Dam, Agnews, NY, Décembre  22  2006

Le Président de  l'UPRONA, M. Aloys RUBUKA,  peut s'estimer  très heureux de la stratégie  adoptée par les maîtres à penser  de ce monument de la Dictature burundaise. Au gouvernement, son mode de fonctionnement est aujourd'hui connu : " être  à la fois dans l'opposition et au gouvernement en même temps".  Nous allons pouvoir ensemble découvrir comment le pessimisme qui règne actuellement au Burundi  n'est qu'une pure fabrication du réseau de ce monstre politique qui a envenimé le pays depuis près de 40 ans.

Bref sur un an d'observations, nous allons découvrir ensemble comment opère ce "système criminel  socio-économique"   dont le Pouvoir NKURUNZIZA  s'est donné comme objectif post-conflit de l'éradiquer !  Comment ce réseau "UPRONA" fabrique  l'opinion  nationale et international   ?  Comment il utilise certaines organisations civiles  ou politiques  dans sa stratégie  de reconquête du pouvoir ?

Voici quelques lignes politiques décryptées de ce système "UPRONA" :

Au niveau politique :

 

Créer un  sentiment Anti-Rwandais …


Nous nous souvenons au premier trimestre 2006,  ITEKA lançant sa campagne contre le Rwanda avec la fameuse colline de NGOZI (conflit territorial).  BONESHA renchérie avec des collines à CIBITOKE "dans les mains de Chefs de colline et de chargés d'identification Rwandais".

 

Favoriser l'ethnisme …


La question ethnique est la base même de la politique UPRONA … De la sorte, dans sa sphère d'actions  nous pouvons trouvés  des activités sur les "Batwa" ( Iriba, Iteka  ); un reportage sur le PALIPEHUTU-FNL ou sa couverture médiatique  (KIRIMBA, ISANGANIRO,ITEKA  ); l'encadrement de l'extrême droite ethnique Tutsi (AC- Génocide Cirimoso, PA Amasekanya,  UPRONA-MUKASI ) avec par ex. "Commémoration du 13ème anniversaire de l’holocauste de Kibimba" (ITEKA, OAG et FORSC).  La couverture médiatique est assurée au niveau national et international par le même réseau ( Isanganiro, Bonesha, RPA, "RTNB" / PANA, AFP, REUTER).

 

Monopoliser le champs des  Droits de l'Homme …


Lors du cas de la libération des 637 prisonniers politiques , nous avons  pu constater  l'agressivité de toutes ses organisations anti – pouvoir NKURUNZIZA – avec leurs fameux mémorandum "de la Ligue sur la mise en place des mécanismes de justice et de vérité au Burundi" ou par la suite  "sur  l'état des libertés publiques au Burundi". Qui ne sont que des documents remplis de paradoxes car les auteurs sont les enfants de l'élite qui a organisé la Dictature, responsable de la criminalisation socio-économique du pays et  surtout portant un esprit de combat très ethnique.
Les organisations derrière sont  ITEKA,OAG, LDGL, APRODH,SONERA, ABDP, OLUCOME, ACAD-BURUNDI,  ASS. FEMME JURISTE,  CAFOB,  ABJO …

 

Fractionner  le CNDD-FDD …


L'encadrement de Mme NZOMUKUNDA, couvert par le RPA et les organisations civile du Réseau,reconnaissant le "courage de cette personnalité" lorsqu'elle accuse son propre parti de disposer d'une milice …  Les radios ISANGANIRO  et  BONESHA , renchérissant avec le fameux Député Jean Marie Ntukamazina à Bubanza qui affirme un réarmement de la population.

 

Renforcer le lien à la FRANCE…


A Paris, le  Président NKURUNZIZA a du affronter M. Esdras NDIKUMANA (AFP) et M. Edgar MBANZA  avec son article sur "Les dérives du nouveau pouvoir freinent la reconstruction" …
La Ministre des Affaires Etrangères a  révélé que son ministère à conserver la quasi-totalité de ces cadres.   Nombre d'entre eux ont érigé la politique étrangère burundaise depuis quelques décennies.

 

-Nuire à l'image du Burundi …

 

 

 

Au niveau socio-économique :

 

Accusé le pouvoir de corrompu  …


Alors que SEM. NKURUNZIZA n'était  qu'en fonction depuis près de six mois, OLUCOME débuta son combat avec comme postulat :" Le régime CNDD-FDD est le plus corrompu de l’histoire du Burundi".   Pour cette organisation et son réseau, composé de tous les  média burundais ( KIRIMBA, RPA, la Radio nationale, Isanganiro, Renaissance FM, CCIB FM+, Bonesha FM, RPA ) avec  ITEKA  et Association Burundaise des COnsommateurs (ABUCO),  la criminalisation socio-économique instaurés pendant 40 ans  par la Dictature responsable de près de 2 millions et demi de victimes   est  tout à fait relative (quasi inexistant).

 

Les problèmes fonciers …


CENAP, ITEKA, ONG Global Rights d'Eugène Nindorera   proposent  un ensemble de solutions qui se résument : "on ne peut pas s'arrêter au droit du  premier propriétaire ! ". Ils proposent de manière subtile à la communauté internationale d' aller  dans le sens  contraire des victimes d'expropriation.  Même jusqu'à proposer au HCR, de faire en sorte que les réfugiés burundais en Tanzanie cessent de rentrer au Burundi.  Ex. Les US acceptent de donner asile à des milliers de réfugiés burundais .

 

– Le socio-économique.


Ces organisations civiles dont l'OAG (Dr Christophe Sebudandi) , ITEKA, CENAP, ABUCO (ex. la vente de l’avion Falcon 50 ) font un travail de sape international pour que les conditionnalités soient  plus sévères avec les institutions financières  (BAD, FMI, BM, FED  etc) puis font un mémorandum pour s'inquiéter de l'aide qui ne vient pas que les citoyens burundais attendent.  Ces mêmes individus issus  de ces organisations sont aussi les consultants du Ministère du plan pour notre politique "macroéconomique" (ex. "Plan 2005-2007 – PNUD" ). Elles critiquent  le gouvernement "de tentations autoritaires" et d' "avancés fragiles" !   Alors pour "enfoncer SEM NKURUNZIZA" et le Burundi, REUTER (Patrick Nduwimana) PANA (Ferdinand ) annonce au monde entier que le PIB est passé sous la barre des 100 dollars US au Burundi

 

Au niveau judiciaire : Le réseau se prononce en juge  à la place des autorités habilités.


Dans l'affaire des morts flottant dans les rivières ( Ruvubu, Rusizi ) …


Certes l'objectif  premier de cette affaire est de créer une haine  entre  d'une part les – séparatistes ethniques Hutu –  ( FRODEBU, PALIPEHUTU – FNL, … )  et  de l'autre  le CNDD-FDD…  Plus encore, espérer  provoquer une fracture à l'intérieur même du CNDD-FDD…   Pour orchestrer cette opération, nous trouvons bien entendu ITEKA qui prend comme rempart  APRODEH de Pierre Claver MBONIMPA.  ITEKA dès lors fait son rapport pour l'ONUB, HRW, AMNESTY INTERNATIONAL, FIDH etc.  Le monde des Droits de l'Homme est informé.  Exemple du résultat : "HRW dénonce les exactions des services secrets burundais". Afin d'empêcher la Justice pour quelle fasse son travail,    le réseau implique ses médias pour faire un travail de sape sur l'opinion national et informe la communauté internationale.  Pourtant  la ligue ITEKA qui  autrefois couvrait les exactions des régimes de la Dictature en collaboration avec les ex-FAB croit que la population a oublié "son mode opératoire" très bien rodé.

 

Les prisonniers du putsch …


Nous avons pu observer une très grande mobilisation de tout le réseau sur "l'affaire du putsch manqué" … De même que des liens insoupçonnés au Congo RDC  notamment dans le quotidien "Le Potentiel" avec un journaliste du réseau, Pierre Emangongo.  Tout le réseau média est mobilisé (RPA; BONESHA, ISANGANIRO, "RTNB" / AFP, PANA, REUTERS) ainsi que  toute l'équipe "civile"  dont   ITEKA, OAG, LDGL ,APRODH, FORSC, le Conseil National des Bashingantahe  etc.   Même le petit parti MRC semble totalement s'associer à l'UPRONA dans cette affaire.

 

Au niveau des médias : Un monopole … L'opinion  générale est  sous le contrôle du réseau.

 

–  Les médias burundais …

Au niveau national,  les Radio Privés (  KIRIMBA, RPA, Isanganiro, Renaissance FM, CCIB FM+, Bonesha FM, RPA,  de moins en moins la RTNB)  sont sous tutelle du réseau.  Même le CONSEIL NATIONAL DE LA COMMUNICATION  était gangrené. Une loi vient d'apporter des changements  dans cette institution (A suivre).
Leurs journalistes à majorité ( membres de l'ASSOCIATION BURUNDAISE DES JOURNALISTES  ABJ )  bénéficient de l’appui de l’Institut Panos Paris depuis de nombreuses années. De plus, le  Ministère du Plan mettait à leur disposition plusieurs enveloppes sous divers projets.
Au niveau international, le réseau  n'a aucune concurrence.  Avec PANA (l'Afrique), AFP (le Monde francophone) et Reuters ( le publique anglophone), le réseau  dit   ce qu'il veut de l'Etat du Burundi.  Par exemple,  il s'agit d'un "faux coup d'Etat".
Le comble est que  certaines organisations internationales des Droits de l'homme et Des journalistes trouvent la situation normale et demande même à l'encourager.

 

– Un monopole sur les radios privés…


Les Radio Privés font un travail de sape  sur les actions positives du gouvernement qui  sont toujours accompagnées de critiques avant même  que l'initiative puisse être évaluée ou effective.  ex.  (ISANGANIRO) – "La gratuité des soins et ses revers"-  ou encore (RPA) – "L’accouchement gratuit cause beaucoup de décès de bébés "-.  Les sujets peuvent être la gratuité des soins de santé; la gratuité de l'enseignement primaire; la vente de l’avion présidentiel ; l'évolution sécuritaire positive ; la privatisation de certains secteur etc.

 

– Attaque ciblé sur des personnes …


Le Ministre de l'Intérieur, le patron des Services de Renseignement Burundais, Hon. El Hadj. Hussein RADJABU, M. Willy Nyamitwe  notamment  par le biais des radio RPA et  ISANGANIRO.

 

Au niveau sécuritaire :  Déstabiliser l'entente militaire au sein des FDN et amener KIGALI contre NKURUNZIZA.

 

– Tentatives d'impliquer les militaires  à la politique …


Fin novembre PANA donne la parole à  un Colonel du nom de Sylvestre Kibeceri ( président de la commission technique nationale pour le désarmement des civils)  pour dire au Monde que la politique gouvernementale  de désarmement est un échec.
Où encore Reuters, le Ministre de la Défense,  un Général qui  se désolidarise avec son gouvernement  dans l'affaire du Putsch …

 

Le phénomène des  grenades dans les cafés; cabarets  (ITEKA)

 

Le discours d'Alice NZOMUKUNDA à Bruxelles  … Elle évoque l'existence d'une milice du CNDD-FDD et  l'éminence d'un génocide  … (Libre Belgique, MFC)

Pour conclure,   de nombreux actions de ce réseau "UPRONA"  sortent  du créneau habituel   du travail noble d'une opposition démocratique dans un pays.  La stratégie  repose en gros sur un flan média  (national et international) d'une part et de l'autre sur un réseau civil orienté "Droits de l'Homme".   Au delà de tout  ceci, il faut constater  l'énorme coût de cette machine … Qui paye tout cela  ? …  Ainsi, parler de  "tentative de Coup d'Etat" peut ne pas être dépourvu de tout fondement !

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