Les HUTU du Burundi: Près de 40 ans de vie, comme "REFUGIES"
AGNews 2003 (Update 2012)
BUJUMBURA, 14 avril 2012 (Xinhua) — A un
mois du rapatriement des réfugiés burundais du camp de
Mtabila en Tanzanie, le ministère burundais ayant en charge le
rapatriement des réfugiés et leurs réintégrations en
collaboration avec le Haut commissariat des Nations Unies
pour les réfugiés (HCR) ont organisé de mercredi à
vendredi des séances de sensibilisations aux autorités administratives
de la province de Makamba au sud du Burundi en vue d’organiser un bon
accueil de ces réfugiés, rapporte samedi la radio
nationale burundaise.
Il s’agit de leur
montrer les règlements mis sur pied pour que ces rapatriés
soient accueillis dans leurs pleins droits.
Les administratifs ont été invités à
sensibiliser les résidents natifs pour qu’ils contribuent à
l’accueil des rapatriés et à faire respecter les décisions de
la Commission nationale des terres et autres biens (CNTB).
La province de Makamba, frontalière avec
le sud-est de la Tanzanie et la province de Bururi (sud) comptent le
plus grand nombre de réfugiés de guerres, surtout
de celles de 1972 et de 1994.
Le camp de Mtabila est le dernier camp de
la Tanzanie qui compte le plus grand nombre
de réfugiés burundais qui sont estimés à plus de 38.000.
Le 22 février, une réunion de la
Commission tripartite Burundi- HCR-Tanzanie s’était tenue à Bujumbura,
capitale burundaise, pour analyser les modalités de
rapatriement de ces réfugiés avant la fin de l’année. Le
premier groupe de rapatriés est attendu au mois de mai.
À
qui appartient la terre ? C'est la question à laquelle la CNTB du
Burundi doit répondre quand le propriétaire, chassé par la guerre,
rentre au pays et retrouve son bien dans d'autres mains.(CC) IRRI Images
L'action de la
Commission nationale des terres et autres biens, la CNTB, chargée de
régler les problèmes fonciers liés au retour des réfugiés burundais de
l'étranger, faisait l'unanimité jusqu'ici, mais ce consensus vient de
voler en éclats car l'Uprona, le principal parti issu de la minorité
tutsi de ce pays, accuse le président de la CNTB d'être un extrémiste
hutu.
Quelque
700 000 Burundais, réfugiés en Tanzanie, sont rentrés d'exil depuis
2002. Parmi eux, des dizaines de milliers de réfugiés de longue date,
dont les terres ont été occupées par d'autres personnes : une bombe dans
ce pays où 90% de la population vit de l'agriculture.
Jusqu’ici, la
Commission nationale des terres et autres biens, la CNTB, créée pour
résoudre les nombreux conflits fonciers nés des différentes guerres
interethniques dans le pays, avait opté, pour des raisons de
réconciliation et de paix sociale au Burundi, pour une solution qui
passait souvent par le partage de la terre entre l’ancien propriétaire
de retour d’exil et le résident qui occupait sa terre. L'action de
la CNTB avait fait l'unanimité de la population jusqu'ici.
Mais
depuis la nomination de Mgr Sérapion Bambonanire à la tête de la CNTB,
les choses ont changé. Désormais, cette Commission donne
systématiquement raison aux rapatriés, s'enflamme le président de
l'Union pour le progrès national (UPRONA), Bonaventure
Niyoyankana : « Le mal, c’est "ce" Mgr Sérapion
parce que c’est un agitateur, c’est un faiseur de guerre. Et là, on ne
peut pas accepter. Nous espérons que le gouvernement osera prendre les
responsabilités d’avoir contribué à une guerre ».
Le
président de la CNTB est resté droit dans ses bottes. Mgr Sérapion
Bambonanire rappelle que sa mission première est de rétablir toute
personne sinistrée dans son droit au risque de casser quelques
œufs : « Si quelqu’un prétend que la réconciliation passe par
une injustice, à la CNTB ça ne fonctionne pas, ni aujourd’hui, ni hier,
ni demain. Est-ce que vous, vous connaissez un seul pays au monde où
quelqu’un doit partager son bien avec quelqu’un d’autre ?».
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2012 |
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Mme Niyonsaba
Francine et M. Ndayishimiye Gabo (1) sont mariés et
ont trois enfants. Ils vivent dans un
appartement minuscule à une chambre de Wakefield dans
le Bronx à New York. Un flat très humide, avec du
papier peint qui se décolle, des robinets qui fuient et des sols
délabrés... Ils font partis des 8.500 réfugiés barundi
(du
génocide de 1972 ) qui vivaient en Tanzanie et qui
avaient fait le choix d'aller aux USA en 2007, suite à un accord entre
le HCR et les Etats-Unis. Il est important que les Burundais comprennent
que vivre en occident, ce n'est pas la panassé. Il faut se battre sinon
on disparaît... C'est cela mener une vie de stress...
M.
Ndayishimiye a un job comme - opérateur de chariot élévateur -,
et étudie à l'Institut Technique de carrière de Manhattan afin
d'obtenir un diplôme d'ingénieur en électronique. Il souhaite devenir un
professeur assistant dans l'enseignement. Ses journées sont
tellement stressantes que d'après son entourage, "on ne reconnaît
plus le - Gabo - des camps. Il est devenu tout autre ... "
. Un jour, à cause d'un coup de fatigue, il a oublié un
rendez-vous annuel crucial avec l'aide de l'assistance publique
nécessaire pour sa survie et celle de sa famille ... Il s'agit
d'une rencontre annuelle avec les autorités publiques en vue de
renouveler les avantages dont sa famille et lui bénéficient.
L'administration a coupé cette aide et le voilà sans possibilité de
payer son loyer, et les dettes s'amplifient ... M.
Ndayishimiye a accumulé plusieurs mois de retard de
loyer, qui s'élève à 1021 $ par mois. La facture
d'électricité n'est plus payé non plus. Il devait 794 $ au
mois de Septembre à la compagnie - Consolidated
Edison-. Il risque de se retrouver sans électricité...
Un juge lui a
donné jusqu'à ce samedi 19 novembre pour payer près de 6000 US
$ de loyer d'arrière, sinon M. Ndayishimiye et sa
famille seront expulsés. Gabo est tétanisé en regardant
son avis d'expulsion et l'ordonnance du tribunal dans ses mains
...
(1) Lire le New York Times : Out of Camps in Africa and Into Debt in America
(Si quelqu'un
souhaite donner un coup de main à Gabo et à sa famille : contacter
Catholic Charities (Archdiocese de New York) , http://www.catholiccharitiesny.org/ )
DAM, NY, AGnews, le 16 novembre 2011. |
2011 |
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On se souvient en
2007, suite à un accord entre les Etats-Unis et le HCR,
8.500 réfugiés barundi de Tanzanie, après 35 ans d’exil, avaient
accepté d'être réinstallés aux Etats-Unis au lieu de rentrer
dans leur pays natal ... Pour ces derniers, heureux que leur pays le
Burundi était enfin libéré, ils ne savaient toutefois pas où aller car
ils avaient perdu toutes leurs familles et leurs biens
familiaux... La Communauté internationale craignaient que le
Burundi ne sache faire face à ce grand rapatriement qui était en cours,
un des plus grands de l'histoire du monde selon le HCR. Près
de 2 millions de Barundi ont été rapatriés depuis la fin de la guerre
au Burundi en 2003. C'est vous dire combien la dictature
sous le régime des Bahima Barundi (Micombero, Bagaza, et Buyoya) a
été cruelle. Comment cela se passe aujourd'hui ? Comment le
gouvernement burundais arrive à intégrer ces compatriotes ?
Comment cela se passe aux USA ?
Les Barundi du Tennessee ...
Cette semaine
à l'Université du Tennessee, à Knoxville, aux USA, on
présente les efforts et toutes les initiatives qui ont été mis en
place pour aider les réfugiés du Burundi à s'intégrer à la
vie américaine ... Finalement, ils s'adaptent de plus en plus à la
vie à Knoxville. Parmi eux, nombreux sont ceux qui ont fait des études
supérieurs ... Une association burundaise, SODELA , créée en
2009 par ces réfugiés mêmes, aide à la communauté burundaise à se
prendre en charge. Elle coordonne l'apprentissage de
l'anglais ; - donne des cours de formation générale à ses membres ;
- et fournit un soutien économique à travers la vannerie et
autres entreprises commerciales au sein de la communauté burundaise...
Des biens restitués aux victimes du génocide de 1972.
Au Burundi,
mercredi dernier, la Commission nationale des terres et autres
biens (CNTB) a restitué des parcelles et magasins à trois orphelins et à
une veuve, rescapés du
génocide des Bahutu (dont des Batutsi et des Baganwa) Barundi de 1972.
Mgr. Siripion Bambonanire, Président de la CNTB, a procédé
tout simplement à ces restitutions au centre de négoce de Manyoni en
Commune Songa de la Province Bururi. Ce dernier a rappelé que
toutes les personnes qui détiennent encore des biens confisqués en vertu
de la décision du conseil de guerre de mai 1972 doivent les restituer
aux ayants droits conformément au décret du 26 novembre 1974 du
Dictateur sanguinaire, le Président Michel Micombero (responsable
de près de 500 000 morts Barundi dont plus d'un million de réfugiés
bahutu barundi). On remarque qu'aujourd'hui au Burundi la
machine juridique se met peu à peu à la faveur des différentes
victimes...
Des rapatriés barundi de plus en plus heureux.
Le régime
Nkurunziza (nom du président actuel du Burundi) accorde « La
priorité aux rapatriés ». A ce sujet, il faut reconnaître le
merveilleux travail accompli par la ministre sortante de la Solidarité,
Mme Immaculée Nahayo (elle-même anciennement réfugiée burundaise en
Tanzanie). Les rapatriés barundi, venus de Tanzanie,
éxilés depuis 1972 ( pendant le génocide du Burundi )
ou 1993 ( après l'assassinat du Président Feu Ndadaye par les
militaires bahima des anciennes forces armées FAB ) sont
pour la plupart devenus de véritables perles rares ... Ils sont
majoritairement des enseignants. Ils ont l'avantage de leur
connaissance de l’anglais ( la principale langue internationale ) et de
leur maîtrise du Swahili ( la principale langue régionale). Un grand
nombre de ces anciens réfugiés sont contents... Autrefois avant l'exil,
ceux qui étaient fonctionnaires ont pu retrouvé leur statut.
Aujourd'hui, les fonctionnaires rapatriés sont fiers d’être à nouveau
chez eux et d’avoir récupérer leurs emplois...
Fin janvier 2012,
la Commission National Vérité Réconciliation (CNVR) débutera ses
travaux. Il s'agit , pour toutes ces victimes de la barbarie
humaine, de la part de la communauté internationale et du pouvoir
Rundi, de leur donner un semblant de justice afin que tous
ces Barundi qui ont souffert sous la dictature féroce des
Bahima Barundi pendant 40 ans, puissent retrouver une certaine dignité.
DAM, NY, AGnews, le 12 novembre 2011. |
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D'ici
fin décembre 2011, près de 100 000 Barundi vont être rapatriés au
Burundi. Une délégation de l'Union Européenne accompagnée des
ambassadeurs Stefan de Loecker et Tim Clarke viennent de se rendre à
Kigoma (Tanzanie) afin d'inspecter la situation. Les Barundi à
rapatrier se préparent et ce n'est pas facile... La plupart ont vécu
dans ces camps dans la région de Kigoma depuis 1993.
En octobre 1993,
S.E. Feu Ndadaye Melchior est assassiné par les militaires Bahima
Barundi. Cela va provoquer un exode de près d’un
million de Bahutu Barundi vers les pays limitrophes (RDC -ex
Zaïre- ; Rwanda ; et Tanzanie). Beaucoup, parmi eux, craignaient une
répétition du génocide de 1972 par le Régime Micombéro, qui avait fait
en son temps 500 000 morts dont 800 000 réfugiés.
La
délégation européenne accompagnée par des responsables du HCR -
Haut Commissariat aux Réfugiés (ONU) - évaluent en ce
moment leur rapatriement. "Il s'agit des 100 000 derniers réfugiés
Barundi Bahutu ... Tous ces faits témoignent du régime atroces qui était
en place au Burundi ces dernières quatre décennies", relate un des
accompagnateurs de la délégation. "Heureusement pour les Barundi, ils
ont un souffle maintenant", termine l'accompagnateur.
En mai, une
commission tripartite entre les gouvernements de Tanzanie et du Burundi,
en collaboration avec le HCR, s'était mise d'accord pour fermer le
camp de Mtabila (Kigoma) pour le 31 Décembre
2011. L'UE réitère son soutien ferme aux rapatriements
volontaires et à l'intégration progressive
des Barundi dans leur pays d'origine. Au gouvernement du
Burundi, la mission de l'UE et le HCR va fournir toutes les
conditions appropriées afin que la réintégration des rapatriés se fasse
correctement.
La Tanzanie a
décidé de donner la nationalité à 160 000 Bahutu Barundi qui
s'étaient réfugiés depuis le génocide de 1972. Ces réfugiés Barundi
naturalisés - Tanzaniens - sont attendus à déménager dans 16
régions sélectionnées de la Tanzanie.L'ambassadeur de l'UE, Tim Clarke a
déclaré que son institution aidera les naturalisés dans leur
processus de réinstallation...
DAM, NY, AGnews, le 6 août 2011. |
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Près de 350 000 Burundais se trouvent dans des camps en Tanzanie.
L'UNHCR continue à
organiser chaque semaine des convois de retour vers les provinces
relativement sûres du nord du Burundi. Pour cette année seulement, près
de 10 000 réfugiés sont rentrés par ces convois organisés par l'UNHCR.
Environ 12 000 autres sont rentrés à pied en Ruyigi en passant la
frontière à Kibondo. Ces rapatriés spontanés ont marché près de 70 km
jusqu'à la frontière. Le nombre de plus en plus important de retours
spontanés a amené les agences humanitaires comme la société de la
Croix-Rouge tanzanienne à installer des centres sur les chemins du
retour où les réfugiés en route peuvent recevoir de l'aide : eau,
nourriture et, si besoin, premiers soins. Près de 350 000 Burundais se
trouvent dans des camps en Tanzanie. |
2003 |
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Le RIB fait appel au HCR de stopper le rapatriement des Refugies Burundais en Tanzanie--Le
Réseau International Burundi pour la Paix et le Respect des Droits de
l’Homme ‘RIB’, collectif d’associations et d’ONG de Burundais de la
diaspora et des amis du Burundi, est très inquiet de la décision prise
par le HCR et les gouvernements burundais et tanzanien de rapatrier les
réfugiés burundais vivant en Tanzanie aux termes de l’Accord Tripartite
signé le 08 Mai 2001 |
2002 |
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Témoignage d'un jeune réfugié Burundais de 10 ans ayant trouvé asile au KENYA.
Je suis un enfant Burundais. J'ai 10 ans.
Quand nous étions avec mes parents au Burundi la vie était bien. Dans ce
temps là je grandissais avec mes deux parents : mon papa, ma
maman. Il y avait aussi mes frères et mes sœurs. Aujourd'hui, je suis
seul. Je n'ai même plus un parent. Je n'ai plus de frères, ni de soeurs.
Ils ont tous été tués devant mes yeux d'enfants. Je ne comprends pas
pourquoi et pourquoi moi je suis encore là. Je suis là mais seul, dans
un pays qui n'est pas le mien. Dans un pays où la vie n'est pas celle de
mon village au Burundi. Mon coeur est comme cassé, les grands disent
que je suis traumatisé par la guerre. Les mots ne sont pas importants,
l'important est ce que je sens en moi et qui souvent met la colère en
moi.
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Monsieur Raphaël
:
Oui, je viens du Burundi, cela se situe en Afrique centrale. Je suis né
là-bas dans ce beau pays . Je vivais dans un petit village et j'allais à
l'école à plusieurs kilomètres de marche de là. Ensuite, j'ai suivi des
cours d'histoire jusqu'en deuxième candi. Ensuite, je suis parti vers
la Belgique .
Les élèves de cinquième B du Collège SAINT-HUBERT : Quelles sont les
raisons qui vous ont poussé au départ ? Avez -vous été forcé de partir
ou était-ce votre propre choix ?«Ah... et bien j'étais obligé ! J'ai
été obligé de quitter de mon pays si je ne voulais pas
mourir. J'étais menacé politiquement. En 1970 j'étais fiché comme
membre d'une ethnie jugée dangereuse par l'intelligentsia en place. Je
suis Hutu, l'ethnie majoritaire du pays. |
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Tanzanie. Rapatrier les réfugiés burundais
—
La Tanzanie a lancé un appel à l’assemblée générale des Nations unies
pour l’amener à considérer comme une question prioritaire le
rapatriement de plus de 800.000 réfugiés burundais qui vivent sur son
territoire. Le ministre tanzanien des Affaires étrangères, M. Kikwete, a
déclaré le 13 novembre à New York que le retour des réfugiés dans leur
pays permettrait d’accélérer le processus de paix. A l’heure actuelle,
la Tanzanie abrite, dans les régions de Kigoma et de Kigera, un demi
million de réfugiés qui ont réussi à échapper aux troubles politiques au
Burundi. 300.000 autres demandeurs d’asile burundais sont toujours
installés dans des camps dans l’est de la Tanzanie. M. Kikwete a demandé
à la communauté internationale de s’attaquer aux causes profondes de la
crise des réfugiés dans la région des Grands Lacs, afin de soulager la
Tanzanie de la charge que constitue l’afflux ininterrompu de ces
personnes. (PANA, Sénégal, 14 novembre 2001) |
2001 |
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More than 1.5 million people, mostly Hutu, including East Africa Annual Conference Bishop J. Alfred Ndoricimpa
Bishop J. Alfred Ndoricimpa
have
fled the fighting in Burundi. The Bishop, who was President
Ndadaye's spiritual adviser fled to Nairobi, because his life was
threatened in Burundi. |
2000 |
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REFUGIES : Témoignage d'un réfugié Burundais (Hutu) vivant dans les camps de réfugiés en TANZANIE : 28 d'années d'exil.
Depuis le jour où
Nathaniel Ntukamazina a dû quitter le Burundi, il y a 28 ans, il a passé
la plus grande partie de sa vie dans les camps du Congo et de Tanzanie.
Il a accepté de parler de sa riche expérience de vie: réfugié, père de
famille, et catéchiste au service des autres réfugiés du camp.
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Au nom de la sécurité: rassemblements forcés des réfugiés burundais ( HRW)
Je me suis enfuie du Burundi en
1972 et je suis venue en Tanzanie. Depuis lors, je vis dans le camp
Rusaba B en Tanzanie et je n'ai aucun problème. Mes sept enfants sont
nés en Tanzanie. Nous nous entendons bien avec nos voisins. Nous
contribuons à la communauté. Nous avons aidé à construire les écoles.
Nous avons donné de l'argent pour participer au développement de la
communauté. Nous sommes reconnaissants envers les tanzaniens de nous
avoir donné une terre et une vie... |
1999 |
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BURUNDI-TANZANIE-HCR: ACCORD SUR UN MECANISME TRIPARTITE (UNHCR)
Suite à ses visites en
Tanzanie et au Burundi, Le Haut Commissaire des Nations Unies pour les
réfugiés, Madame Sadako Ogata, a annoncé que le président Benjamin Mkapa
et le président Pierre Buyoya ont accepté d'établir un mécanisme
tripartite avec le HCR afin de faciliter le retour volontaire de
milliers de réfugiés burundais qui se trouvent actuellement dans des
camps en Tanzanie. Cet accord résulte des discussions approfondies
qu'elle a tenues avec les deux Gouvernements et avec les deux
présidents, qui ont donné leur approbation finale aux cours de réunions
privées .Madame Ogata a fait cette annonce de Kigali, étape de sa
tournée de trois semaines en Afrique centrale où elle aborde les
problèmes de réfugiés dans la région des Grands Lacs.
Remarque:
Au moment de cet accord, près de 800 000 Hutu Burundais vivaient dans des
camps de regroupement
à l'intérieur du Burundi(Politique érigée par M. Buyoya en personne). C'est un accord irresponsable. |
1998 |
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Rebellen in oosten Zaire doden Hutu-vluchtelingen
wee onafhankelijke bronnen maakten gewag van 'slachtpartijen' waarbij Rwandese Hutu's afgemaakt worden.
Eén bron heeft het tevens over een moordpartij waarbij 1.000 Burundezen in het Shabunda-woud vermoord zij
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1997 |
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Le GENOCIDE DE 1996 : EST-ZAÏRE (Actuel RDC)/A l' est du Congo (RDC), des soldats Burundais ont massacrés des réfugiés Hutu de Burundi .
UVIRA
(Nov.1996)
225.000 Hutu disséminés à travers 13 camps au nord d'UVIRA.
Les (Zaïre) Burundais se chiffraient à 144.000; ils ont fui les
massacres, en général, et la "Tutsisation" de Bujumbura, en particulier,
depuis 1993.
Environ 35.000 d'entre eux sont retournés au Burundi, mais la plupart ont été massacrés par l'armée de BUYOYA dans le delta de la Rusizi,
déclaré depuis lors zone interdite aux étrangers et aux civils. 190.000 autres sont morts ou disparus dans la nature.
EXTRAITS DE JOURNAUX COUVRANT LES EVENEMENTS DE 1996 CONCERNANT LE MASSACRES DE REFUGIES BURUNDAIS A L'EST DU CONGO...
Un Génocide a eu lieu à l' Est du Zaïre (CONGO RDC) en 1996. Des réfugiés HUTU Burundais qui étaient sous la protection des NATIONS-UNIS ont été
massacrés et forcés de retourner au Burundi où leurs vies étaient en danger.
La plupart des réfugiés HUTU Burundais étaient établis à
UVIRA et à Bukavu. On les estimait à peu près à 200 000
réfugiés.
La
complicité AFDL-APR-FAB dans les massacres de réfugiés HUTU Burundais
(Génocide 1996) : - Violations de la Convention relative au Status
des réfugiés / principe de non-refoulement
97. On a aussi observé, néanmoins, des cas de refoulement au sens classique du mot.
L'Alliance, qui a annoncé son intention d'expulser les réfugiés
a, dans la nuit du 3 au 4 septembre, sans avis
préalable, fait cerner par ses troupes le centre de transit de
réfugiés de Kisangani, en a extrait environ 440 réfugiés rwandais
et
325 réfugiés burundais
- dont 252 femmes et 242 enfants - et
les a renvoyés par avion, en trois fois, à Kigali.
La Haut-Commissaire pour les réfugiés a énergiquement protesté
contre cette violation du principe de non-refoulement. Il y a eu aussi des cas de violation à Kisangani (23 novembre) et dans d'autres localités.
Refugees forced back to danger
(HCR) Refugees from
Burundi returning to their country are facing the same human rights
abuses that forced them to flee in the first place. The civil war and
ethnic violence in Burundi have not abated since October 1993. Killings
of unarmed civilians, including the elderly and children, are reported
virtually every week. At least 10,000 casualties have been recorded
since Major Pierre Buyoya took power in a military coup on 25 July
1996.
Tutsi-led
armed groups in Zaire are forcing the refugees to leave Zaire and are
handing them over to Burundi government forces at the border.
The Zairian government has stated that all refugees from Burundi and
Rwanda must leave. But there are no guarantees of safety once the
Burundi refugees return. Amnesty International is continuing to receive
reports of human rights abuses in Burundi by both the Tutsi-dominated
Burundi armed forces and Hutu-led armed groups.
As many as 500 people who have returned to Burundi in recent weeks
are reported to have been killed by Burundi government forces. Others
have "disappeared".
L'humanitaire impuissant redoute le génocide
Plus
de 1,2 million de réfugiés se trouvent dans une situation extrêment précaire dans la zone e entre les villes de d'Uvira
(est du Zaïre) et l'action humanitaire est actuellement pratiquement
paralysée, a affirmé vendredi à Bruxelles le commissaire européen aux
affaires humanitaires, Mme Emma Bonino.
Pont aérien pour les réfugiés du KIVU Est du Zaïre et Burundi: des milliers de victimes
Plus d'un millier de personnes au moins
ont été massacrées au Burundi en un mois, entre fin octobre et fin
novembre, en majorité des civils tués par l'armée du régime de
Bujumbura, a rapporté mercredi le Haut Commissariat des droits de
l'homme de l'ONU.
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1996 |
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Echt drama dreigt voor Burundese vluchtelingen
BRUSSEL, 11 april 1994 - De onlusten in de Ruandese hoofdstad Kigali dreigen ook op een ramp uit te draaien
voor de ongeveer 240.000 Burundese vluchtelingen in het zuiden van Ruanda.
De voedselvoorziening van de vluchtelingen kampen verloopt via de
luchthaven van Kigali. „Als die pijplijn stilvalt, dan wordt het een
echt drama", zegt Bea Vanhove, woordvoerster van het Rode Kruis.
Ruim
600.000 Burundezen ontvluchtten
eind oktober vorig jaar hun land na de staatsgreep en de
slachtpartijen die erop volgden. Ze zochten hun toevlucht in de
buurlanden Tanzania, Zaïre en ook Ruanda. „De hele strook aan de grens
met Burundi zit nog vol met Burundese vluchtelingen", zegt Bea
Vanhove...
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1994 |
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BURUNDI Des réfugiés hutus font état de massacres après le coup d'Etat contre le président Ndadayé par HELENE JEAN
Des milliers de Burundais se sont
réfugiés au Rwanda depuis le coup d'Etat de militaires tutsis contre le
régime du président hutu Melchior Ndadayé jeudi 21 octobre.
Des témoins font état de massacres, alors que le pays reste coupé du monde.
KANYARU (poste frontière Rwanda-Burundi) de
notre envoyé spécial Le cadavre d'un jeune homme, les bras liés derrière
le dos, roule dans les eaux boueuses de l'Akanyaru, qui marque la
frontière entre le Rwanda et le Burundi. Son visage apparaît un bref
instant à la surface, suscitant des ricanements parmi les badauds sur la
berge rwandaise.
( Le Monde, 24 Octobre 1993)
"Ze begrijpen niet dat ze moeten stoppen met doden"
Hutu's op de vlucht voor het geweld steken de grens van Burundi met Rwanda over (Foto AP / 27-10-1993).
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Er komen twee kinderen
van een jaar of drie, vier uitgekropen. Een jongen en een meisje die erg
angstig kijken. Het oudje stelt hen gerust. Hutu's, zegt zij. En ze
naakt duidelijk dat ook hun ouders zijn omgekomen. In Ngozi stoten wij
)p een Duitse koöperant, maar de man wil ons nauwelijks aankijken. .,Er
zijn dingen gebeurd hier, maar ik weiger ook maar iets te zeggen", sist
hij. Hij vlucht letterlijk van ons weg.
Vele Burundezen willen niet lang in het dispensarium blijven. Ze vluchten hals over kop verder. Zo diep zit de angst.
(Axel BUYSE,02/11/1993)
Premier Burundi waagt zigh buiten Franse ambassade
Het Vluchtelingekommissariaat van de VN raamt
het aantal Burundese vluchtelingen op 632.000. In Rwanda is de toestand het ergst: daar zijn
342.000 vluchtelingen
samengestroomd. In Tanzania zouden er
261.000
zijn en in Zaïre
29.000.
Een op tien Burundezen op de loop
RUTOVU (Burundi) - Meer dan een tiende van de Burundese bevolking is op de loop voor de niet aflatende slachtpartijen.
Ruim 625.000 mensen namen de benen naar de
buurlanden Rwanda, Tanzania en Zaïre. Maar volgens heel voorzichtige
ramiugen zijn er ook in Burundi zelf nog eens 80.000 mensen op de loop.
Een cijfer dat kan oplopen. Dat blijkt uit berekeningen van ambassades,
hulporganizaties en de katolieke bisdommen hier.Hoe zwaar dat
probleem van _binnenlandse vluchtelingen" is, zie je al vlug in de
streek van Rutovu, in de provincie Bururi het kernland van de
Hima-Tutsi's die het de voorbije kwart eeuw voor het zeggen in dit land...
BURUNDI: " Ce soir, ma famille ne mangera pas "
par HELENE JEAN
Ayant fui au Rwanda après le coup d'Etat à Bujumbura,
quelque 400 000 Burundais attendent dans des
conditions désastreuses, l'intervention de troupes étrangères pour
rentrer chez eux.
KIGEMBE de notre envoyé spécial La nuit est tombée sur Kigembe.
sur un petit terrain de football, des milliers de réfugiés attendent
encore, sous la pluie, leur ration quotidienne de maïs, distribuée par
la CroiX-ROUge belge. Il fait nuit noire, les gens sont nerveux,
affamés. il suffit d'un geste, d'un mot de trop, pour que les sacs de
vivres soient pris d'assaut. Des échauffourées éclatent. on se bat, on
hurle, pour tenter de s'emparer de quoi manger ce soir. A genoux dans la
boue, des enfants transis ramassent à tâtons, dans l'obscurité, les
grains éparpillés à terre.
" Les réfugiés ont faim ; la nourriture est encore insuffisante et arrive irrégulièrement ",
constate Jean-pascal itihyssé, un volontaire catholique rwandais. Les
organisations humanitaires semblent débordées par cette masse de
réfugiés, arrivée si vite. Deux semaines après le coup d'Etat du 21
octobre, les communes rwandaises à la frontière du Burundi ont
enregistré l'arrivée d'au moins trois cent soixante-quinze mille
Burundais. se on le Haut Commissariat de l'ONU pour les réfugies (HCR),
la Tanzanie en a accueilli deux cent quatre-vingt-quinze mille autres et
trente-neuf mille ont fui au zaïre.
Risques d'épidémies
Les vingt-trois mille réfugiés de Kigembé reçoivent en principe un
kilo de maïs ou de haricots par jour et par personne. A condition de
savoir jouer des coudes. Dismas Daribiké erre sur l'espalanade, avec son
sac de plastique vide à la main. il a une femme, deux enfants et sa
mère à nourrir, et n'a encore rien obtenu. " ce soir, ma famille ne
mangera pas ", se plaint-il. Dans les bras de son épouse, son fils en
guenilles claque des dents. Les couvertures manquent. Les infections
pulmonaires guettent les enfants.
Les risques d'épidémies grandissent aussi. Les premiers cas de rougeole
ont été repérés par une équipe de médecins sans frontières (MSF).
Le taux de mortalité dans les sites d'accueil
atteint deux décès pour dix mille personnes par jour, un seuil très
critique, selon les références des milieux humanitaires.
La dysenterie est le premier facteur de mortalité. " même si on constate
quelques améliorations, à l'heure actuelle, les conditions de vie clé
ces gens sont simplement désastreuses ", reconnaît le docteur Roger
Teck, coordinateur médical d'urgence de MSF.
Plusieurs milliers de bâches ont été remises aux réfugiés. mais, là
aussi, la demande dépasse les moyens des organisations de secours. Les
huttes recouvertes de plastique côtoient des centaines d'abris dont les
armatures de branchages ne sont toujours pas protégées contre les
pluies, maintenant quotidiennes. Les habitants de Nyaluteja, le village
voisin, hébergent plusieurs dizaines de familles sans toit, illustrant
la solidarité qui a saisi les Rwandais (en majorité d'ethnie hutue comme
la quasi-totalité des réfugiés).
Les réfugiés de Kigembé sont parmi les mieux lotis. Dans la commune
voisine de Kibayi, qui abrite à elle seule près de cent trente mille
Burundais, la situation est dramatique. Aucune distribution de vivres
n'a encore eu lieu. La livraison et la distribution de l'aide
alimentaire (les besoins étant estimés à 160 tonnes de vivres par jour)
nécessitent une infrastructure impossible à mettre en place en quelques
jours.Et les pistes de cette région difficile d'accès sont détrempées
par les pluies. La France a rapidement fait parvenir des secours par
avion. Mais ce sont des camionnettes tout-terrain qui ont dû faire la
navette entre la route principale et les camps, les camions étant trop
lourds pour les Pistes. Les organisations humanitaires ont engage une
course contre la montre.
Ravages écologiques
Les paysans burundais, mais aussi les fonctionnaires et les
étudiants, sans ressources, repassent chaque nuit la rivière Kanyaru,
qui marque la frontière rwando-burundaise pour aller chercher de quoi
manger dans leur pays. Des incursions qui entraînent souvent des
accrochages avec les paysans tutsis, protégés par les soldats burundais,
ou avec les bandes armées qui écument le nord du Burundi. Dans leur
grande majorité, les réfugiés sont hutus.
Mais on compte parmi eux quelques centaines de
Tutsis, que les autorités rwandaises cherchent à isoler rapidement de
peur qu'ils ne se fassent massacrer par leurs compatriotes.
ce nouvel afflux de réfugiés provoque des ravages écologiques : la
densité de la population rwandaise (282 habitants au kilomètre carré)
est la plus forte au monde après celle du Bangladesh. Dans la préfecture
de Butare, où se sont concentrés la plupart des réfugiés, plusieurs
collines ont été entièrement déboisées pour donner un peu d'espace aux
nouveaux arrivants. En mars, la déforestation avait touché les environs
de la capitale,Kigali, avec l'arrivée de près d'un million de déplacés,
fuyant l'offen ve des rebelles du Front patriotique rwandais (FPR), au
nord du pays depuis, six cent mille déplacés sont rentrés dans leurs
villages évacués par le FPR, à la suite de l'accord de paix signé le 4
août à Arusha (Tanzanie).
" Ils ont tué notre président et j'ai eu peur ", affirment tous les
réfugiés hutus, qui refusent de retourner chez eux malgré le dialogue
qui s'est instauré à Bujumbura entre l'armée et le gouvernement. "Nous
ne serons rassurés qu'en présence d'une force internationale ",
disent-ils, craignant " l'armée tutsie ". Depuis quatre
jours, le flot des réfugiés s'est pratiquement tari au Rwanda. Ce qui
n'est pas le cas en Tanzanie, où des Burundais arrivés à la fin de la
semaine dernière faisaient encore état d'exactions militaires dans l'est
du pays. selon un responsable humanitaire qui a parcouru l'extrême nord
du Burundi, les localités de cette région sont toujours désertes malgré
une situation plus stable. on ne constate aucun retour vers le Burundi,
sinon les brèves incursions de villageois qui tentent de récupérer des
vivres ou des outils dans leurs propres habitations, dont beaucoup sont
aujourd'hui la proie des pillards.(Le Monde, 9 Novembre 1993)
Refugee aid
Britain announced a Pounds 350,000 grant
to the UN High Commissioner for Refugees to help over 600,000 people who
have fled the central African state of Burundi since the attempted coup
there last month.(SOURCE: The Times 12 November 1993)
BURUNDIAN REFUGEES HAVE HIGH DEATH TOLL
More than 100 Burundian refugees were dying of disease and malnutrition each day in crowded camps in Rwanda,
the United Nations refugee agency said Thursday. The U.N. High Commissioner for Refugees (UNHCR) said in a statement that in some Rwanda camps the death rate had reached 5.8 per 10,000 per day.
That translated into a "very conservative" 100 deaths daily.
About 700,000 Burundians fled their country after a failed coup on Oct.
21 touched off ethnic clashes between the
(Reuter November 26, 1993)
Burundi refugees face death
Refugees from ethnic fighting in Burundi will begin dying of starvation
within days unless they get supplies, the Medecins sans Frontieres
agency said yesterday.More than 700,000 people who fled the fighting are
facing death in refugee camps in Tanzania, Rwanda and Zaire. "Members
of families are going back to Burundi to look for food in the village
they left," an aid worker said.( The Times 03 December 1993
(c) Times Newspapers Ltd )
World News in Brief: Tanzania refugee plea
British charity Oxfam called for an international
effort to save 40,000 refugees stranded in Tanzania
after fleeing tribal violence in neighbouring Burundi.(The Financial Times 23 Décembre 1993)
BURUNDI : 180 réfugiés meurent chaque jour
Les 750 000 réfugiés qui ont fui les violences tribales sont dans une situation désastreuse,
a déclaré mercredi 22 décembre à Genève un responsable du Haut
Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR), Filippo Grandi.
D'autre part, le ministre burundais des affaires étrangères, Sylvestre
Ntibantunganya, qui a démissionné mercredi, a été remplacé par le
ministre des communications, Jean-Marie Ngendahayo. (Reuter.24 Décembre
1993)
Remarque: Les réfugiés sont des citoyens Burundais de
l'ethnie
Hutu.
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1993 |
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Les Hutus fuient la folie des Tutsis: des récits et des chiffres hallucinants
Les affreuses blessures par balles et par éclats de grenades en
témoignent à suffisance: les 80 enfants (en majorité), femmes et hommes
soignés à l'hôpital de Boutare, au sud du Rwanda, sont les survivants
d'un massacre systématique perpétré à l'arme a feu, certainement pas à
l'arme blanche, par les militaires burundais qui ont ratissé de très
nombreux villages de la province septentrionale.
Niais ils ne sont qu'une poignée par rapport au nombre de 40.000
réfugiés (37.303 exactement lundi et 3000 ajoutés mardi par le flot
quotidien), qui ont réussi à franchir la rivière Akamyaru, et qui
attendent, sous la pluie, sans abri. dans quatre camps improvisés,
d'être pris en charge.
L'enfer burundais raconté par les blessés/Grenades à gaz, mitraillades, coups de baïonnette : les armes du massacre
Cinquante mille réfugiés
burundais sont arrivés au Rwanda
et leur nombre augmente au rythme de plusieurs milliers par jour, ont indiqué les autorités rwandaises à Butare (Sud).
Beaucoup de réfugiés ont décrit la manière dont ils ont fui les
massacres de l'armée burundaise, contredisant la version du gouvernement
de Bujumbura qui affirme que l' ethnie majoritaire hutu ( 85 p.c. de la
population) a massacré des membres de l' ethnie tutsi au pouvoir. On ne
sait toujours pas le nombre de victimes - il varie entre 5.000 et
50.000 morts.
Soixante-six réfugiés, parmi les plus grièvement blessés sont soignés à
l'hôpital universitaire e Butare. Le directeur de l'hôpital, le Dr Jean
Gahungu, a déclaré que les neuf dixièmes des réfugiés soignés étaient
des Hutus et que ceux qui étaient capables de raconter leur calvaire
avaient décrit dans le détail des massacres commis, par l'armée
burundaise, majoritairement tutsi.
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1988 |
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Les evénements du Burundi:UN « GENOCIDE SELECTIF »
Le Comité Belge de Soutien aux Réfugiés du Burundi a organisé hier, à
Bruxelles, une conférence de presse destinée à attirer l'attention sur
la situation au Burundi et sur les réfugiés en provenance de ce
pays.
D'après le Père Boon, prêtre beige, professeur à l'université de
Bujumbura durant les tragiques événements de mai dernier, on peut parler
de
"génocide sélectif ". 150.000 à 200.000 personnes sont mortes, parmi lesquelles toute l'élite Hutu
(ministres, fonctionnaires, étudiants) et la jeunesse Hutu se voit refuser l'accès aux écoles.
Les Hutus fuient encore dans les pays voisins, ce qui prouve que la situation ne s'améliore pas, déclare le père Boon.
Il y a actuellement environ 100.000 réfugiés Barundis. dont 15.000 au Rwanda, 15.000 au Zaïre et 70.000 en Tanzanie.
TÉMOIGNAGES : L'extermination d'une ethnie
Aucun journaliste
n'ayant pu jusqu'ici pénétrer à l'intérieur, on sait peu de chose sur ce
que fut la répression au Sud. Quelques informations fragmentaires sont
parvenues de quatre Européens isolés à Nyanza-Lac au moment de
l'insurrection et que les rebelles firent passer en Tanzanie. On sait
par eux que dans la première semaine les deux hélicoptères de l'armée
furent utilisés pour survoler les zones rebelles en mitraillant au
hasard tout rassemblement. C'est dans ces régions du Sud que les
estimations du nombre de victimes, insurrection et répression comprises,
se chiffrent par milliers. En quelques jours les estimations avancées
par la presse belge sont passées de plusieurs milliers à cent cinquante
mille morts. Ces chiffres sont parfaitement arbitraires.
Seul l'afflux de réfugiés en Tanzanie et au Zaïre témoigne de l'ampleur
des massacres, mais il est actuellement impossible de proposer une
estimation sérieuse
SITUATION DES RÉFUGIÉS BARUNDI ACCUEILLIS EN AFRIQUE.
Nous avons pu
nous rendre dans des concentrations importantes des réfugiés au Rwanda
et au Zaïre pour la Tanzanie nous nous contenterons des informations
fournies par des personnes qui y ont été récemment. Nous pouvons déjà
dire qu'à part quelques rares exceptions, les réfugiés (dont le nombre
est d'environ
110.000 personnes
sont arrivés dans ces pays d'accueil dans des conditions indescriptibles et dans un dénouement total. NOUVELLES DES REFUGIES BARUNDI (1972)
Le premier exode burundais date de 1961
juste après l'assassinat du Prince Louis Rwagasore.L'exode devient de
plus en plus massif et mono-ethnique à partir de l'année suivante,avec
l'assassinat des syndicalistes chrétiens à Bujumbura,puis en 1965,après
le Massacre des chefs coutumiers de la Monarchie des Bahutu Barundi par
les Bahima burundais et la fuite du Roi Mwambutsa IV.
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1972 |
@AGNews 2002
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