délai constitutionnel de trente jours, renouvelable une fois. On a donc gagné du temps. Mais, ces consultations n’auront été qu’une première étape du processus. Il appartient au président de la République, Joseph Kabila de tirer toutes les leçons nécessaires. D’abord, en termes de nomination du formateur. Ensuite, en termes de la mouture même du Gouvernement. Comme qui dirait, le regard des Congolais reste rivé du côté du Palais de la Nation d’où sortira l’acte nominatif du futur formateur.

 

Dans cette foire de spéculations, certains analystes anticipent pour présenter l’informateur Charles Mwando Nsimba comme pressenti formateur. Ce qui ne serait pas une entorse  aux prescrits de la loi, tant la question relève du  pouvoir discrétionnaire du chef de l’Etat. Cette formule d’informateur converti en formateur a fait ses preuves en 2006. Le patriarche Antoine Gizenga désigné d’abord informateur fut par la suite nommé formateur du Gouvernement. En tout cas, ce ne sont pas les atouts qui manquent à Charles Mwando Nsimba d’assumer ces hautes charges politiques. Sauf si la corde géopolitique l’emporte sur toute autre considération.

 

Par ricochet, plus d’un observateur passionné ouvre la brèche d’une ouverture politique dans le sens que l’entend le Chef de l’Etat dans son discours d’investiture du 20 décembre dernier. Mais en même temps, ils pensent que cette fonction de formateur du Gouvernement devra revenir à la majorité parlementaire de fait. C’est-à-dire à la coalition Majorité présidentielle et alliés. Quitte à confier des postes ministériels aux partis politiques ayant une représentativité substantielle à la Chambre basse. Au bas mot, ces observateurs excluent l’hypothèse d’un Premier ministre issu de l’Opposition politique.

 

Sauf si les enjeux en disposent autrement. Sans doute, une chose est d’avoir un Gouvernement. Mais, la plus importante est d’avoir un Exécutif composé de personnes vertébrées. A ce titre, les compétences devront prévaloir sur de longs CV rédigés sur plusieurs pages. Joseph Kabila devra donc se passer des salamalecs des flatteurs de tous bords pour tabler sur l’aspect compétence.

 

A priori, cela n’est pas toujours facile en politique. Mais, si le Raïs s’en tient à son défi de la « Révolution de la modernité » prônée dans son discours d’investiture, on ne serait pas très loin de déduire que seuls feront partie du futur Gouvernement, les opérateurs politiques congolais partageant ce même idéal de changement avec le président de la République.

 

Compte tenu de l’impératif du défi à relever, ces politiciens d’un savoir certain se recrutent aussi bien au sein de l’Opposition que de la Majorité présidentielle. L’enjeu est tel qu’il faut reculer les limites de l’adversité politique pour privilégier l’intérêt national. Le Premier ministre devra aussi afficher le profil d’une personnalité capable de bien vendre l’image de la Rd Congo à l’étranger. Un homme capable d’arracher la confiance des grandes puissances mondiales. Qu’on se le dise.

 

Laurel KANKOLE

 

 

 

 

 

 

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